Enfin, un n'ami ! [ Oril ]

Je savais que j'y était. L'air sentait mon enfance. Dans tout mes membres, je vibrais, de tout mon être. De toute mon âme. Je savais qu'un peu plus bas, si je descendais la colline et que je contournais le lac, il y aurais cette maison que je connaissait si bien. Et peut-être cette mère qui avait voulu que je devienne Marchombre.
Je ne voulais pas la voir. Je l'avait trahi. Je l'avait fui. Je m'en voulais. Je n'allais pas aller dans cette maison. Je voulais juste sentir l'eau dans laquelle j'avais appris à nager sur ma peau.
Je connaissais ces lieu par coeur... C'est pour ça que pour une fois, je pu me permettre de me mettre à courir vers le lac...
Sans que je me torde les chevilles, sans que je me casse la figure. Les cailloux pointu me trouaient les pieds mais je n'avais pas mal, j'avais juste l'habitude...
Le gravier sous mes pieds, dans la descente me firent faire un peu du ski et je faillis tomber à plusieurs reprise. Mais j'arrivais en bas saine et sauve...

J'étais tombé à plusieurs reprise aujourd'hui, déjà. Mes chevilles étaient en feu, mes mains pleine de sang lorsque je me rattrapais, mes pieds troués dans tout les sens.... Et j'en avait rien à faire. J'étais habitué.
Je plongeais mes mains dans l'eau. Je savais qu'un nuage de sang se formait dans l'eau. J'essayais de me l'imaginer.
Parce qu'imaginer est tout aussi bien que voir. Parce que c'est comme si on voyait ce qu'on voulais voir...
L'eau était froide, elle me mordit la peau mais ça faisait quand même du bien. Encore une fois, une vague de souvenir déferla sur moi. Je me laissais emporter, le sourire au lèvres...

Mais quelque chose, quelqu'un vint me tirer hors de ma rêverie...
Je me figeait. Je le sentait. Comme je sentait toujours le regard de mon père dans mon dos lorsqu'il me regardait. Je connaissait se regard. Je le sentait, il me donnait la chair de poule.
Quelqu'un me regardait. Quelqu'un m'observait. Et cette personne était du même camps que moi et je ne l'avait pas entendu. Je me retournais, sans savoir ou regarder.

- C'est pas bien d'espionner...

En fait, j'en savais rien ! Autant, il était persuadé que je l'avait vu... Que je savais qu'il était la.
J'attendis la réponse...

Oril avait profité d’une de ces rares journées de libre, pour aller explorait une rejoint, qu’il devait avouer, mal connaitre. L’œil d’Otolep. Un endroit mythique si il en ait un ! Oril pris un cheval, un bel étalons noir. Il partit de la cité du chaos, et d’une traite, fit le chemin pour rejoindre l’œil. Que ne fût pas sa déception en y arrivant. L’œil, merveille parmi les merveilles d’après les rumeurs, n’était d’autre qu’un lac, un simple, un ridicule lac. Oril soupira de déception et partis en direction d’une fumée qui s’élever non loin de là. La fumée venait d’un petit village, se trouvant au sommet d’une colline. Un petit village banal de Gwendalavir. Oril sourit. Il se serait bien amusé un peu dans se petit village. Histoire d’oublier la déception causée par l’œil. Sans même repenser à sont cheval attaché non loin de l’œil, Oril partis à bon train vers le village. Le village ne comptait pas plus de 100 ou 200 villageois. Il n’y avait ni rempart, ni garde. Oril contenue avec difficulté cette dernière information. Comment pouvait il s’amusait, si se minable village ne possédait même pas de garde. Après un rapide tour du village, et des différente échoppes, Oril jeta sont dévolu, sur une taverne. Il entra dans cette dernière, avec l’indifférence total, des clients de cette dernière. Oril s’assit à une table libre et commença à scruter les différents clients de la taverne. Que des ramassis de déchets humain. Rien de bien intéressant. Oril fût interrompus dans sa réflexion par une jolie jeune fille, qui se trouvait être la serveuse. Elle était venue prendre la commande d’Oril. Se dernier commanda un verre de liqueur de framboise. Tandis que la serveuse allait vers le bar afin d’honorer la commande d’Oril, se dernier ne put que constater la beauté de la jeune fille qui se présentait à elle. Tandis qu’elle revenait servir Oril, se dernier usa de ces charmes et autres flatterie, pour arriver à ces fins. Après que la serveuse eut acquiesçait d’un signe de tête, Oril paya sa consommation et sortis dehors. Il alla se mettre dans le petit jardin qui servait d’arrière cours à la taverne et attendus quelque instant que la belle serveuse ne le rejoins. Ce qu’elle fit rapidement. Oril n’y alla pas par quatre chemins. Il bâillonna la jeune femme, et se mit à l’abri des regards, pour satisfaire sont désir. Une fois sa basse besogne effectuer, Oril voulant faire bonne impressions en tant que commandant et maître d’arme du chaos, prit soins d’égorger sa « partenaire ». Puis, tout sourire, Oril reprit la route vers l’œil, afin de récupérer sont cheval. Arrivé non loin du lac, Oril sentit, là présence d’un inconnus. En s’approchant un peu plus, Oril vit qu’il s’agissait d’un inconnu. Alors que se dernier, regardait la jeune fille tout en restant caché, cette dernière avait du se sentir espionner car elle se retourna et demander à Oril de se faire connaitre. Se dernier, obtempéra et sortis d’un bond se sa cachette, pour atterrir à côté de la jeune fille. Il lui servit un rictus des plus narquois. Il avait reconnus en la jeune fille, une mercenaire du chaos. Il prit alors là parole :

- Peut on savoir se que tu fais ici toute seul ?

La question avait claqué. Elle ressemblait d’ailleurs plus à un ordre qu’à une question. Le regard glacial et le rictus de mépris qui accompagner la réplique, ne laissait pas de doute. L’homme qui était devant la jeune mercenaire, était un mercenaire, était un monstre sans cœur…

J'écoutais l'homme venir vers moi. En réalité, il était tout près, il n'eut qu'à effectuer un petit bon pour atterrir près de moi. Il posa une question des plus inattendu :

- Peut on savoir ce que tu fais ici toute seule ?

Je retins un rire de justesse. Il ne valait mieux pas rire. On ne savait jamais. Autant cet homme pouvait ce montrer... Méchant... Comme elle le pouvait même en présence des personnes de son camps...
Je lui souris... D'un sourire surprit, avant de répondre :

- Je ne suis pas toute seule. Je suis avec toi. Et qu'y a-t-il de mal à être seule ? Je le suis tout le temps. Il vaut mieux pour les autres, d'ailleurs.

Ça, c'était mon problème. Dire les choses comme si je disais à hautes voix ce que je pensais. Sauf que les personnes qui ne me connaissaient pas ne comprenait pas toujours ce que je laissais sous entendre. C'était plus ou moins en accord avec mon passé, avec... Ma façon de penser.

Je détournais la tête, un peu honteuse. Je changeais de conversation, espérant qu'il oublierait vite :

- Je te retourne la question... Que fais tu ici, tout seul ? Était-ce parce que je suis une fille et que je suis jeune que tu me pose cette question ?

La deuxième question était sortit toute seule, s'accordant à nouveau à mes pensées. Je me mordit les lèvres et tentait de trouver exactement l'endroit ou se trouvait l'homme. C'était une sorte d'exercice que j'exerçais chaque fois que je rencontrais quelqu'un. en fonction des personnes, j'arrivais plus ou moins à les trouver, à les entendre. Lorsque c'était de vieilles personnes ou des enfants, je les entendaient venir de loin. Si c'était un marchombre ou un mercenaire, je les entendaient moins que si c'était des personnes normal...
Or, vu comme je sentait le regard de l'homme dans mon dos avant même d'avoir remarqué sa présence, c'était quelqu'un comme mon père.
Un mercenaire...
Ou bien quelqu'un de plus important encore. De plus méchant... Qui était il ?