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Un monde où vous entrez dans la légende, un monde où vous redevenez vous même .... Dessinateur, Marchombre, Mercenaires du Chaos, Pirates Alines ou même rêveur : qui serez vous ?
 
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 ~Frisson dans la nuit. [1/2]

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4 participants
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Sehrz Til'Kehel
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Sehrz Til'Kehel


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Feuille de personnage
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MessageSujet: ~Frisson dans la nuit. [1/2]   ~Frisson dans la nuit. [1/2] Icon_minitimeJeu 7 Jan - 22:09

[Voila, je suis ici depuis peu, et je vous bombarde déjà de mes écrits. Ne voyez pas ici une marque d'egocentrisme ou de nombrilisme, loins de là... Plutôt un besoins de prise de confiance. Donnez vos avis. Comme toujours =)].


~Frisson dans la nuit.



« Il n'y a que le ciel qui voit le dos d'un épervier. »
Proverbe mongole.


Chen Zhen ne se souvenait plus de la dernière fois où avait dormit dans son lit.
Voila plusieurs jours qu’il chassait, ses pas l’ayant emmené loin de l’hospitalité de son village, et de la chaleur de sa yourte. Armé de sa perche à lasso et de sa barre de fer, il scruta encore quelques minutes les alentours, avant de retourner auprès de son cheval. Il fixa sa perche sur la croupe de l’animal, avant de passer un pied dans l’étrier et de se hisser sur son dos. Il se pencha légèrement en avant et caressant son encolure.
« Allez, ma belle… On y retourne… »
Docile et intelligente, la jument repartit au pas, suivant les instructions de Chen. Celui-ci la guidait avec les genoux, se servant de ses mains pour fourrer du tabac dans une pipe. Il y mit le feu avec une allumette qu’il glissa dans la poche de son manteau. Recouvert de plusieurs couches de vêtements, ses gestes étaient toutefois empreints d’une grande aisance, que seuls d’innombrables années d’errance avait pu former.
Tirant longuement sur sa pipe, il entama une litanie mongole, sortant des notes trainantes, lancinantes, qui glissaient sur la brise et disparaissaient dans l’immensité.
Tout en chantant, il regarda les alentours, ne cessant de s’émerveiller du paysage qui formait son quotidien.
La silhouette des montagnes se profilait au loin, caressant le ciel de ses formes arrondies. Le reste n’était qu’étendues sans limites de blanc et de bleu. Un océan opale dansait devant ses yeux, alors qu’un fin manteau de neige continuait de tomber. Le ciel céruléen, parsemé de quelques timides nuages, laissait voir les silhouettes de prédateurs volants, véritables maîtres des cieux.
Le cœur de Chen Zhen se serra à la seule vue de ce paysage. Des larmes lui montèrent aux yeux, et il termina son chant sur une note qui lui resta au travers de la gorge. Pourtant, un léger sourire vint briser le masque d’impassibilité qu’il portait.
Il était heureux.

Chen Zhen chevauchait depuis deux heures maintenant, sans avoir vu le moindre animal. Il décida de continuer à pieds, aux côtés de sa monture, pour la préserver pour le retour.
Le disque frileux du soleil peinait à réchauffer l’air, et à cette période de l’année, il n’était pas rare qu’une tempête de neige éclate sans prévenir.
Chen était en train d’y réfléchir, lorsque ses yeux furent attirés par des marques, au sol. Il s’accroupit, et sourit en découvrant les traces d’une gazelle. D’après la profondeur des empreintes, elle devait être pleine, ou sur le point d’avoir un petit. Il laissa sa jument ici, sans craintes pour elle. Il savait qu’elle l’attendrait ici sans bouger, et que, si elle se faisait attaquer par un prédateur, elle s’enfuirait et reviendrait le chercher plus tard.
Et si c’était un loup…
… Ils n’auraient tous les deux aucune chance, de toute façon.
Chen suivit donc les empreintes. Il dévala une pente dans la neige, et en gravit une seconde, surplombée par quelques arbres et buissons rachitiques. Arrivé en haut, il jeta un coup d’œil, et se jeta au sol, se cachant dans un buisson. En contrebas, tremblant de froid et de peur au milieu d’un étang gelé, une gazelle buvait grâce à un trou dans la glace. Chen n’avait pas pris son fusil avec lui, mais il suffisait qu’il attende que la gazelle sorte de cet endroit, et il la cueillerait sur le dos de son cheval, avec sa perche à lasso.
Alors qu’il s’apprêtait à repartir, la gazelle se redressa, aux aguets. L’avait-elle entendu ?
Non, ce n’était pas possible. Des années de pratique l’avait rendu inaudible. Et puis, il n’avait pas encore bougé.
Une profonde détresse se lisait dans les gestes de l’animal. Elle regardait nerveusement autour d’elle en humant l’air, puis, oubliant la soif qui lui tordait l’estomac, elle détala à toute vitesse. Chen jura, mais il était trop tard, maintenant. Il se retourna, prêt à se relever pour repartir sur ses pas, mais se retrouva face à une masse noire.
Un loup.
Un loup était assis là, face à lui. Son pelage, d’un noir de jais, faisait ressortir ses yeux jaunes. Larges comme deux loups ordinaires, et plus hauts qu’eux, les loups de Mongolie étaient les plus gros et les plus dangereux du monde.
Ils étaient l’ennemi numéro un des nomades des steppes, mais aussi la chose qu’ils vénéraient le plus.
Celui-ci était énorme. Chen Zhen n’osait pas bouger, de peur que le loup ne l’attaque. Pourtant, l’animal ne semblait pas dangereux. Il fixait Chen d’un regard emplit d’intelligence.
Un instant, il cru qu’il ne lui ferait aucun mal. Il risqua un mouvement sur le côté, comme pour le contourner.
Instantanément, le loup bomba le torse, et poussa un long hurlement déchirant. Chen Zhen se figea, glacé par cette plainte lugubre qui hantait ses nuits. Il vénérait les loups, plus que quiconque, mais en avait aussi plus peur que les autres. L’animal resta ainsi un moment, la gueule dressée vers l’infini, sans que l’homme n’ose bouger. Puis le timbre du loup se radoucit, et le hurlement se brisa. Il reposa son regard sur l’homme qui lui faisait face, sans toutefois montrer un quelconque signe d’hostilité.
Chen attendit un long moment, sans qu’aucun des deux êtres n’esquisse le moindre geste, puis s’éleva alors d’autres hurlements. Une horde entière répondait à l’appel de leur frère.
Une bouffé de chaleur envahit Chen, alors que la panique le submergeait. Il tenta de se relever, espérant que le loup le laisserait s’enfuir.
Celui-ci se redressa en même temps que lui, se campant sur ses quatre pattes. Ses babines se retroussèrent dans un grognement prévenant. Chen se stoppa net, à-croupis face à l’animal. Un seul coup de patte aurait suffit à lui ôter la vie.
Leurs regards se croisèrent. A ce moment, quelque chose au plus profond de Chen se déchira. Il se roula en boule dans la neige, sans plus se préoccuper de l’animal.

De tout temps, le chamanisme avait hanté les coutumes et les traditions mongoles. Consistant en une séparation entre le corps et l’esprit pour que celui-ci entre dans des mondes parallèles, il a vite été rejeté par les habitants des villes refusant de croire à de pareilles histoires.
Pourtant, au plus profond des steppes mongoles, là où les nomades se battaient pour garder leur liberté, le chamanisme était une tradition ancestrale pratiquée par des générations d’hommes et de femmes à la sagesse sans limite.
Cette pratique tribale était largement empreinte de magie, et avait par de nombreuses fois fait des miracles, et des choses plus étranges encore.
Une légende dit que, si à la dissociation du corps et de l’âme, celle-ci rencontre celle d’un animal et que les deux se complètent, alors, lorsque l’âme recouvrirait son corps, l’homme pourrait alors changer de forme.
Elle dit aussi que pareilles choses pouvaient arrivées sans que l’homme ne puisse jamais avoir d’autre forme que celle d’humain…


Chen Zhen se redressa et fixa le loup. La peur avait disparu de son visage, et il se rapprocha plus encore.
La pâle lumière que le soleil étendait sur eux refléta une lueur mordorée dans ses yeux.
Le loup jappa et se pencha en avant, prêt à sauter. De la gorge de Chen Zhen sorti un grognement rauque et profond. Les deux êtres se fixèrent un moment.
De longues minutes s’écoulèrent ainsi, sans qu’aucun des deux ne bougent. Puis soudain, les oreilles du loup sur couchèrent en arrière. Il jappa deux fois, puis bondit en arrière, et disparu dans la neige. A ce moment même, Chen Zhen s’évanouit…

Lorsqu’il recouvrit ses esprits, il faisait nuit, et ses muscles étaient transits par le froid. Il mit plusieurs minutes à prendre conscience de où il se trouvait et de ce qui lui était arrivé. Se souvenant du loup avec effroi, il se redressa vite et retourna sur ses pas. Il remercia Tenger d’avoir épargné sa jument, et grimpa sur son dos. Celle-ci piaffait d’impatience, mais ne broncha pas. Il lui murmura quelque chose à l’oreille, et elle se mit en route pour le chemin du retour.
Lorsqu’il se retourna pour regarder une dernière fois cet endroit, Chen Zhen aperçut, dans l’obscurité, une masse noire assise dans la neige.
Il cligna des yeux. La masse avait disparu.
Avait-il rêvé ?
Plusieurs heures plus tard, alors qu’il chevauchait toujours, à moitié somnolant, un long hurlement sinistre déchira le silence de la nuit. Le hurlement emplit l’air pendant longtemps, soutenu par d’autres qui venaient l’encourager.
Un frisson lui parcouru l’échine, et, retrouvant de sa vigueur, il talonna sa monture, qui parti au galop dans la nuit.

~~~~


[Voila un style un peu différent. ça me change. J'espère qu'il vous plaira?]
enjoy!
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Cuian
A nos amis partis mais encore présent dans nos cœur xD
Cuian


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Don: Celui du dessin (et des tornades ;p)

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MessageSujet: Re: ~Frisson dans la nuit. [1/2]   ~Frisson dans la nuit. [1/2] Icon_minitimeSam 9 Jan - 1:40

une chose à dire:
Hate de lire la partie 2 !!! *-*
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Eryndel
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Eryndel


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MessageSujet: Re: ~Frisson dans la nuit. [1/2]   ~Frisson dans la nuit. [1/2] Icon_minitimeSam 9 Jan - 2:28

Idem !
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Kael Beleth
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Kael Beleth


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MessageSujet: Re: ~Frisson dans la nuit. [1/2]   ~Frisson dans la nuit. [1/2] Icon_minitimeDim 10 Jan - 14:08

Bon je crois que je vais arrêter de lire tes textes parce que je vais être découragé pour le concours de nouvelle lol. Je n'ai rien à redire sur ce texte, au contraire félicitation puisque tu parviens à faire une chose que je n'arrive pas encore à faire qui est de rendre intense une situation sans faire appel à l'extraordinaire à l'iréel. Une rencontre entre un homme et un loup, entre un nomade terrorisé et sa plus grande peur. Il n'y a rien de surréaliste là-dedans et pourtant lorsque l'on lit ton texte on ressent tellement l'intensité du moment pour Chen que ça vient marcher en équilibre sur la frontière du magique. D'ailleurs tu fais référence au chamanisme.

Bel amalgame entre le réel et le religieux, moment magique qui donne vie à une légende réaliste.
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http://leschroniquesdegabriel.skyrock.com/
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MessageSujet: Re: ~Frisson dans la nuit. [1/2]   ~Frisson dans la nuit. [1/2] Icon_minitime

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~Frisson dans la nuit. [1/2]
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