NOM : Til’Kehel.
PRÉNOM : Sehrz
SURNOM : Aucun.
ÂGE : 27 ans.
SEXE : Homme.
RACE : Humain.
GUILDE OU CLAN : Mentaï.
~~~~CARACTÈRE : Son enfance le lui a donné, son statut de Mentaï le lui a forgé. Sehrz brave la mort comme il respire. Il n’est pas un surhomme. Il est simplement fou. Il porte peu d’intérêt aux gens, qu’ils soient amis, ennemis, ou de simples victimes. Il a un gout prononcé pour le cynisme et l’ironie.
QUALITÉS/DÉFAUTS : Qualités ? Peut-on dire qu’un Mentaï, être sans cœur tuant comme il respire, a des qualités ?
Ou alors, chacuns de ses défauts en est une, et la liste n’en serait que trop longue.
GOÛTS : Sehrz aime être seul. Il passe ses nuits dehors, et quand il ne tue pas, il observe les étoiles, du sommet de la plus haute tour d’Al-Jeit.
~~~~DESCRIPTION PHYSIQUE / IMAGE : Sehrz a les cheveux argentés, et ses yeux noirs contrastent avec son teint blafard. Il est grand, avoisinant le mètre quatre-vingt douze, lorsqu’il ne porte pas sa combinaison de cuire, il est vêtu d’un pantalon en peau de siffleur et d’une chemise de lin.
PARTICULARITÉS : Un tatouage d’origine inconnue parcourant son corps. Partant d’un pentagramme là ou son cœur devrait être, de fines lignes se divisent et s’entrecroisent en descendant le long de ses cuisses, ou remontant le long de son dos pour l’enrouler autour de ses bras, ou finir dans sa nuque ou sous son menton.
OBJETS, ARMES : Rien de plus que l’arsenal du Mentaï. Dagues, coutelas, couteaux, poignards, lames ou autre armes blanches.
DON SPÉCIAL : La cuisine.
(Vous pensez sincèrement qu’un Mentaï, censé être la fleur du combat au corps à corps, et ayant des talents en Dessin à en rendre jaloux plus d’un, a réellement besoins d’un don spécial ? Je ne cherche pas à jouer un super-héros. Seulement un Mentaï.)
~~~~Pendant la nuit.Le vent soufflait doucement, laissant entendre un léger sifflement à qui tentait d’écouter. Les astres nocturnes donnaient à l’immense forêt un aspect mystérieux. Paranormal. Un bruissement sourd emplissait l’air, alors que le vent glissait entre les ramures des grands arbres. L’obscurité était quasi-totale sous le feuillage de ces êtres centenaires. Doucement, à peine audible, flottait un petit frottement, assourdit par le tapis de feuilles. Deux silhouettes mouvaient entre les troncs, encapuchonnées sous de grandes toges noires, les bras joints devant leur torse. Soudain, l’un d’eux s’arrêta. Il se tourna vers son comparse et murmura :
« T’as entendu ?
- Non, quoi ? Que se passe-t-il ?
- Viens, suis-moi. Y’a quelqu’un là-bas. »Les deux êtres, qui semblaient être des hommes, s’avancèrent sans un bruit. Celui qui semblait diriger le duo finit par trouver ce qu’il chercher ; soit un jeune humain au teint pâle, couché sur un tapis de feuilles, à la lisière de la forêt. Il respirait difficilement, et semblait en mauvais état.
« Eeh, c’est qui ce petit, là ? demanda le plus grand des deux.
- J’en sais rien du tout, Sed’. Mais, bigre, il à l’air parfait pour notre expérience ! Il est jeune, il devrait tenir le coup, tu crois pas ? Il est un peu blessé, mais un peu d’eau, et on en parle plus !
- Si, c’est possible… Eh, petit, tu m’entends ? »Le jeune remua faiblement. Il entrouvrit les yeux et observa ses deux interlocuteurs, sans grande conviction.
« Il est trop faible pour pouvoir répondre, Sed’, tu l’vois bien. Portes-le, on l’emmène à la cave.
- Eh, t’es sûr de s’que tu fais ?
- Oui, oui, t’inquiètes pas. Si notre projet marche comme il faut, il risque rien. Enfin, pas dans l’immédiat… »Le dénommé Sed’ se pencha, passa un bras sous les jambes du jeune homme, et l’autre sous ses bras, puis se redressa. Dans le mouvement, sa capuche tomba, révélant un visage cadavérique et boursouflé. Ses iris blanc, semblable au regard d’un aveugle, inspectait pourtant chaque parcelle de chaque chose, si bien qu’il en devenait presque effrayant. Le jeune homme, en l’apercevant, poussa un gémissement effrayé. Un Nécromancien. Son comparse, habillé comme lui, devait être de la même catégorie. Des êtres de la nuit, étranges et effrayants.
Doucement, les balancements réguliers, rythmés par la démarche de l’homme, endormit le jeune garçon…
Plus tard dans la nuit.« La cave », plus tôt citée par le plus petit des deux, était une sorte de laboratoire, au sous-sol d’une petite maison, en plein cœur d’Al-Jeit. Les deux Nécromanciens y faisaient des expériences diverses, plus ou moins en rapport avec leur dogmes. Cette fois, ils aillaient innover. Ils avaient attaché à une table le jeune homme trouvé dans la forêt, après l’avoir pansé, solidement sanglé aux poignets, aux bras et au niveau du cou, pour l’empêcher de trop bouger.
« Tu te souviens de s’que tu dois faire ?
- Oui, ça ira je pense. Concentres toi sur ce que toi, tu as à faire. Tout ira bien.
- Bien, on va pouvoir passer à la première phase de l’opération. Je vais devoir lui vider l’esprit. Assures toi de pouvoir m’assister en cas de besoins. »Sed’ acquiesça. Déjà, il avait préparé un sceau et une serviette, pour éponger.
« Jarod, t’es sûr qu’on est obligé ? Tu peux passer directement à la seconde phase, non ?
- Non. Ça risquerait de rater, et on peut plus se le permettre.
- Hm… » Jarod, trop petit, grimpa sur un tabouret pour arriver à hauteur de la table. Il se pencha en avant, et balaya les mèches argentés qui barraient le front du jeune garçon. Posant le bout de ses doigts sur toute la largeur du front, ses yeux se révulsèrent lentement, alors que du fond de sa gorge s’élevaient des râles étranges. Pourtant, Sed’ ne semblait pas s’en inquiéter. Il s’appliquait simplement à éponger le visage de Jarod avec une serviette humide. Soudain, ce dernier tressaillit, alors que son visage se tordait dans un rictus de douleur.
« Jarod ! Glapit Sed’. Jarod, qu’est-ce qui ce passe ?! »Mais Jarod de répondit pas. La liaison venait d’être faite, et, déjà, des images d’une noirceur sans égale déferlaient à l’intérieur de lui…
.Quarante-huit heures plus tôt.Alentours d’Al-jeit, fin d’après-midi. Le soleil disperse ses derniers rayons sur les hauts bâtiments de la capitale, alors qu’un groupes d’oiseaux planent, libres, au dessus de la foule. Autour de la ville se trouvent des petites maisons, souvent elles-mêmes entourées par de grands jardins. Dans l’une d’elle se trouve la famille Kehel, bien que le petit Sehrz soit le seul en vue pour l’instant. Sehrz était un jeune homme de 14 ans. Plutôt grand pour son âge, il avait tout pour plaire. Ses cheveux argentés pleuvaient autour de son visage, gracieusement formé. Hormis ceci, il était un jeune garçon comme les autres.
Torse-nu, il s’entrainait dans le jardin, avec le sabre de son père. Avec habileté, il fendait l’air, virevoltait, volait ; Liberté. En nage, les cheveux plaqués contre son front, il était si concentré, qu’il faillit ne pas relever le bruit dans la maison. Il se stoppa net.
« Papa ? Maman ? »Aucune réponse. Intrigué, il rangea le sabre dans son fourreau et, sans s’en séparer, s’avança vers la porte qui menait de l’extérieur à la cuisine. Soudain, un jeune garçon passa le seuil de la porte et s’arrêta dans l’embrassure.
« Synael ? »L’intéressé ne répondit pas. Il était en tout point similaire à Sehrz. Une copie conforme.
Des jumeaux.
Sehrz s’avança. Il posa une main sur l’épaule de son frère, et le secoua doucement.
« Eeh, ça va pas ? »Toujours pas de réponse. Un rideau de cheveux argentés cachait son visage. Pourtant, il était facilement devinable qu’il regardait dans le vide, perdu dans ses pensées.
Sehrz recula, près à abandonner toute discussion, quand il remarqua une matière poisseuse sur sa main.
Du sang ?!
« Synael, tu… tu saignes ?! »Rien. Toujours rien. Synael restait muet.
Sehrz fit le tour rapidement, cherchant d’où pouvait provenir le sang. Rien. Il n’était pas blessé. Il commença à s’inquiéter, quand l’aura pesante qui flottait ici depuis tout à l’heure s’accentua encore. Sans savoir pourquoi, il jeta un œil par la porte de la cuisine.
Il en resta muet de terreur.
Sa mère était couché sur le sol, baignant dans une marre de sang. Un bras musclé dépassant du mur lui indiqua que son père ne viendrait plus le féliciter de ses progrés.
« Synael, tu… »Personne. Synael n’était plus là.
Soudain, une force l’empoigna par le cou et le plaqua contre la façade de la maison, suivit d’une vive douleur à l’estomac. Un coup d’œil lui indiqua qu’un long couteau lui traversait bel et bien le ventre. Synael le tenait plaqué contre le mur par la seule force de son bras. Inexpressif.
« Tu… Me fais mal… arrêtes… »Son premier reflexe fut de crisper le poing, mais quelque chose l’en empêcha. Le sabre ! Du mieux qu’il put en vue de son actuelle position, il frappa du fourreau dans les côtes de son frère. Ce dernier suffoqua, et lâcha prise. Sehrz tomba au sol. Il se réceptionna avec maladresse, puis se déplaça de quelques pas, pour mettre de la distance entre eux. Que se passait-il ?
« Qu’est-ce qui t’arrives ?! Arrêtes, Synael ! »Mais l’intéressé ne fit pas attention. Il ramassa le couteau qui était tombé au sol, et se mit face à lui. Une brèche dans le mur de cheveux qui cachait ses yeux dévoila un regard démoniaque. Tout, sauf humain. Un rictus barra ses lèvres, alors que déjà, il avança vers Sehrz.
Techniquement, ce dernier avait l’avantage. Il avait un sabre à disposition. Pourtant, il refusait de se battre. Non, pas contre lui. Pas contre son frère.
Il para quelques coups sans difficulté, obligé cependant de reculer. Acculé contre le mur, il ne put rien faire d’autre que de charger et de bousculer Synael. Au dernier moment, celui-ci esquiva, et frappa. La petite lame s’enfonça dans l’épaule de Sehrz, lui soutirant un hurlement de douleur. Il tituba, mais continua dans sa lancée, pour s’éloigner du démon qu’était devenu son frère.
Doucement, son esprit fit renaître en lui un souvenir…
« Maman… On fera quoi, quand on se verra plus ? Hein, dis, maman ?
- Il y a deux réponses à cette question, comme à toutes les questions, mon chéri. Laquelle veux-tu entendre ?
- Celle du savant !
- Le savant dit que nous ne nous séparerons jamais…
- Mouais… Et la réponse du poète ?
- Peu importe la distance qui nous séparera, nous serons toujours là, dit-elle en posant la main sur le cœur de Sehrz, âgé de huit ans.
- J’préfère cette réponse-ci ! …»
Puis lui revint l’image de ses parents, tous les deux morts dans la cuisine. Pour toujours.
Des larmes coulèrent sur ses joues, alors qu’il portait une main à son cœur.
Pour finir, l’image de son frère, inexpressif, le frappa comme un coup de poing à l’estomac.
Son visage changea. Son regard se durcit. Ses mains arrêtèrent de trembler.
Doucement, il sortit le sabre de son fourreau, et se mit face à Synael.
Prenant cela comme une invitation, son frère chargea, maintenant presque ridicule, avec son couteau.
Prodigieux.
Ils avaient passés des heures à s’entrainer ensemble, tant et si bien qu’aucuns des deux n’arrivaient prendre l’avantage. Sehrz esquivait agilement, Synael parait impeccablement.
Puis, dans un accès de rage, Sehrz fit voler le couteau. Synael se raidit, et ne bougea plus. Il attendait. Il savait que c’était la fin.
Contre toute attente, Sehrz se retourna, se dirigeant doucement vers la cuisine.
Doucement, Synael ramassa le couteau, et entama une course discrète. Arrivé près de son frère, il arma le coup…
Effusion de sang.
La lame du sabre lui traversait l’estomac, le figeant dans son geste. La lame de son couteau était à trois centimètres de la tête de Sehrz.
Fini.
Sentant les forces l’abandonner, il tomba dans les bras de son frère. Le sabre glissa au sol, et les deux frères s’étreignirent fortement, bien que l’un ne vivait déjà plus.
Sehrz porta son frère, des larmes lui coulant sur les joues. Il le déposa dans la cuisine, près de ses parents, et, après un dernier regard, après une dernière larme, il quitta les lieux…
Retour.Jarod retira sa main du front de Sehrz en titubant. Sed’ le soutint par derrière.
« Jarod, Est-ce que ça va ? S’inquiéta-t-il.
- Oui, oui… Je crois que oui… Qui diable est-il, et que diable a-t-il du surmonter jusqu’à aujourd’hui… »Le petit Nécromancien raconta toute l’histoire à son compagnon. Après avoir quitté la maison, la suite n’avait était que fuite folle et désespérée à travers la forêt, avant qu’ils ne le découvrent, agonisant sur un parterre de feuilles morte.
« Pauv’petit, gémit doucement Sed’.
- ça va, ça va, l’heure n’est pas aux pluies de larmes. On a un travail à finir. »Sed’ se redonna une contenance en affirmant avec véhémence.
La phase deux pouvait commencer.
Les deux nécromanciens, chacun d’un côté de la table, se donnèrent les mains par-dessus Sehrz. Ils se regardèrent, et, sur un signal commun, commencèrent à psalmodier une incantation.
Aussitôt le premier mot fini, une lumière verte naquit sur le ventre de Sehrz. Tel un serpent d’émeraude, la lumière sinua jusqu’à son cœur, se divisant, se multipliant, dessinant sur sa peau un pentacle inversé. De là jaillirent cinq petits traits lumineux semblable au premier. Ils sinuèrent jusqu’à ses bras, ses jambes. Certains disparurent sous son dos. Les deux derniers, et de loin les plus gros, progressaient plus lentement. Le visage.
Les deux serpents magiques étaient arrivés sous la mâchoire, quand la porte de la cave explosa.
« Garde de l’Empereur ! Halte, arrêtez-vous immédiatement ! »Les serpents s’estompèrent. L’incantation était interrompue.
Le maléfice était instable.
Jarod poussa un hurlement de rage alors que déjà, six légionnaires l’encadraient. Celui qui semblait diriger la troupe s’approcha de la table et observa Sehrz, crainte et respect mélangé dans son regard…
« Détachez-le. On l’emmène avec… »Deux gardes obtempérèrent et, après avoir emballé le petit à demi-nu dans une couverture trouvée sur place, ils sortirent tous. Le garde qui portait Sehrz passa devant Sed’ et Jarod. Ce dernier cracha au sol en criant :
« Tuez-le ! Vous avez tout fait rater ! Il est fichu ! Tuez-le, ou vous le regretterez !
- Bâillonnez-les, ordonna le commandant. »…
Treize ans se sont écoulés depuis. Les deux hommes ont été gardés prisonniers un moment, pour être finalement relâchés. Plus personne n’a entendu parler d’eux depuis. Quant à Sehrz…
Il vit dans l’ombre des ruelles. Il est maintenant Mentaï, et remplit des contrats en tuant telle ou telle cible contre de l’argent.
Certains inconscients prétendent l’avoir vue à Al-Jeit récemment.
Menteurs. Personne n’a vu Sehrz depuis dix ans.
Mais il était bien de retour à Al-Jeit…~~~~[ Hm, petit a parte, Par rapport à l'histoire des Necromanciens. Je sais que ça va en faire crisser des dents plus d'un, mais c'est assez important vis à vis de l'histoire, et pour ne pas exagérer leur activités, je me permet de vous proposez la chose suivante.
Même vous, en tant que lecteurs, ou quoi que ce soit d'autre, vous ne connaissez pas tous les styles de personnes différentes, au delà de la Mer des Brumes. Au même titres que les Valinguites ou que les rêveurs, ces hommes peuvent très bien maîtriser un art dérivé du Dessin. Cependant, vous pouvez toujours dire que c'est une "caste" en voie d'exctinction. Voir complètement annexée, au pire des cas, si vous voulez éviter les abus.
Alors, acceptez-vous?]
~~~~AVEZ-VOUS LU LES RÈGLES ? : Qui sait ?
PREUVE : Juin.
COMMENT AVEZ VOUS CONNU LE FORUM ? : En cherchant un renseignement pour finir mon hommage à Pierre. Et ?
IDÉE D'AMÉLIORATIONS ? : Adorez-moi.
REMARQUES : j’avoue ne pas savoir si je vais rester longtemps. Je reprends le RP après un long moment d’inactivité. Alors allez savoir.