Un monde où vous entrez dans la légende, un monde où vous redevenez vous même .... Dessinateur, Marchombre, Mercenaires du Chaos, Pirates Alines ou même rêveur : qui serez vous ? |
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| Du sable dans les chaussures [Lily - Thowind - Narcissa] | |
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Auteur | Message |
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Thowind Kil' Muirt Nos chers Modos
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| Sujet: Re: Du sable dans les chaussures [Lily - Thowind - Narcissa] Sam 6 Mar - 2:38 | |
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Tandis que Lily avait détaché et vidé aux sol le sac rempli avec précaution des armes de la mercenaire du Chaos, Thowind avait entreprit sans ménagement de traîner le corps encore inerte de leur ennemie vers son cheval, attendant une réponse à sa question, réponse en une interminable et équivoque préparation. Sans doute Lily Tiger, la plus jeune maître Marchombre jamais existée en savait-elle plus qu’une Sentinelle -ou du moins plus qu’un apprenti proche de le devenir- à propos des mystères de Gwendalavir comme cet étrange et troublant Rentaï. Son long silence de réflexion prouvait à quel point elle souhaitait mesurer sa réponse. Une fois la mercenaire calée en croupe, Thowind plongea deux yeux d’un turquoise morne dans le regard de Lily. Il en avait assez d’errer entre la vie et la mort de soif alors que sa seule alliée calculait une réplique pour ne pas trop en révéler. En attachant solidement leur otage, la mercenaire finit par lâcher la réponse tant attendue.
-Les Marchombres possèdent aussi des apprentis, vois-tu, et quand ces derniers réussissent une certaine épreuve, ils peuvent faire un voyage jusqu'à une montagne nommée Rentaï. Je sais. Tu dois te poser deux fois plus de questions à présent mais je ne peux t’en dire plus. D'ailleurs, cela ne te servira à rien. Allons-y maintenant ! J'ai une idée de notre destination mais propose-moi si tu veux !
Ce n’était plus le Thowind rongé par la douleur, accablé par la tristesse et exténué par les combats qui poussa le soupir exaspéré qui s’en suivit, c’était un Thowind horripilé, un Thowind en fureur, un Thowind frustré. Foutaises que tout cela ; « je ne peux t’en dire plus, ça ne te servira à rien », oui ma grande, mais là, si tu n’en dis pas plus, on va crever. Où est l’eau ? Au pied de cette maudite montagne ? Oui ou non ? Le jeune Kil’ Muirt ne se contenait plus, il souffrait et en avait assez d’être considéré comme un étranger, un ignare à qui l’on refusait une réponse claire dans un bête et sot jeu de devinette. Il l’ignorait, mais Lily ne faisait que suivre quelques règles élémentaires de sa guilde, et, bien que ces intentions soient loyales et honorables pour un digne maître Marchombre, rien ne pouvait plus irriter son compagnon d’arme que les cachotteries ou les phrases qui suivirent sa demande on ne peut plus clairement indispensable à la survie. Dans son état, ne pas être enfin direct avait le chic de provoquer sa colère avec une aisance déconcertante. Si elle avait une idée de la destination, qu’elle la soumette au lieu de demander l’avis d’un alavirien perdu, affamé, assoiffé, en quête de survie et de vengeance.
-Lily, articula lentement Thowind, ce Rentaï est-il une source d’eau ? Y allons-nous ?... –mais, sans qu’il ne put ajouter quoique ce soit, il sentit soudain ses nerfs le lâcher et n’arriva pas à se retenir plus longtemps- OU RESTONS-NOUS LÀ À ATTENDRE SOTTEMENT QUE LES FIGES VIENNENT NOUS SAUVER ALORS QUE TU POURRAIS ME DIRE CLAIREMENT COMMENT SURVIVRE DANS CE DESERT DE MALHEUR POUR NE PAS FINIR COMME LE MENTAÏ, LÀ-BAS, FUTURE PROIE AUX COYOTES ET AUX IJAKHIS ? TU POURRAIS ENFIN PONDRE TES SECRETS DE MARCHOMBRE POUR UNE FOIS ET ME DIRE SI LE RENTAÏ POURRAIT NOUS SERVIR D’OASIS ? TU PEUX OU TU VEUX QUE L’ON MEURE TOUS, TOI, MOI, LES CANASSONS ET LA PETITE CATIN QUI NOUS A DEFIE ?
D’un coup, le courroux du bretteur s’évanouit, prit dans un effroyable tourbillon de torpeur. Il avait été injuste, violent, stupide. Lily n’était en rien responsable de leurs ennuis, de la mort de ses parents, du manque d’eau ou du désespoir palpable du Désert des Murmures. Elle avait voulu l’aider... Et il avait hurlé comme un fou, comme un sauvage. Il avait honte, il souffrait, il avait atrocement mal. Et il était pitoyable. Honteux et pitoyable.
Quand ils partirent, Thowind n’arriva pas à se ressaisir. Il ne disait plus rien, embourbé jusqu’à l’âme dans sa douloureuse léthargie. Lentement les chevaux marchaient, l’un supportant Lily, l’autre Thowind et la mercenaire. Tous subissaient la soif et l’épuisement.
Loin, loin dans un désert reposaient des armes, légèrement recouvertes de sable, témoins de la plus grande crise de désespoir du jeune Thowind Kil’ Muirt, Sentinelle en devenir, bretteur apprenti, plus proche de la mort de ses corps et esprit que quiconque.
Quiconque ? Au fond d’une falaise, au bord d’une tumultueuse rivière, deux adultes, blessés grièvement au flanc, supportaient la douleur avec une résistance peu commune. L’une dessinatrice, l’autre bijoutier... Deux parents, deux parents qui ignoraient jusque l’état de vie de leur fils unique... Mais qui espéraient. Survivaient grâce à l'espérance.
Dernière édition par Thowind Kil' Muirt le Mer 10 Mar - 22:08, édité 3 fois | |
| | | Lily Tiger Nos chers Admins
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| Sujet: Re: Du sable dans les chaussures [Lily - Thowind - Narcissa] Sam 6 Mar - 14:14 | |
| Après avoir lâché sa réponse qui dans le fond n'apprenait pas grand chose, Thowind réagit exactement comment l'avait prévu la jeune Marchombre ... ou peut être moins bruyant tout de même. Dans le fond, c'était normal qu'une personne crie au désespoir mais il faut comprendre que crier n'est pas obligatoire !
-Lily, ce Rentaï est-il une source d’eau ? Y allons-nous ?...(il était perdu et il ne tint plus) OU RESTONS-NOUS LÀ À ATTENDRE SOTTEMENT QUE LES FIGES VIENNENT NOUS SAUVER ALORS QUE TU POURRAIS ME DIRE CLAIREMENT COMMENT SURVIVRE DANS CE DESERT DE MALHEUR POUR NE PAS FINIR COMME LE MENTAÏ, LÀ-BAS, FUTURE PROIE AUX COYOTES ET AUX IJAKHNILLS ? TU POURRAIS ENFIN PONDRE TES SECRETS DE MARCHOMBRE POUR UNE FOIS ET ME DIRE SI LE RENTAÏ POURRAIT NOUS SERVIR D’OASIS ? TU PEUX OU TU VEUX QUE L’ON MEURE TOUS, TOI, MOI, LES CANASSONS ET LA PETITE CATIN QUI NOUS A DÉFIE ?
Lily vérifia les liens qui attachait la Mercenaire et monta agilement sur son cheval. Cela laissait un peu le temps au dessinateur de se calmer avant qu'elle ne parle. Le bruit était souvent apaisant pour celui qui le produisait mais pas à celle qui devenait sourde par la suite ! Elle regarda Thowind, sans colère mais avec une certaine autorité alors qu'elle était un peu plus jeune que lui :
- Thowind ! Premièrement, oui d'accord il y a de l'eau au Rentaï mais je ne voulais pas qu'un dessinateur traîne dans ce coin car c'est un endroit mystérieux que seuls les Marchombres comprennent et qui a une très grande signification. Donc d'accord, j'admets qu'il vaut mieux aller. Deuxièmement, je sais que tu es totalement désespéré mais le fait d'appeler tous Ijakhnills de ce désert n'est pas du tout la solution ! Donc je t'explique, je connais le chemin le plus rapide pour y aller et ensuite aller à la Voleuse. Donc on se calme et on tarde pas !
Lily n'attendit pas une réaction du dessinateur et alla vers le nord-ouest avec un petit trot ne voulant tout de même pas perde le bretteur déjà perdu en route. Quand il la rattrapa, tous deux prirent un bon galop et plus d'une heure plus tard, ils arrivèrent aux montagnes où trônait le Rentaï. Lily descendit calmement, surveillant les alentours avec attention. Les créatures du Désert pouvaient facilement les rejoindre mais la proximité de l'eau les feraient fuir. Elle indiqua à Thow le bassin et admira la montagne qu'elle avait grimpé il y a déjà quelques temps ... Elle commença alors à faire la danse Marchombre se laissant porter par le rythme du vent, son battement de cœur si doux et puissant. Elle était maintenant seule, elle était parmi ces millions de particules de sable ....
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| | | Thowind Kil' Muirt Nos chers Modos
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| Sujet: Re: Du sable dans les chaussures [Lily - Thowind - Narcissa] Ven 12 Mar - 20:04 | |
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« Epuiser les chevaux n’est jamais une solution », avait souvent répété Selena quand ils partaient dans de folles chevauchées d’après-midi aux alentours d’Al-Jeit. « Tout ce que tu pourrais leur faire subir, c’est une mort de fatigue... et la chaleur n’arrange rien non plus ! » Thowind se remémorait les douces paroles de sa petite amie lorsqu’ils avaient fait monter petit à petit la vitesse de leurs montures respectives pour accélérer le rythme de traversée des incommensurables étendues du désert des Murmures. Thowind lui-même avait du mal à croire qu’il arrivait à se souvenir des conseils d’équitation de Selena Gwenn dans de pareils moments de souffrance et de canicule. Sans doute celle-ci lui manquait, la tiède douceur de sa peau, la légère brillance framboisée de ses lèvres, sa beauté sans égale, son doux caractère apaisé et leurs nuits de volupté, tous leurs moments passés ensemble. Son absence lui déchirait le cœur, il avait mal, il avait besoin d’elle et de ses parents... de ses amis...
Lily n’était en rien restée coite devant l’éclatement de fureur de son compagnon. Elle avait eu une réaction on ne peut plus plausible, sans hausser le ton mais en distinguant chaque phrase clairement avec une étrange autorité.
-Thowind ! Premièrement, oui, d'accord, il y a de l'eau au Rentaï mais je ne voulais pas qu'un Dessinateur traîne dans ce coin car c'est un endroit mystérieux que seuls les Marchombres comprennent et qui a une très grande signification. Donc d'accord, j'admets qu'il vaut mieux aller. Deuxièmement, je sais que tu es totalement désespéré mais le fait d'appeler tous Ijakhis de ce désert n'est pas du tout la solution ! Donc je t'explique, je connais le chemin le plus rapide pour y aller et ensuite aller à la Voleuse. Donc on se calme et on tarde pas !
Sa réplique exaspéra au plus au point Thowind Kil’ Muirt, si du moins c’était encore possible. Elle avait répondu à sa question mais son ton « autoritaire », presque maternel, ne pouvait que l’horripiler davantage. Il avait encore envie de hurler, de lui manifester son courroux, de lui faire comprendre que les dessinateurs sont les piliers de l’Empire et que sous-estimer l’importance de ce qu’il fallait leur révéler n’était pas la bonne solution en ce moment. Jouer les cachottières, insister, lui voiler les informations avec entêtement était tout ce qu’il y avait de plus futile au goût de Thowind. « Je ne voulais pas qu’un dessinateur traîne dans le coin car c’est un endroit mystérieux que seuls les Marchombres comprennent »... Quelle sottes réflexions ! Un endroit mystérieux ! Mais oui Lily, mais sache-le, aussi mystérieux que soit l’endroit, la bibliothèque impériale d’Al-Jeit t’apprendrait qu’aucun d’eux ne peut l’être. Thowind ignorait bien sûr à quel point il était arrogant. La frustration guidait ses pensées... mais il avait au moins compris que crier ne leur attirerait que des ennuis. Il criait donc dans sa tête.
En route vers le Rentaï et l’eau, il n’y eut pas d’incident notable. Peu après que ses escarmouches intérieures eurent cessé, Thowind avait enfin retrouvé un peu de vigueur et d'apaisement. Ayant fait accéléré le cheval de la mercenaire, rattrapant Lily et s’élançant tous deux dans un galop sans doute épuisant pour les malheureuses montures, la traversée des dunes ne tarda plus à s’achever ; on aperçut au loin les contreforts d’une immense structure rocheuse très sombre, contrastant avec l’ocre incessant des milliards de grains de sable. Ils s’y arrêtèrent et Thowind put enfin s’abreuver. L’eau, chaude, n’avait jamais été plus fraîche qu’autre chose dans son gosier asséché si longtemps avide du breuvage pur. Et il se sentit tout de suite bien mieux. Il sentait ses idées se remettre en place, ses projets se réorganiser dans son esprit. Il sentait que tout espoir n’était pas perdu.
Alors que Lily s’était engagée dans une sorte de danse assez étrange sans doute destinée à l’apaisement de soi, notre jeune ami le dessinateur avait décidé de se lancer un peu dans l’exploration du lieu. L’aura que dégageait la montagne jaillie du sable était peu commune, comme une force interne, une puissance que les dieux et les hommes ne pouvaient comprendre. Il avait senti le Dessin, mais dans une forme remaniée, désarticulée, sombre et... mystérieuse. On eût dit un mélange de Rêve et de Dessin... Une source voilée, un cœur inconnu. Jamais il n’avait ressenti pareille variante de l’Art, aussi étrange ; il se jura d’en demander plus à ses professeurs de l’Académie et de fouiller dans la bibliothèque dès qu’il rentrera.
Son désir d'exploration satisfait, Thowind commença à revenir vers la source où Lily l'attendait. Il repoussa un peu de branches de palmiers en sautant au-dessus de petits ruisseaux ou de grosses racines d'arbre. Leur prochaine direction sera la Voleuse. Il s’y rendront ensemble et verront si Symphia et Vivyo étaient bel et bien... tombés dans le gouffre. Il se promit aussi de conter ces péripéties à son amie marchombre, elle devait savoir, et... Sans qu’il n’eût pu le temps de penser à d’autres projets, un sac se referma sur lui et il se retrouva brusquement prisonnier. Dans un réflexe, il voulut plonger dans les Spires ; il n’en eut pas la possibilité, l’accès était... bloqué. Tout simplement bloqué, scellé, barricadé. Thowind connaissait hélas très bien cette entrave. Des gommeurs. Il y en avait à l’Académie aux endroits où le Dessin n’était pas autorisé. Ses prévoyants kidnappeurs avaient emporté des gommeurs. Mais le sac de toile, aussi solide et hermétique soit-il, n’allait pas l’empêcher de prévenir Lily. Rassemblant tout l’air possible dans ses poumons, il ouvrit grand la bouche et se mit à hurler.
-LILY ! LILY ! Viens v...
Il dut s’interrompre, un violent coup de pommeau reçu dans les côtes. Un commentaire hargneux, d’une voix rauque, s’éleva alors :
-Non, mon joli, ta petite copine ne pourra pas t’aider pour l’instant...
-Ouais, rétorqua une autre voix d’homme. On va s’occuper d’elle... à notre manière.
Un quinzaine d’hommes se mirent à ricaner. Quinze mercenaires du Chaos.
[Bonne chance Lily Pense juste à découper le sac pour que je vienne à ta rescousse lors du combat ]
Dernière édition par Thowind Kil' Muirt le Dim 14 Mar - 18:51, édité 2 fois | |
| | | Lily Tiger Nos chers Admins
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| Sujet: Re: Du sable dans les chaussures [Lily - Thowind - Narcissa] Sam 13 Mar - 22:53 | |
| Lily continuait sa danse. Respirant l’air mêlé de sable, se mêlant à lui aussi, elle et le monde ne faisait qu’un. Un ensemble uni qui agissait en parfaite harmonie. Au fur à mesure, ses mouvements devinrent soit plus rapides soit plus lents, en total transe. Mais ne pensait pas qu’elle était coupée de tout ! Loin de là. Le vent lui murmurait, le sable la regardait et elle, elle admirait ce monde si simple mais si complexe. Ce monde si beau et indéfinissable.
Elle se penche, tourne, s’abaisse … s’arrête. Elle est droite, calme. Ses yeux marron presque noirs sont aussi attentifs que son ouïe et le moindre de ses sens. Le vent lui a murmuré quelque chose qu’elle n’espérait pas entendre. Mais que serait la vie si elle était prévisible ? Quinze. Quinze Mercenaires du Chaos souriant d’arrogance … comme tout Mercenaire, quoi ! Thowind était déjà coincer. Elle était trop lente … encore. Cela l’énerva mais sa colère baissa d’un coup. La colère entraîne la défaite, elle aveugle celui qui l’utilise pour gagner. C’est un piège. Le Dessinateur avait un sac sur sa tête et commença à appeler la Marchombre mais un Mercenaire lui envoya un coup de pommeau dans les côtes.
Lily n’était pas des plus sociables. Etre seule n’était pas un problème. Elle fuyait d’ailleurs la foule même si elle aimait si plonger pour passer inaperçu. Mais ne pensait pas qu’elle était égoïste et infidèle. Thowind était pour elle une personne qui l’avait aidé et elle ne supporterait de le laisser tomber. Cela ne lui ressemblait pas. Tout simplement. Elle sortit deux couteaux et les prit un dans chaque main. Sa greffe était forte et utile mais elle la fatiguait. Pas sur le moment, non car elle se sentait libre en l’utilisant mais le contrecoup ensuite était dur.
Elle n’attendit pas.
Coup transversal de la lame dans la gorge, il s’effondre. Coup du plat de la main dans la carotide, elle s’étouffe. Elle s’écarte à gauche, évite une lame, se baisse et arrive près de Thowind. Elle découpe le sac d’un mouvement mais le Mercenaire près d’elle lui envoya sa lame. Le sang coule de son bras qui lui donne un gémissement … Espérons que Thowind pourra maintenant l’aider ! | |
| | | Thowind Kil' Muirt Nos chers Modos
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| Sujet: Re: Du sable dans les chaussures [Lily - Thowind - Narcissa] Dim 14 Mar - 20:31 | |
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Les mercenaires s’avançaient lentement, traînant, bringuebalant, malmenant presque volontairement le sac où l’on avait fourré le malheureux Thowind. Celui-ci s’échauffait, brûlait, bouillonnait de rage. Sa cage de toile était solide, très solide et surtout bien trop étroite. Il ne parvenait même pas à dégainer son sabre pour découper la besace et ses ravisseurs... Et être considéré comme une énorme patate qu’on traînait jusqu’au marché dans un vulgaire sac de paysan ne pouvait que l’enrager davantage. Ayant bu à la source du Rentaï, il s’était apaisé il y a moins d’une heure, mais la façon parfaitement stupide dont il s’était fait capturé le rendait à nouveau hors de lui. Bien qu’abreuvé dans le désert, quoi de plus exaspérant de savoir que l’honneur était touché, qu’il était coincé, incapable et que sa vie dépendait d’une unique alliée, à une contre quinze ? Il refusait qu’elle meure, c’était une amie et une Marchombre de talent. Hors de question d’être celui qui aura causé sa chute. Il priait donc qu’elle le mette hors du sac au plus vite.
Et, soudain, un puissant bruit de croisement de lame se fit entendre. Lily intervenait. Soudain régénéré par sa venue, Thowind se débattit avec une ardeur nouvelle. Il ignorait s’il avait réussi à déranger celui qui le trimbalait depuis le guet-apens ; mais, en quelques secondes, l’on entendit un râle d’homme, puis un cri d’assaut brusquement étouffé et, enfin, une lame finit par transpercer la toile du sac. Thowind n’hésita pas et plongea en avant, dans la lumière abondante, au cœur de la bataille. Il exécuta une roulade, un saut, et ce ne fut qu’en l’air qu’il dégaina son fidèle fleuret. Retombé à terre, enfin armé et prêt à se battre, il courut rejoindre Lily, touchée au bras... Il planta son sabre dans un estomac, esquiva un coup d’estoc, repoussa un poignard avant d’être enfin aux côtés de la Marchombre féline, un peu blessé au bras. Thowind lui accorda un sourire dur, plus proche du rictus que d’autre chose et lui souffla alors, tandis que leurs adversaires, désormais au nombre de douze, se remettaient en garde, prêts à l’assaut :
-Les gommeurs, derrière le trapus au fond à droite. Deux. Tue-les pendant que je fais diversion et écarte-toi. Loin.
Elle acquiesça discrètement et Thowind se redressa, prit un air nonchalant et s’adressa alors aux mercenaires :
-Bravo, bravo. Vous avez été très forts, et très braves. A quinze contre deux, enfin, douze, quand on voit l’état des trois-là –d’un œil presque amusé, il toisa les deux cadavres encore vomissant le sang de la gorge ou du ventre des mercenaires et le troisième homme toussant bruyamment dans un coin, incapable de se remettre- et vous pouvez être fiers de votre embuscade, j’ai été complètement pris au dépourvu ! Mais désormais –il leva son sabre- voyons votre vrai potentiel !
Et sur ces dires, il se jeta sur un mercenaire, lui fit voler son cimeterre à quelques mètres avant de lui offrir un bon grand coup de pommeau qui lui cassa une ou deux vertèbres (« Ton dû, l’ami » s’était dit avec satisfaction le bretteur). S’éloignant d’un saut de la silhouette recroquevillée de son adversaire hurlant de douleur, Thowind choisit de parer l’attaque hargneuse d’un autre soldat du Chaos. Puissant, le coup causa au dessinateur quelques secondes de faiblesse à ne rien faire d’autre que de bloquer la lame, crissant sur le sabre... décroisant les épées dans un grand élan de détermination, Thowind n’avait pas prévu ce qui s’en suivit ; le temps du duel de force avait laissé à un autre mercenaire le temps de lui transpercer l’épaule. Ne pouvant réprimer un cri de douleur, il implorait la Dame d’avoir laissé le temps à Lily d’exterminer les flasques gommeurs... Sinon sa fin était proche. | |
| | | Lily Tiger Nos chers Admins
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| Sujet: Re: Du sable dans les chaussures [Lily - Thowind - Narcissa] Dim 14 Mar - 23:32 | |
| Thowind sortit du sac, roulant à l'extérieur et attrapant dans le même mouvement son épée. Il ratterrit au sol, se relevant d'un bond et attaquant un Mercenaire. Il pourrait l'aider donc. La Marchombre de son côté repoussait une femme armé d'une lance à côté double. Lily l'admettait, elle avait une certaine force mais aussi agilité par rapport aux autres lourdauds. Mais ce ne serait pas suffisant ... Elle se baissa et profitant de sa taille fine et petite pour passer sous elle. Arrivant derrière elle, Lily fit quelque chose qu'elle n'appréciait pas particulièrement : elle envoya sa lame dans un coup diagonal dans le dos de la femme qui s'avança ... s'éloignant de la jeune fille. Il ne faut pas frapper de dos mais ne pas frapper à plusieurs non plus ! Elle était à nouveau près du Dessinateur qui avait l'air plus bretteur d'ailleurs ... Il lui envoya un sourire dur et lui souffla alors que leurs ennemis se relevaient :
-Les gommeurs, derrière le trapus au fond à droite. Deux. Tue-les pendant que je fais diversion et écarte-toi. Loin.
Lily ne répondit pas mais acquiesça rapidement. Elle n'aimait pas aller quelque part, utilisant une diversion. C'était assez lâche mais bon, la ruse est utile face au nombre. Elle entendit Thowind commencer à parler au Mercenaires mais n'écouta pas. Elle sourit. Sourit d'un sourire franc qui paraissait étrange et qui fit soulever un sourcil à la Mercenaire à la lance double. "Comme on se retrouve ! Pas encore partis ?" Lily pensa cela mais fonça en réalité sur son ennemie. Elle avait rangé ses couteaux pour avoir plus de liberté avec ses mains. La lance aurait pu la transpercer mais comme si le temps s'était arrêté sauf pour la Marchombre. Elle écarta rapidement mais en douceur et agilité la lance et envoya son poing dans le ventre qui alla jusqu'à la cage torrasique. Elle n'attendit pas de voir une réaction et continue.
C'est vrai que les diversions c'est tout de même pratique car il n'y avait plus qu'un homme devant elle ... Sûrement celui qui protégeait gommeurs. Elle continua de courir, sauta, s'appuya sur les épaules de l'homme et attérit derrière lui. Elle ne sortit même pas un couteau mais un petit coup de griffe. Les deux bestioles tombèrent, découpés proprement ... dans une marre de sang.
Elle vu alors que le gardien fonçait sur elle et ne rentra même pas ses griffes. Elle les planta dans le torse de l'homme et tourna sa main. Le sang gicla de l'énorme blessure et de sa boche. Lily n'était normalement pas si sanglante mais elle ne voulait pas perdre son temps ... Thowind. Elle devait aider Thowind ! | |
| | | Narcissa Ril' Malrha Expert
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| Sujet: Re: Du sable dans les chaussures [Lily - Thowind - Narcissa] Lun 15 Mar - 21:25 | |
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Narcissa cligna faiblement des yeux. Elle a été battue par une Marchombre et un Dessinateur alors qu’elle était en pleine forme. Elle sentit une goutte de sang sur ses jambes et baissa les yeux pour évaluer la situation. Elle vit des sabots, du sable et du sang. Son sang. Il tombait et s’infiltrait dans le sable. Accompagné de son amour-propre. Elle se trouvait sur le dos d’Eclat de Nuit, son fidèle cheval et soudain, elle n’eut plus qu’une pensée : se venger. Quand Narcissa perçut au loin une voie familière, elle leva la tête :
-Non, mon joli, ta petite copine ne pourra pas t’aider pour l’instant...
C’était Cartère, un de ses anciens professeurs. Surprenant. Mais quand elle entendit Nenvyn, elle retrouva subitement toutes ses forces :
-Ouais. On va s’occuper d’elle... à notre manière.
Elle attendit un instant, guettant le moindre bruit de sorte que l’infime mouvement exécuté puisse être entendu. Puis, un éclat de lame déchira ce silence sans fin. Un suffoquement suivi d’un cri d’agonie se fit entendre. De nouveau le silence puis une voix, forte et assurée :
-Bravo, bravo. Vous avez été très forts, et très braves. A quinze contre deux, enfin, douze, quand on voit l’état des trois-là et vous pouvez être fiers de votre embuscade, j’ai été complètement pris au dépourvu ! Mais désormais voyons votre vrai potentiel !
Cette voix, la même qui l’a insultée et déshonorée quelque temps auparavant. La voix du dessinateur. Celle de ce « Thowind ».
Un fracas assourdissant suivit ce stupide discours. Un craquement d’os et un cri. Souriant en pensant que ce même cri provenait du Dessinateur, Narcissa décida que c’en était fini de jouer la Belle au bois dormant. Elle réussit à attraper une petite dague dans l'un des sacs d'Eclat de Nuit que ses ravisseurs avaient oublié, trancha les liens l'attachant et réussit enfin à se lever discrètement, marcha un peu jusqu’au lieu du combat et se plaça en vue des mercenaires mais hors du champ de vision du jeune bretteur, blessé à l’épaule... Puis elle lança d’une voie calme et assurée :
-Surprise. | |
| | | Thowind Kil' Muirt Nos chers Modos
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| Sujet: Re: Du sable dans les chaussures [Lily - Thowind - Narcissa] Mar 16 Mar - 21:09 | |
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Puis il y eut un éclair. Un mécanisme se débloqua, une libération s’exécuta. La liberté. Oui... Il obtenait à nouveau un accès vers les Spires. L’Imagination s’était rouverte ! L’événement eut un effet de guérison surprenant sur sa plaie béante à l’épaule. Il allait leur donner une bonne correction qui, en plus de les calmer avec efficacité, allait aussi augmenter les rangs des Enfers. Excellent, ma foi ! Que de ravissantes perspectives pour Thowind et son alliée, la rapide et non moins efficace Lily.
Cependant, exactement au moment où il allait plonger dans l’Imagination avec une hargne mauvaise, il entendit un mot fier, satisfait, calme, presque goguenard où une teinte d’arrogance se percevait ; « Surprise ». Exaspérant ! Qui allait encore le déranger pour dessiner, mener à bien son Art et achever une bonne fois pour toute l’affrontement et, ainsi, la totalité de ses acariâtres et chaotiques ennemis ? Bon côté de l’intervention cependant : elle avait attiré avec une unicité déconcertante tous les regards des combattants. Ainsi, pas de contre-attaque quand Thowind fut importuné lors de sa tentative d’entrée dans les Spires ; ses ennemis eux aussi avaient perdu attention sur le combat pour prendre conscience du nouveau venu.
Bien, son entrée avait eu « l’effet recherché » : on l’avait remarqué. Du haut de son petit promontoire, une ridicule petite dague à la main et un air narquois peignant affreusement sa physionomie de jeune gamine, la mercenaire du Chaos, précédemment affrontée et vaincue, revenait après avoir repris conscience et confiance. Confiance ou stupide témérité ? Mais, même si son retour se voulait triomphant, elle ne put troubler Thowind, qui, dans sa fameuse présomption, savait que la victoire était désormais à portée de Spire. Quoique prétentieux soit-il, on ne pourra nier qu’il eût raison en ce glorieux moment. Un mercenaire, grand et musclé, qui semblait d’ailleurs être le meneur de l’assaut, tenta alors de saluer son alliée.
-Narcissa Ril’ Malrha ! Quelle excellente surprise ! Tu arrives à point pour nous m... MmmHmGHMmhH... !
Ses compagnons le dévisagèrent avec stupeur. Il n’avait plus de bouche : à l’endroit exact où devait se trouver ses lèvres, de la peau avait rattaché les deux parties de sa mâchoire, une peau lisse et égale à celle de sa face, solidement dessinée. Un petit avant-goût confectionné machiavéliquement par le malicieux Dessinateur d’Al-Jeit.
-Ferme-la un peu. Et, là, vous tous, écoutez-moi. Ouais, même toi, la petite catin aux cheveux blanc.
Il crut l’entendre protester, mais continua comme si de rien n’était.
-Je pense que vous vous êtes trompés de cible. Vous avez été prévoyants, je ne le nie pas. Mais vous êtes nombreux, et, quoique patauds et parfaitement idiots pour votre guilde reconnue par sa puissance noire et « mystérieuse », je trouve surtout que vous n’en valez pas le coup. Savez-vous qui vous avez en face ? Réellement ? Laissez-moi rire. Lily Tiger –il la montra de la main avec émotion, non loin des cadavres sanguinolents des gommeurs- maître Marchombre, la plus agile, rapide et imprévisible combattante de tous les temps, et moi-même, Thowind Kil’ Muirt –il posa sa main sur le torse dans un grand geste de satisfaction orgueilleux-, Sentinelle en devenir, bretteur formé par l’un des plus grands ; pensiez-vous vraiment que –il retira sa main gauche de la poitrine, et l’éleva en l'air, vide- je n’allais pas user de cela ? –il forma une boule de feu de petit diamètre, en lévitation à quelques centimètres de sa paume- Vous me, vous nous trouviez faibles ? Entendu, entendu... Mais je pense qu’il est temps de conclure. Chers mercenaires... A la revoyure, en enfer. LILY ! DERRIERE LA PIERRE !
Et sur ce, il balança sa boule de feu dans le tas de ses adversaires, puis, sans se préoccuper plus longtemps de ce modeste premier Dessin, s’enfonça profondément dans les Spires, plus profondément que jamais. Son esprit, concentré, affiné, déterminé, surpuissant d’une étrange vanité redoutable, arpenta à une vitesse folle les courants multicolores de l’Imagination, passant entre les incommensurables carrefours de la dimension, fonçant dans l’immensité de l’Imagination avant d’atteindre son but tant recherché. Il avait son Dessin. Epuisante création, déjà exécutée par l’une des plus grandes... Qu’importe ! Qui était le plus grand, maintenant ? Le plus puissant ? Lui ! Thowind Kil’ Muirt ! Et personne d’autre ! Oui ! PERSONNE D’AUTRE !
Une titanesque colonne de foudre éclata au milieu des mercenaires du Chaos. Bientôt suivie par d’autres terribles éclairs multiples qui réduisirent leurs malheureuses cibles alentours en cadavres incendié, réduits en poudre, ou tout simplement désintégrés, toute la puissance de Thowind venait d’éclater dans un fracas assourdissant et une explosion de lumière aveuglante. Toute sa haine venait d’être rejetée, toute sa vanité, sa prétention, sa présomption, toute sa colère, tout son pouvoir l’avait exténué mais il avait atteint son but, dans un paroxysme de destruction. Oui... Il avait vaincu...
Et il s’agenouilla, le regard vide, ses membres vides, son âme sans énergie. Il ne vit que la terre noire et aride, les dépouilles brûlées de ses pitoyables ennemis. Il ne pensait plus à rien, épuisé. Seule comptait la victoire. Oui... La victoire... et la vengeance.
Dernière édition par Thowind Kil' Muirt le Mer 14 Avr - 18:25, édité 1 fois | |
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| Sujet: Re: Du sable dans les chaussures [Lily - Thowind - Narcissa] Sam 20 Mar - 15:33 | |
| Lily continuait son manège, si flou par la rapidité déconcertante de la Marchombre. Si jeune pourtant, elle était tout de même fine et agile. Mais il ne fallait pas faire l'erreur de ces Mercenaires : ne pas se fiez aux apparences. Oh ! Une gamine juste à portée de lame ! A table ! Oui, à table. Coup de coude dans le cou, appui sur sa tête. C'est saute mouton mais en plus facile ... Les moutons, eux, ils fuient devant le danger. Tout avançait bien. Thowind allait pouvoir utiliser le Dessin et il pourrait continuer pleinement leurs Voies. Mais, oh qu'aperçoit Lily : la gamine de tout à l'heure. Gamine ? Oui car la Marchombre lui a laissé une chance de prouver qu'elle n'en était pas une mais là .... Non, il faut pas exagéré. Soyons simplement réaliste ! Une maître-marchombre possédant la greffe et un Dessinateur qui plus est bretteur, tout deux remis d'à plombs ... Non, vraiment ces Mercenaires et l'apprentie là-basne risquait pas de voir le Soleil se coucher se soir. Un Mercenaire à la droite de Thowind fut heureux de l'arrivée de l'apprentie ... mais ne put profiter du moment d'espoir. Bon voyage : Thowind venait de lui offrir sa lame en guise de silence ... éternel. Lily ne réagissa pourtant pas. Le Dessinateur fit un discours. Parler n'est pas le meilleurs moyen de communication ... Le silence du vent parmi les particules de sable rougies par le sang étaient bien plus satisfaisant. Mais ce n'était qu'une diversion. Et ça Lily s'en doutait.Elle envoya ses griffes dans le buste de deux Mercenaires avant de faire un salto arrière pour atterrir derrière le rocher. - Mieux vaut mourir ainsi messieurs ... C'est bien plus dignes. Une boule de feu naissa au creux de la main du Dessinateur qu'un groupe de Mercenaire reçut comme cadeau d'au revoir. Mais ce n'était pas finit. La Marchombre n'avait pas bougé. Le Dessin n'était pas son truc mais elle respectait cet Art. Là, le Dessin lui fit lever un sourcil. Pas mal, pas mal du tout. Un éclair, non, des milliers d'éclairs, éclairant violemment le Désert. Puis, plus rien. Le silence. Un vent sec faisant rouler les grains de sable sur les corps, faisant sécher le sang et mettant un terme à un combat comme pleins d'autres. La Marhombre se relève et vérifie les Mercenaires un part un : prudence et mère de sureté. Ils sont tous tombés, vaincus ... morts ? Non. Il y a encore une autre présence. Thowind est au sol, il s'est vidé. Il y avait de la colère dans son Dessin. Lily n'y connaissait rien mais elle le sentait ... dans la personne elle-même. Elle continue ses vérifications e lui disant : - Vengeance n'est ce pas ? La vengeance n'est rien. C'est ce que l'on m'a appris et j'ai fait tout de même l'erreur. Te sens tu mieux ? Peux être pour l'instant mais la vengeance n'est point bonne, encore plus par celui qui l'accomplie. Elle se tait. Le vent repasse calmement. Soufflant sur l'instant, voulant effacer les traces de ce bout d'histoire. Mais les actes restent bien que le monde change. Lily avait vengé son maître. Il y a peu. Elle s'en voulait. La Vengeance n'est qu'une peur. La peur de n'avoir rien pu faire, la peur de ne rien faire à cet instant. Mais cela n'apporte qu'une chose. La tristesse du passé qui revient à la charge. Comme pour vous rappelez que la vie est bien faible face à l'énigmatique mort. Venger ne sert à rien à part apprendre la vie par son côté dur. Il le faut parfois. | |
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| Sujet: Re: Du sable dans les chaussures [Lily - Thowind - Narcissa] Mer 14 Avr - 18:23 | |
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Le vent du désert soufflait modestement, à peine suffisant pour répandre la fumée d’une destruction effroyable. Un cataclysme odieux d’innombrables vies et d’une petite végétation tropicale. Les feux engendrés par l’impitoyable foudre n'étaient plus que cendre noire. Le Rentaï toisait le massacre de sa haute stature de roc et constatait dédaigneusement à quel point les hommes étaient de pitoyables créatures. Ils peuvent s’aimer, s’estimer, mais seule la haine jalouse se démarque vraiment. Ils se haïssent. Et leurs conflits sont si sots.
Thowind Kil’ Muirt, dessinateur, était le responsable de cette abominable bérézina du désert. Son pouvoir, éclaté avec haine, avait tué. Le sang avait souillé le sable, les palmiers de l’oasis avaient brûlé. Les éclairs avaient zébré le ciel, la Mort avait emporté de nouvelles âmes. Et la Mort s’était bien entourée pour mener à bien ses funestes projets. L’irascible bretteur avait eu une occasion suprême d’assassiner. Les Enfers se sont réjouis.
Il était épuisé. Sa douleur à l’épaule le tenaillait. Agenouillé devant douze cadavres noircis par sa colère, sa vengeance menée à bien lui faisait goûter un relent acerbe. Ils avaient payé, et après ? Une vengeance en engendre une autre et ne ressuscite rien. Elle tue encore plus. Mais Kil’ Muirt ne le reconnaissait pas. Ils le méritaient. Ils méritaient la mort. Ils sont morts. Il était fatigué. Il avait chaud. Puis, il appuya laborieusement son bras sur son genou et, s’aidant difficilement de son sabre, il se leva avec maints efforts. Il contempla alors le cataclysme.
Le soleil, orangé, peiné, préféra se retirer devant de telles niaiseries humaines. Il en avait assez vu. Lentement, il descendit avec résignation vers d’autres cieux. La lumière et la chaleur quittaient peu à peu les lieux. Lily Tiger, Marchombre, passait entre les rangs de cadavres brûlés. Le constat ne se faisait pas que chez les éléments naturels. La femme pouvait aussi voir... et mépriser la virile faiblesse de Kil’ Muirt.
- Vengeance n'est ce pas ? La vengeance n'est rien. C'est ce que l'on m'a appris et j'ai fait tout de même l'erreur. Te sens-tu mieux ? Peut-être pour l'instant mais la vengeance n'est point bonne, encore plus par celui qui l'accomplie.
La colère assaillit à nouveau le jeune dessinateur alavirien. Bien qu’exténué, il profita lâchement que son alliée ait repris la vérification de l’état de leurs ennemis, saisit son sabre et, rapidement, le plaça son la gorge de Lily Tiger. Kil’ Muirt ahanait mais put prononcer d’une voix glacée sa réplique. Sa bouche était très proche des oreilles de la Marchombre.
- Tais-toi, Lily Tiger. Tais-toi. Tu ignores ce qui m’est arrivé, tu ignores ce qu’ils ont fait. Tu en sais si peu. Tu es si jeune, comme moi sans doute, mais... ils ont faits ce qu’ils ne devaient pas faire. Ah ! oui, ils ont assumé leurs actes. Mais eh ! que de vies tombées, hein ! Vois-tu Lily, vous, les Marchombres, vous vous croyez si forts, si sages, mais vous n’êtes autres que des hommes et des femmes égaux aux autres. Quoique qu’a pu dire ton « maître » ou je ne sais qui d’autre, tu aurais tué aussi. TU AURAIS TUE AUSSI, LILY TIGER ! ET TU AS TUE AUSSI ! ALORS... alors... alors que tu n’as pas subi aujourd’hui ce que moi, j’ai subi... Lily, écoute-moi...
Des larmes roulaient en cascade sur ses joues. Il chuchotait désormais.
- Ils ne le méritaient pas. Ils n’avaient rien faits. Nous n’avions rien fait. Rien. Et ils sont venu, ils les ont occis de leurs flèches. Ils les ont tué. C’était les mêmes racailles, les mêmes salopards. Ces bâtards du Chaos ont tué mes parents. Je les ai vengés et j’en... j’en suis fier. Qu’ils partagent la même douleur. Ils étaient innocents.
Thowind lâcha son sabre et s’agenouilla encore sur le corps noir d’un mercenaire, laissant Lily debout sur place. Elle n’avait pas cillé.
-MERDE ! Ils étaient innocents. Innocents. Innocents. INNOCENTS ! On n’avait rien demandé. Rien ! RIEN ! RIEN ! RIEN ! RIEN DEMANDE ! TU ENTENDS, LILY TIGER ? J’HURLE SI JE LE VEUX ! J’ATTIRE TOUS LES MERCENAIRES QUE TU VEUX, J’EN AI RIEN A FOUTRE ! VENEZ, SALOPARDS, VENEZ MOURIR ! Mourir... | |
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| Sujet: Re: Du sable dans les chaussures [Lily - Thowind - Narcissa] Ven 16 Avr - 21:06 | |
| La Marchombre continuait son inspection calmement. Passant entre les corps et laissant sa réplique lancer avec calme mais elle savait. Ses paroles n'étaient rien. Ou presque. Comment un Homme pouvait comprendre des paroles mêmes sages quand la haine est présente. Pourquoi s'attarder à réfléchir, à se poser quand la facilité de la colère par la douleur est plus simple ?
Thowind était devant Lily, devant les morts, devant les corps sans vies, sans âmes ... par sa faute. Il leva sa lame qu'il mit à son cou. Elle y jeta un petit coup d'œil mais ne réagissa pas. Il était en proie à une colère, à un sentiment que ressentent les hommes qui les poussent à se rattacher à se qu'ils ont. Il crie au monde, au ciel, aux autres leur malheur. Voulant se vider de ce poids si lourd et mauvais bien que personne ne pourra repêcher ses poissons hors de l'eau.
Il commença à lui parler, à lui crier son désespoir, sa colère ... sa douleur. Lily le savait bien. Oui, elle ne savait point tout. Qui sait tout ? Mais elle pouvait s'approcher de la vérité. Son maître ne lui avait pas seulement appris, préparer au monde. C'était lui qui était partie la laissant avec ses doutes que toutes personnes ressent à ses moments. Les Marchombres sont bien des Hommes, effectivement. Et l'erreur est humaine. Elle doit l'aider à s'élever, continuer dans la vie en se relevant. Les Marchombres ne sont point sages, ils sont justes attentifs aux choses de la vie et ils les gravissent, ne les évitent pas.
Thowind. Lily ne disait rien, le laissant se vider … si cela lui permet de passer cette épreuve de la vie qui est la mort d’autrui, plus précisément de ses parents. Tsss … Les Mercenaires du Chaos, la jeune Marchombre savait très bien qu’ils brisaient des familles, tuaient des innocents alors qu’ils n’avaient rien fait. Et les Marchombres essayaient de les contrer mais la vie n’est point si facile en Gwendalavir …
Thowind avait enlever son sabre et s’était agenouillé sur le corps sans vie d’un Mercenaire et continuait à resister, à essayer de trouver une raison. Mais il n’y en avait pas. Ce n’était pas parce que les parents de Thowind avaient ou non fait quelque chose qui importait mais de stopper l’agissement des Mercenaires. Lily s’assit calmement sur le sable face au bretteur et lui dit, avec cette voie calme si particulière :
- Oui, tu as raison. Les Marchombres sont des Hommes et je ne dirais point le contraire. J’ai été comme toi à ce moment mais cela me rend encore triste. Il avait tué, il a payé mais moi aussi j’ai payé. Toi à présent tu payes le prix de la mort que tu as infligé avec ton sabre. Ce sabre ne doit pas servir à tuer mais à défendre les innocents comme tes parents. Ils n’avaient rien fait, j’en suis sûr et justement, tu dois faire en sorte de protéger toutes les autres personnes de ce monde qui n’ont rien fait, qui sont innocents. Une lame ne tue pas, elle sauve. | |
| | | Narcissa Ril' Malrha Expert
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| Sujet: Re: Du sable dans les chaussures [Lily - Thowind - Narcissa] Mer 12 Mai - 19:08 | |
| - Oui, tu as raison. Les Marchombres sont des Hommes et je ne dirais point le contraire. J’ai été comme toi à ce moment mais cela me rend encore triste. Il avait tué, il a payé mais moi aussi j’ai payé. Toi à présent tu payes le prix de la mort que tu as infligé avec ton sabre. Ce sabre ne doit pas servir à tuer mais à défendre les innocents comme tes parents. Ils n’avaient rien fait, j’en suis sûr et justement, tu dois faire en sorte de protéger toutes les autres personnes de ce monde qui n’ont rien fait, qui sont innocents. Une lame ne tue pas, elle sauve.
Ce fut les derniers mots que Narcissa entendit avant de reprendre ses esprits. Elle avait deux options. Fuir et laisser ces deux imbéciles continuer à l’insulter de catin et autre méchanceté en se promettant de se venger ou les laisser la massacrer indignement comme ses compagnons mercenaires. La première option était la plus envisageable. Quand elle en aura finit avec ces deux...Non, qu’allait-t-elle s’imaginer là ? Ces deux hypocrites était des combattants chevronnés qui ne lui laisseront pas la vie sauve. Elle allait fuir, très rapidement si possible et avertir ses compagnons et supérieur du massacre. Puis elle échafauderas un plan avec les siens pour se venger et venger les mercenaires qui avait péri. Elle se souvint encore des derniers mots d’Elias, mercenaire sans scrupule qui avait pourtant passé de vie à trépas en un seul coup porté par ce maudit dessinateur :
-Narcissa Ril’ Malrha ! Quelle excellente surprise ! Tu arrives à point pour nous m...
Elle ne pouvait pas se rappeler de l’horrible gargouillement qui avait suivit sa phrase inachevée. Comme toujours, elle mis son plan en place dans son esprit assez rapidement et elle put enfin passer à l’action. Elle allait utiliser le réseau de communication de l’Empire pour prévenir un Mentaï qu’elle avait besoin d’un pas sur le côté. Elle dut aussi préciser qu’elle était au désert des Murmures à l’endroit où les mercenaires spéciaux ont été envoyé. Elle observa un peu la scène qui l’entourait. Le jeune bretteur était agenouillé dans le sable et pleurais. De larmes qui ne parvinrent pas à attendrir Narcissa. Elle s’approcha des deux personnes d’une démarche souple et silencieuse et Ho ! miracle, la marchombre ne l’entendit pas arriver. Et plus elle s’approchait, plus l’excitation de la jeune mercenaire montait. Elle se surpris en train de sourire et pris une grande inspiration. Puis elle lâchât tout sa fureur en une seule et unique phrase :
-TES PARENTS MÉRITAIENT CE QU'IL LEUR EST ARRIVÉ ET TOI, LA MARCHOMBRE IDIOTE, TU MÉRITERAIT LA MÊME CHOSE !
Puis, comme par magie, elle disparut accompagnée à la dernière minute d’un homme à la stature impressionnante. Tout habillé de vert. | |
| | | Thowind Kil' Muirt Nos chers Modos
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| Sujet: Re: Du sable dans les chaussures [Lily - Thowind - Narcissa] Lun 12 Juil - 23:04 | |
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Il avait assez crié. Désormais, personne ne pouvait affirmer le contraire. Sa colère l’avait épuisé et son épaule devait être pansée rapidement. Il perdait énormément de sang, et il était trop faible. Mais un bon côté se dégageait de cet épuisement : sa haine s’était bien dégagée de lui. Une bonne fois pour toute, sans doute !...
Lily Tiger, proche de son compagnon d’arme, répondit doucement à son dernier hurlement de désespoir. Elle était triste mais, depuis déjà la fin du combat, pleine de sagesse.
« Oui, tu as raison. Les Marchombres sont des Hommes et je ne dirais point le contraire. J’ai été comme toi à ce moment mais cela me rend encore triste. »
Elle marqua une légère pause. Lentement Thowind se rassérénait.
« * A ce moment... se répétait-il mentalement. Mais quel moment... ? * »
Mais déjà Lily poursuivait sa tirade.
« Il avait tué, il a payé mais moi aussi j’ai payé. Toi, à présent, tu payes le prix de la mort que tu as infligé avec ton sabre. Ce sabre ne doit pas servir à tuer mais à défendre les innocents comme tes parents. Ils n’avaient rien fait, j’en suis sûre et justement, tu dois faire en sorte de protéger toutes les autres personnes de ce monde qui n’ont rien fait, qui sont innocentes. Une lame ne tue pas, elle sauve.
- Lily, soufflait Thowind dans le silence du désert, tu as raison... encore et toujours raison... si seulement je pouvais partager ta sagesse... »
Il s’interrompit, se mettant à tousser brusquement. Et, sans prévenir, il cracha, contre son gré, une lampée de salive ensanglantée. Il souffrait beaucoup mais désirait continuer plus que tout.
« Mais, dis-moi, qui est cette personne qui... avait tué et qui... a payé ? Je ne vois pas de qui... il s’agit... Raahaah ! »
Son épaule s’infectait et lui paralysait violemment le bras droit. Sa douleur, sans précédent, ne pouvait plus être ignorée ; il avait la main crispée sur la blessure. Les lances barbelées des mercenaires du Chaos ne faisait pas de cadeaux... Et encore ! il avait eu de la chance que celle-ci n’ait pas été agrémentée d’un poison mortel.
Cependant, il ne put encore recevoir les conseils ou l’aide de Lily ; une nouvelle intervention l’en empêcha. Ce fut si brusque qu’ils ne purent faire le moindre geste.
« TES PARENTS MÉRITAIENT CE QUI LEUR EST ARRIVÉ ET TOI, LA MARCHOMBRE IDIOTE, TU MÉRITERAIS LA MÊME CHOSE ! »
Thowind ne voyait les choses que d’un regard flou, désormais, mais il savait prestement que la source de cette haineuse exclamation fût la petite mercenaire présomptueuse de l’ancien combat. Il la croyait morte après l’orage. Et, aussi vite que Narcissa Ril’ Malrha était apparue, un mercenaire drapé d’une cape verdâtre saisit son épaule et ils s’évanouirent dans la nature. Thowind n’était même pas parvenu à s’énerver. Il riait bien d’elle dorénavant. S’il arrivait encore à rire avec les assauts fulgurants de la douleur de son épaule.
« Ignorons-la, Lily... Ce n’est qu’un moucheron... Par contre... tu peux faire quelque chose pour – ah ! – ma blessure ?... Tiens, je pense que l’eau de la source du Rentaï n’est pas.. trop sale... »
Il était parvenu à se relever à nouveau et, après avoir repoussé la dépouille noircie du mercenaire ayant supporté le poids de ses genoux pour la dernière fois, il avait déchiré son beau vêtement alavirien souillé par le sang. Sa blessure, sale et béante, s’ouvrait à la brise désertique. Tous ces gestes n’avaient pas laissé indifférente la plaie, et encore une fois elle s’attaquait à Thowind comme un rapace impitoyable.
« Aah... je crois que ces mercenaires ne valent tout de même pas les Géants du Septentrion... »
En repensant à cette ancienne quête de gloire vouée à l’échec, une larme roula sur sa joue. Il s’en était sorti, de ce voyage. Et ils étaient nombreux à l’avoir organisé, même après la chute d’Iris Izeur... Et il avait encore ses parents... ses parents... SES PARENTS !
« Lily, je t’en prie... – aïe...– j’ai une requête... pourrions-nous... retourner à la Grande Faille... ? Je voudrais... savoir s’il y a... une chance qu’ils s’en soient sortis... »
Et son maigre espoir avait une bonne raison d’être. Symphia et Vivyo Kil’ Muirt vivaient. | |
| | | Lily Tiger Nos chers Admins
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| Sujet: Re: Du sable dans les chaussures [Lily - Thowind - Narcissa] Ven 30 Juil - 11:47 | |
| [Bon je me lance après réflexion x')]
Pendant qu'elle parlait sa voix se soulevait dans le vent avec les grains de sable, parler de ce passé si pressent la mettait plus que nostalgique ... triste à en pleurer mais plus à desesperer, elle avait passé le cap. Et ce Thowind qui voulait avoir des réponses sur cette épisode de sa vie ... Tsss ... Pourquoi en avait elle parler sous le coup de ce "sentiment transposé". Mais elle ne répondit rien aux questions du bretteur car sa vie pourrait continuer même en ne sachant pas.
Mais Thowind était mal en point et il s'arrêta de la questionner pour lancé un cri de douleur. Son épaule était infecté et il valait mieux la traiter ... Soudain, elle se détourna et se releva d'un même mouvement souple. Un bruit. Il y avait encore un survivant au carnage de Thowind ! Et d'ailleurs ce mercenaire, c'était l'apprentie mercenaire avec qu'ils s'étaient battus il y a quelques heures et qui avait embarqué ... "Toujours sauver ceux dans le besoin" on veut bien mais évitez avec les Mercenaires ....
Lily avait rangé ses griffes et s'arma de nouveau en faisant glisser ses deux lames de ses manches dans ses mains. Cette foutue mercenaire allait rapidement les laissés et une bonne fois pour toutes car elle était vraiment trop présente aux goûts de la Marchombre ... Surtout qu'elle en redemandait !
- TES PARENTS MÉRITAIENT CE QUI LEUR EST ARRIVÉ ET TOI, LA MARCHOMBRE IDIOTE, TU MÉRITERAIS LA MÊME CHOSE !
Elle était au courant pour les parents de Thowind donc ... et puis si dans l'idéologie de Lily il faut détruire le Mal, elle doit démanteler les Mercenaires du Chaos. Donc éliminer cette "chère petite" mercenaire. Elle s'approcha prêt à bondir quand soudain apparu un homme habillé de vert, sous cape et capuche. Pas sur le côté. Posant la main sur l'épaule de la Mercenaire, ils disparurent. Deuxième pas sur le côté.
Lily pestait. Lâches. Les Mercenaires sont lâches ! Toujours à devoir demander de l'aide à leurs ainés .. Pff ... Les Marchombres se suffisent très bien de leur liberté pour se battre et c'est d'ailleurs elle qui les sauve, les met hors des lois et des possibles.
- Ignorons-la, Lily... Ce n’est qu’un moucheron... Par contre... tu peux faire quelque chose pour – ah ! – ma blessure ?... Tiens, je pense que l’eau de la source du Rentaï n’est pas.. trop sale...
Lily rangea dans un cliquetis unique ses lames jumelles et s'approcha du blessé. Son épaule devait effectivement être soigné. L'eau du Rentaï n'étant pas si loin, Thowind arriva à se mettre debout avec l'aide de Lily. Elle était d'habitude plus du genre à dégommer ceux qu'elle considérait méchant mais n'aidait pas instinctivement les victimes. Mais faire ça ne l'a dérangeait pas plus que ça vu les circonstances ....
Le Dessinateur déchira son vêtement noyé dans le sang qui séchait petit à petit et le duo commença à traiter la plaie. La rincer, la désinfecter, la panser, recoudre peut être ... serait le minimum. Lily sortie d'un de ses sacs le nécessaire : "Ne bouge pas ! Tu peux mordre quelque chose si tu veux mais ne bouge surtout pas." Elle se souvint avoir déjà dut recoudre Iris Izeur, une maître marchombre qu'elle avait plusieurs fois rencontré mais qui n'était plu.
Après avoir correctement enlever les croutes de sang, d'avoir rincé à l'eau et de l'avoir recousu, elle finit par lui mettre un tissu entouré de bandage, peut être trop serrés mais cela empêcherait des problèmes par la suite. Elle se releva et rangea le matériel quand Thowind articula malgré la douleur toujours présente :
- Lily, je t’en prie... – aïe...– j’ai une requête... pourrions-nous... retourner à la Grande Faille... ? Je voudrais... savoir s’il y a... une chance qu’ils s’en soient sortis...
Ils. Ses parents. Elle se détourna sans rien répondre, réfléchissant quelques instants. Oui, dans le fond il y a toujours le faible possible qu'ils s'en aient sortis et il serait stupide de les laisser mourir pour de bon. Mais après, en quoi serait elle réellement utile ? Oh mais quelle imbécile ! Si c'est les Mercenaires qui sont sur l'affaire, il doit encore en avoir dans le périmètre et Thowind, seul et blessé bien qu'ayant l'aide du Dessin ne pourra pas faire grand chose.
Elle s'approcha de son cheval. Poil-Brun hénissa avec joie pour la course prochaine. Il avait trois chevaux mais le dernier devait malheureusement rester là, son état à lui aussi pendant l'orage avait souffert. Lily aimait les chevaux mais était réaliste, il valait mieux que sa tombe soit ici, au repos que courir à en mourir en chemin d'épuisement trop lourd.
- Bon, on y va ? ... Tu veux que je t'aide, j'imagine ! Vu ton épaule ...
Elle l'aida à monter, ça va, il pouvait contrôler normalement sa monture mais espérons que les mouvements du cheval ne soient pas mauvais pour lui. Elle monta souplement sur son ami à crinière et lui murmura des mots d'encouragements, de récompenses pour les efforts donnés. Elle fit trois petits coups de brides : galop, et traversa, se mua avec le sable et le vent. Que c'est bon, les petits plaisirs ! | |
| | | Thowind Kil' Muirt Nos chers Modos
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| Sujet: Re: Du sable dans les chaussures [Lily - Thowind - Narcissa] Dim 8 Aoû - 15:04 | |
| Une fois le soin de sa lancinante blessure écarté de la liste de ses priorités, Thowind commença lentement à reprendre son souffle. Sa douleur avait atteint des taux critiques lors de la désinfection et de la couture, mais désormais, il pouvait affirmer qu’il ne souffrait que très peu. En y repensant, le combat passé lui paraissait vraiment héroïque et, bien que terrifiant et terriblement violent, vraiment digne des plus grandes Sentinelles. Il avait créé un Dessin d’un niveau extraordinaire, en s’appuyant uniquement sur sa Volonté de se venger et de s’imposer... Lily, de son côté, avait approuvé la requête de son compagnon.
« Bon, on y va ? ... Tu veux que je t'aide, j'imagine ! Vu ton épaule ... - Attends une minute... »
La journée avait été longue... et très difficile. Mais il allait pouvoir se reposer, enfin, sur la monture volée à Narcissa Ril’ Malrha, la mercenaire du Chaos. Alors pourquoi ne pas vouloir partir immédiatement ? Un peu plus loin, à terre, il voyait leur troisième monture, la jument grise, hennir de douleur. Elle avait une blessure béante au flanc droit. C’était l’orage de la Vengeance qui l’avait frappée ; elle était désormais incapable de se rendre jusqu’à la grande Faille. Une autre bête innocente, sacrifiée pour sa cause futile et pitoyable... Thowind s’approcha lentement de son corps tremblant, lui caressa sa robe d’argent teintée de vermillon.
« Pardonne-moi, cheval. »
Et il lui enfonça son sabre dans le cou. La jument grise cessa de frémir. Cessa de souffrir.
La pré-Sentinelle se tourna alors vers sa compagne d’armes. Si l’on regardait bien, on pouvait voir une larme rouler sur sa joue.
« Merci, Lily. Pour tout ce que tu fais, pour tout ce que tu as fait et pour tout ce que tu feras. Tu es la plus digne de toutes les Marchombres et de toutes mes compagnes d’armes. »
Et sur ces quelques mots, Thowind se laissa épauler par la combattante féline. Elle l’aida à monter sur le cheval sombre de la mercenaire. N’ayant plus rien d’autre à faire à la montagne du Rentaï, les gourdes pleines d’une eau chaude mais si précieuse, ce couple improbable d’amis, de combattants et de compagnons d’infortune partit droit au nord-ouest, en passant du pas au trot, du trot au galop, chevauchant les dunes de vermeil du désert. Thowind, bien juché sur sa monture, arrivait sans grande difficulté à la diriger dans la même direction que celle de Lily, malgré sa blessure – désormais suffisamment bien pansée pour qu’il parvienne à l’ignorer.
Le voyage dura deux bonnes heures. Lily et Thowind ne parlaient que très peu, préférant tous deux se concentrer sur le voyage et la direction à prendre. Le soleil avait depuis longtemps quitté son zénith et commençait vaguement à retourner dans son inaccessible demeure, à l’Ouest. Le crépuscule approchait, et il sera indubitablement suivi de la nuit.
Puis, au loin, on vit enfin un clair changement dans le paysage. Une grande gorge tortueuse entourée de verdure tranchait la terre en deux partie distinctes, si longue qu’elle atteignait l’horizon, à l’Est, et contrastant avec le paysage désertique si proche. Le gigantesque craquement naturel, ultime frontière entre désert et jungle, abritait la légendaire Voleuse, la rivière protégée par les falaises, qui se jetait à l’extrémité Est de Gwendalavir. La Grande Faille. Thowind sentit son estomac se nouer... Le verdict approchait. Symphia et Vivyo s’en étaient-ils sortis ? Toute la question était là et notre pré-Sentinelle ne pensait pas se sentir capable d’affronter la réponse ultime. Il échangea un regard avec Lily et ils s’approchèrent de la Faille. Inquiet, et sentant qu’ils ne resteraient seuls pas longtemps, il plongea dans les Spires et façonna un de ces Dessins simples qu’il appréciait tant. Mais c’est justement parce qu’il était simple qu’il lui était précieux. Un bouclier alavirien, rouge et or, au blason d’Al-Jeit, solide comme le diamant et léger comme du bois. Thowind avait déjà combattu avec cette arme, qui lui était proche, mais ne s’en équipait que lorsqu’il sentait en avoir vraiment besoin. C’était le bouclier de ses ancêtres, le bouclier de l’honneur des Kil’ Muirt. Thowind descendit de cheval, concentré, et tira son sabre, l’oreille aux aguets. Il entendit au loin des cris d’une dizaine d’hommes et l’on pouvait voir la poussière se soulever. Les cavaliers-archers du Chaos. Les assaillants de ses parents, de retour sur les lieux de leur crime, de nouveau décidés à tuer.
« Lily, nous ne sommes plus seuls. Si mes parents vivent encore, ils vont devoir attendre quelque temps... » Puis il lui sourit, fit un moulinet avec son sabre et mit son bouclier en place. « Prête pour faire comprendre une bonne fois pour toute aux mercenaires leur erreur ? Prête pour un dernier combat ? » | |
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| Sujet: Re: Du sable dans les chaussures [Lily - Thowind - Narcissa] Ven 13 Aoû - 22:25 | |
| Lily cavalait au côté ou plutôt devant Thowind. Avant de partir, il avait voulu s'excuser auprès du cheval de vive voix. Pour Lily la pensée était bien plus forte, et se laissant emporter par le vent, vers le ciel où il irait galoper dans quelques temps ... Mais cela fut immédiat, car il mit fin au jour de la bête. La Marchombre avala sa salive. Elle ne savait se qui aurait été le mieux mais elle préféra ignorer cet acte du mieux qu'elle put. Et il se tournait alors vers elle, cette dernière le regardant sans comprendre. Une larme coulait sur sa joue du dessinateur. Elle l'avait regardé d'un regard où se mêlait surprise, incompréhension et essayant de trouver la raison. Il lui avait dit alors :
- Merci, Lily. Pour tout ce que tu fais, pour tout ce que tu as fait et pour tout ce que tu feras. Tu es la plus digne de toutes les Marchombres et de toutes mes compagnes d’armes.
Elle répondit directement, mais toujours avec calme bien qu'on sentait qu'elle était sûre et forte :
- Thowind Kil' Muirt. Je n'ai pas envie d'un merci. Je fais de ma vie ce qui me semble juste. Le fait que je t'aide n'est tout de même pas un déplaisir mais je souhaite que cela reste une aide commune car en réalité j'ai été un peu trop prétentieuse à mon goût de croire que deux Mercenaires dont un Mentaï ne pouvait rien faire contre moi. Tu m'as aussi sauvé et maintenant je vais t'aider pour tes parents car des Mercenaires il y en a encore et j'espère qu'il y en aura pas toujours ...
Elle n'avait rien ajouté, l'avait aidé à monter sur son cheval et il était partit. Glissant sur le vent, plonger dans les vagues de sables, le soleil tombant peu à peu qu'ils se rapprochaient de leur but. Les rayons chaud du soleil baissait et le voyage pour eux et leur chevaux se faisait plus doux ... mais la fatigue se faisait sentir tant pour les bêtes que pour Thowind. Avec sa blessure bien que pansé, il serait désavantagée et la Marchombre profitais du voyage pour se restaurer à sa manière, sur un cheval en plein désert.
Deux heures. Leur voyage peut paraître long mais pour atteindre les environs de la Grande Faille cela ne l'était pas temps. Il avait pu être éprouvants, dans peu de temps, leur combat serait rude ... à moins qu'il n'y est plus de Mercenaires car plus de parents ... La jeune femme chassa cette idée ... et elle avait raison ou plutôt Thowind avait raison car il avait eu de l'espoir, ce qui est essentiel dans cette vie de tourments.
Ils virent peu à peu le changement de paysage. La végétation devint peu à peu plus dense et ils ralentirent en s'approchant de la Faille qui séparait les deux rives de la Voleuse, en bas ... Lily sourit devant cette immensité qu'elle n'avait pas vu depuis quelques temps mais qui l'impressionnait toujours comme beaucoup d'autres merveilles de la nature. Le Dessinateur semblait plus tendu, en approchant de la vérité. Il échangea avec la Marchombre un regard pleins de significations et ils s'arrêtèrent.
Thowind semblait utiliser le Dessin déjà car un bouclier au sceau d'Al-Jeit apparu à son poing mais qui n'impressionna pas la Marchombre : pourquoi un bouclier si la vitesse suffit à parer ? Il descendit armé aussi d'une épée et écouta tout comme la jeune femme. Elle entendit distinctement des cris d'hommes : de Mercenaires sans aucun doute. Il affirma les pensées de la Marchombre, disant que ses parents devraient attendre ... le temps que le duo fasse le ménage pour les sauver.
Car oui à présent, c'était évident. Lily les connaissaient ces foutus Mercenaires, ils rodent autour de leurs proies pour en attirer d'autres. Pas que ça marchait mais ils se devaient de sauver le couple et parents de Thowind. Ce dernier fit un moulinet avec son épée et souri, déterminé avant de lancer à Lily qui était descendu agilement du cheval :
- Prête pour faire comprendre une bonne fois pour toute aux mercenaires leur erreur ? Prête pour un dernier combat ?
- Prête à sauver des vies. On y va.
Ils attachèrent leurs chevaux et Lily s'arma. Elle avait son duo de lames toujours dans ses manches, ses griffes toujours rétractées et prêtent à attaquer en cas de nécessité dans ses mains ... et ses années de pratiques au corps à corps sans armes, son corps possédant souplesse et rapidité étant son plus grand allié. Elle rajouta tout de même trois couteaux : un dans sa botte et deux à sa taille. Elle sentait qu'elle utiliserait ses derniers plus comme projectiles qu'armes au corps à corps.
Le duo fin prêt -ou plutôt la Marchombre vu que le Dessinateur était déjà lourdement paré, ils s'approchèrent de la Faille, sans bruit mais avec rapidité. Il fallait qu'ils arrivent le plus tôt possible pour éviter des souffrances inutiles. Lily ne faisait plus trop attention à son compagnon à présent. Pas qu'elle l'oublia mais elle savait qu'il serait très bien se débrouiller seul. Elle avançait à pas lents, sans un bruit, se glissant dans les ombres et buissons et osbervant la rive de la Faille où ils étaient. Ses yeux brillaient de détermination, apparaissant en fente, tels les iris d'un chat : le sang allait couler ... mais ceux de quelques meurtriers pour sauver bien plus d'êtres innocents.
Les voix se faisaient de plus en plus entendre et Lily actionna déjà ses lames dans un cliquetis. Mieux valait justement être un peu plus loin pour ne pas tout de suite attirés. Il y avait déjà un dizaine de gardes et ils devraient s'en occuper. Un à un ... Et elle était déjà un peu trop près car le cliquetis attira le garde le plus prêt d'elle. Il s'approcha de sa cachette mais il ne semblait pas méfiant car il se détourna ... avant de mourir. La Marchombre s'était glissé derrière lui et sa lame venait de lui couper la gorge, sans un bruit de douleur : mort trop vite. Elle se recula dans l'ombre avec lui et le laissa là.
Plus que huit dans son champs de vision proche ... de l'autre côté, il y en avait aussi une dizaine. Ils ne pouraient les avoir ceux là et ils devraient faire vite. Occupons nous déjà de ce côté ! Ces gardes allaient remarqués leur mort ... Elle se tourna vers son allié et espéra qu'il n'agirait pas. cette dernière avait expliqués à Thowind avant d'avancer vers la Faille :
- Je sais que tu es aussi Bretteur en plus de Dessinateur mais je préfère que tu gardes ton énergie pour le gros du groupe, en bas. Je peux facilement éliminé quelques gardes sans bruit et il serait préférable que nous attaquions sur la plage de la Voleuse à deux aidé de ton Don ... pas en haut.
Elle ne l'avait pas laisser ajouter quelque chose et espérait qu'il suivrait ses consignes plus que conseil ... Oui elle se connaissait. Elle était solitaire et indépendante. Si elle passait un combat avec un allié, elle aimait qu'il fasse comme elle le souhaitait, cela se passait bien mieux ... Et puis, il avait voulu qu'elle soit appas -se qu'elle déteste- elle avait bien le droit de faire ce qui lui plaisait .. Grr .. Pas d'ordres.
Elle tira le couteau de sa botte et visa pendant un millième de seconde sur le deuxième garde le plus proche au milieu de son front, laissant couler du sang mais pas tant car elle avait en quelque sorte stopper l'écoulement. Il s'écroula dans un bruit sourd devant l'horreur de son voisin encore en vie. Ce dernier s'agenouilla près de son ami. Horrifié, inquiet même, il regarda autour de lui d'où pouvait provenir cette attaque. Les autres gardes allaient se ramener et elle devrait faire vite ! Le garde survivant sembla se rendre compte de l'absence du premier garde et se releva en disant à son ennemi invisible :
- Vous avez tué mon ami, vous allez mourir. Montrez vous lâche ! -Lâche ?Lily sortit de sa cachette ne supportant pas qu'on la traite ainsi et puis se n'était pas si grave de se montrer à présent ...Vous êtes plus lâches que tous sur cette terre .. Mercenaires, peuh ! Vous allez mourir comme vous le méritez ... - Mourir ? Ahaha ! Moi ? Mais on m'a placé garde car je suis le meilleur du groupe ... Et surtout face à une fille ... Aucune chance.
Lily n'ajouta rien et se précipita vers le garde qui bien qu'ayant une lourde, solide et tranchante épée, cette dernière n'était pas encore sortie par rapport aux lames de la jeune femme. Ce dernier sortit enfin sa lame mais elle était trop rapide. Son coup l'évita malgré sa force et elle profita que l'épée était baissé pour lui enfoncer son duo de lames dans le haut du buste avant de les ressortir en descendant ses bras. Poum. Il était à terre, de grosses blessures se révélant sous son habit déchiré et souillé de sang ... Tout comme, un peu malgré son recul, celui de la Marchombre. Elle déclara à cet homme bien que sûrement déjà mort :
- De une je ne suis pas lâche. De deux, les filles ne sont pas des êtres inférieurs : la preuve et elles méritent le respect bien plus que des pourritures comme toi. Et enfin ... Si c'est toi le meilleur on va facilement exploser la tête de tes petits copains. Elle fit une pause. Si l'autre était réellement ton ami, tu aurais dut mieux le défendre et ne pas agir du côté du mal.
Elle essuya ses lames sur l'habit du mort et regarda en direction des autres gardes. Trois à sa gauche et quatre à sa droite. Elle se releva et regarda droit devant elle pendant qu'un des Mercenaires fonçait sur elle armé d'une lance ... puis soudain elle recula, laissant passé l'homme devant elle. Elle avait rangé de nouveaux ses lames mais ce n'était pas si grave. Elle attrapa et l'attira vers lui avant de retourner la lance dans son buste. Elle n'attendit pas plus.
Débloquant ses griffes -bien plus pratiques- elle attrapa le poignet d'une femme au sabre aiguisé et lui tordit la main gauche en y enfonçant ses griffes. Le sabre lâché, elle tira sur le bras, vers sa propre gauche juste au moment où la femme se prit une flèche dans le haut droit. Mouai, finalement les boucliers c'est pas si mal ... Elle lâcha la femme et récupérant le sabre, le fit tournoyer pour avoir un minimum d'espace -en attaquant comme même- et la retourna pour l'enfoncer dans le ventre d'un autre possédant un sabre aussi. Les trois autres : morts.
Les quatre qui venaient de plus loin n'étaient plus si loin à présent. Elle récupéra le deuxième sabre. Elle préférait les petites armes mais elle voulait s'entraîner aux plus grandes lames : savoir utilisé tout et n'importe quoi ... enfin dans la mesure du possible. Elle n'attendit pas qu'ils arrivent et decroisa d'un coup la croix de lames qu'elle formait, faisant reculer les deux femmes. Un peu plus loin, il y avait deux archées : c'est le genre pas pratique au corps à corps. Elle fit un croche patte à comme pour la rattraper, se glissa sous elle ... mais l'empalant dans un de ses sabres. Encore du sang...
Elle laissa le sabre de sa main gauche et se mit en garde devant l'autre Mercenaire, tenant le sabre à deux mains telle une batte : et le combat commença. Jusqu'à maintenant, la Marchombre avait enchaîné sans être réellement face à une défense, or la femme rousse en face d'elle avait paré son coup. Elle se regardèrent intensément avant de lancer une parade en même temps. Elle se défendait bien et Lily avait du mal a réellement la touché pour qu'elle soit à terre. Ce que la jeune femme blonde avait écartée c'est qu'ils y avaient des archés derrière elle ... bien que tranquille, capable de tirer .. juste. Lily voulu bouger mais l'autre l'en empêcha de son épée.
Tchaaa .. La flèche visa le bas de son dos à gauche au lieu d'un peu plus haut, là où trônait un organe vitale ... mais ce n'était pas non plus indolore. La jeune fille sera les dents et cela permit à l'autre de se relâcher. D'un coup, Lily se releva et lui lança un coup en diagonale de l'épaule droite à la hanche gauche. Toutes deux tombèrent à genoux mais la Marchombre moins longtemps. Elle se dirigea vers les feuillages, un peu plus sûr et retomba. Elle souffrait pas mal et le sang coulait à travers son habit déjà pas mal arrosé.
Elle décompta trois avant de s'arracher la flèche dans un cri sourd lui arrachant des larmes de douleurs. Elle déchira sa manche pour entourer son buste et donc son dos avant de serrer très fort un double nœud. Personne n'est invincible, personne ne peut tout éviter ... mais vu que Thow était déjà mal, si elle aussi était blessée... le duo était mal partit !
*D'ailleurs, où est Thowind ?* se demanda la Marchombre en regardant vers la Faille.*Il va falloir descendre mais, même si on évite les attaques proches, il a l'air d'avoir pas mal d'archées ... surtout en face ....* | |
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| Sujet: Re: Du sable dans les chaussures [Lily - Thowind - Narcissa] Mar 31 Aoû - 15:24 | |
| « ...Prête à sauver des vies. On y va. »
Une fois leurs montures attachées à un petit arbre aux branches séchées, ayant poussé à même le sable, Thowind et Lily entreprirent de débuter la chasse aux mercenaires avant que les archers-cavaliers ne parviennent jusqu’à eux. Le bretteur d’Al-Jeit regarda attentivement sa compagne d’arme sélectionner, dégainer et replacer ses armes. La Marchombre avait un style très différent de celui du bretteur. Comme la grande majorité des arpenteurs de la guilde de l’Harmonie, elle n’avait pas de sabre, pas d’armure, pas de Dessin à disposition ; juste son talent, sa vitesse, ses courtes lames et son étrange pouvoir : sa greffe, des griffes d’argent incrustées dans ses doigts. Notre pré-Sentinelle se faisait souvent attentif au style des individus pratiquant un art de combat dissemblable au sien. C’était quelquefois par pure curiosité, sans qu’il ne s’y intéresse réellement, mais il lui était déjà arrivé que ces analyses lui sauvassent la vie. « Il faut toujours savoir trouver la faille dans les préférences de celui d’en face », disait le sage maître Barahir Til’ Illïen. « S’il favorise la vitesse, comme Eryndel la Faëlle, attends le bon moment puis coince-le. S’il favorise la puissance, comme Cuian l’Aline, attaque-le sans tarder. S’il sait manier les deux, ce qui est rare, surprends-le. Tu dois d’abord considérer ton adversaire et frapper là où ça fais mal. Avant toute chose, surveille son armement, puis jauge-le en restant défensif. » Et le frontalier rompu aux combats avaient entièrement raison. C’était une base primordiale dans tout affrontement... Ne jamais sous-estimer un style de combat. Bien entendu, Thowind n’allait probablement jamais devoir se mesurer à Lily Tiger dans un combat à mort, mais il risquait fortement d’être mis à l’épreuve, au moins une fois dans sa vie, face à un ennemi maîtrisant un style côtoyant le sien. Mieux valait donc décoder les coups d’un allié que de se mourir bêtement sous les mêmes coups, lancés par un hostile adversaire !
« Je sais que tu es aussi Bretteur en plus de Dessinateur mais je préfère que tu gardes ton énergie pour le gros du groupe, en bas, lui avait-elle dit. Je peux facilement éliminer quelques gardes sans bruit et il serait préférable que nous attaquions sur la plage de la Voleuse à deux aidé de ton Don ... pas en haut. - D’accord. »
Lily s’était donc équipée à sa manière ; vive, redoutable et mortelle. Ses poignards et ses dagues, armes de lancer pour la plupart, avaient toutes trouvé leur place dans ses poches mais, apparemment, elle ne recourait pas à l’arc et aux flèches. L’arc était un allié précieux à la portée légendaire, et n’était composé que d’un bout de bois courbé et d’un fil de nylon tendu. Les flèches, elles aussi très légères, plus encombrantes peut-être, étaient de redoutables dards impassibles et inévitables. L’arme favorite des Marchombres, que la féline compagne d’arme de Thowind préférait ignorer. Cela n’avait pas choqué notre pré-Sentinelle au sens propre du terme mais il se serait attendu, au moment présent, qu’elle s’équipe de l’arc pour décimer un grand nombre de mercenaire à distance, ce qui aurait été plus simple que de les égorger un par un ou de gaspiller des poignards de lancer. Thowind, lui, n’hésita pas bien longtemps et se servit sans plus attendre dans la sacoche attachée à la monture de Narcissa Ril’ Malrha. Il savait tirer à l’arc par éducation, mais n’était pas un archer extraordinaire. Il parvenait tant bien que mal à atteindre une cible à quarante pas, ce qui était déjà satisfaisant. Evidemment, il favorisait le corps à corps mais le tir à l’arc lui apparaissait comme un précieux allié au moment présent. L’armement de Thowind se résumait ainsi : un carquois d’une vingtaine de flèches et un arc simple accrochés au dos, son fidèle sabre à la ceinture et le bouclier d’Al-Jeit étincelant bien serré dans sa main gauche. Le bretteur analysa avec précaution son propre attirail, une dernière fois, et se considéra fin prêt.
Ce duo improbable entreprit de se diriger vers la Faille. Se faufilant entre les ombres et les buissons desséchés d’un pas souple et rapide, Lily progressait avec rapidité et discrétion, sans attirer l’attention. On ressentait une longue expérience dans chacun de ses déplacements ; l’expérience marchombre. Thowind la suivait avec difficulté, bien plus lourd et pataud que la si légère arpenteuse de la guilde : tandis que Lily filait entre les obstacles avec une aisance déconcertante et cela sans produire le moindre son, le bretteur alavirien écrasait branchage sur branchage, renversait cailloux et petits galets et enchaînait les collisions de ses bottes contre les innombrables mottes de sable ou de terre jonchant le sol. Malgré la capacité de discrétion de la pré-Sentinelle quasiment nulle, ils se devaient d’atteindre en silence le rebord de la Faille et établir un rapport exact de la situation. Repérer et identifier les charognards, encore à traîner autour de leurs victimes, espérant le retour de leurs comparses, telle était la mission de Thowind Kil’ Muirt et de Lily Tiger. Les espoirs des mercenaires de retrouver de nouveaux adversaires à agresser n’étaient pas infondés, mais le scénario sera bien différent. Les chasseurs devenaient proies et les proies chasseurs... Dès qu’ils eurent entendu les premiers bruits de conversation, Lily et Thowind s’étaient « confortablement » installés en retrait, cachés dans de gros buissons verdâtres adjacents à la falaise. Thowind sortit son arc et encocha une flèche, comptant les mercenaires présent sur la plaine : huit, neuf, dix. Ils allaient devoir se débarrasser d’une dizaine de soldats du chaos en hors d’œuvre. Lily tira ses lames dans un cliquetis discret et Thowind tendit son arc, cependant... il y eut un imprévu. Sans le vouloir, ils avaient attiré l’attention d’un garde, le plus proche d’eux pour être précis. Déjà s’approchait-il avec suspicion, et déjà Lily se mettait en position. Thowind, lui, avait rangé sa flèche remit son arc dans son dos pour poser la main sur le manche de son sabre. Il n’eut pas à dégainer. Le garde, peu méfiant, s’était détourné, et Lily saisit immédiatement l’occasion, trop belle pour être laissée de côté. Elle égorgea le mercenaire qui tomba sur le coup, mort sans avoir souffert ni, surtout, sans avoir donné l’alerte. Un de moins.
Thowind s’apprêta à reprendre son arc tandis que Lily dissimula la dépouille encore chaude dans les buisson. Soudain, la Marchombre se tourna vers lui et lui lança un regard plein de signification. Quelque chose comme... « Si tu m’utilises comme appât, je t’égorge » ou « Tu tâteras de mes griffes si tu espère obtenir quelque chose de moi à nouveau » ou encore « Chacun de son côté, (je te fais confiance). »
Sur ce, elle tira un petit couteau de lancer de sa botte et troua le front d’un second mercenaire. Son compagnon, présent non loin, tremblant de rage à la vue du cadavre de son ami, lança d’une voix terrible :
« Vous avez tué mon ami, vous allez mourir. Montrez-vous, lâche ! - Lâche ? s’écria Lily en sortant de sa cachette. Vous êtes plus lâches que tous sur cette terre .. Mercenaires, peuh ! Vous allez mourir comme vous le méritez... »
Thowind écarquilla les yeux de stupeur en la voyant s’approcher du mercenaire d’un pas menaçant. Son petit honneur risquait de lui coûter cher. « Lily, arrête ! Il va attirer tous ses petits copains et tu vas y passer ! »
« Mourir ? Ahaha ! Moi ? Mais on m'a placé garde car je suis le meilleur du groupe ... Et surtout face à une fille... Aucune chance. »
Bien entendu, il faisait une grave erreur en s’affirmant invincible face à Lily Tiger, mais Thowind s’inquiétait vivement pour le sort de sa compagne d’arme. Il suffisait que le mercenaire donne l’alerte pour qu’elle finisse morte sous des dizaines de flèches en moins d’une minute... Et elle n’avait pas de protection contre ce genre d’assaut, elle.
Soudain, il y eut un bruit de lame dégainée, quelques gestes, un cri de douleur et en une poignée de secondes, le mercenaire gisait à terre, le sang dégoulinant de son buste.
- « De une je ne suis pas lâche. De deux, les filles ne sont pas des êtres inférieurs : la preuve ; et elles méritent le respect bien plus que des pourritures comme toi. Et enfin ... Si c'est toi le meilleur on va facilement exploser la tête de tes petits copains. Elle fit une pause. Si l'autre était réellement ton ami, tu aurais dû mieux le défendre et ne pas agir du côté du mal. » C’était bien parlé, évidemment, mais elle allait attirer l’attention, ce qui était entièrement à l’opposé du plan. Ils n’en avaient tué que trois jusqu’à présent... Thowind encocha une flèche et banda son arc sans plus attendre, se mit en position et attendit. Il n’eut pas à patienter, de toute manière.
Sept gardes vinrent à la rescousse des morts et entreprirent d’encercler la malheureuse Lily. L’un d’eux se précipita sur elle, une lance en avant ; lance qu’esquiva la Marchombre en lui transperçant au passage la chair de ses redoutables griffes d’argent. Bien que Thowind considérait sa cachette actuelle digne des combattants les plus lâches de l’histoire de Gwendalavir, à force de rester planqué dans les buissons, il avait déduit que son abri de fortune lui offrait une capacité de tir sans précédent. Aussi décocha-t-il une première flèche, qui transperça le buste d’un mercenaire et en tira une seconde, qui passa à côté de l’oreille d’un deuxième. Il n’allait pas beaucoup aider Lily en ratant la moitié de ses cibles.
« Ouais, laisse tomber, Thow’. Tu es un archer pitoyable. »
Et sur cette pensée, il jeta son arc et détacha son carquois, les abandonna sur le cadavre sanguinolent du mercenaire et tira son sabre en sortant à l’arrière du buisson. Bien mal lui en prit. Le malheureux Dessinateur glissa alors sur un petit tas de gravillons et perdit l’équilibre, se retourna à la dernière seconde et vit, horrifié, qu’il allait tomber dans... la Grande Faille ! Il l’avait complètement oubliée ! Le buisson avait poussé juste à la frontière du canyon ! Il crut bien que sa vie allait se terminer ainsi, au fond du ravin gigantesque, aussi stupidement, sans avoir pu sauver Lily et voir si ses parents... Il se sentit chuter... Lorsque soudain, une racine miraculeuse lui accrocha la botte alors qu’il allait se fracasser le crâne sur la plage de galets, des dizaines de mètres plus bas. Il serrait encore le manche de son sabre en main et entreprit sans plus attendre de le planter dans la terre pour s’en servir d’appui. La lame s’enfonça sans difficulté (Dieu merci !) et le bretteur se cramponna au manche ouvragé, sachant prestement que sa vie allait reposer sur la solidité de son arme. Son bouclier, encore présent, l’handicapait mais il refusa de s’en débarrasser. Il parvit à saisir la paroi de la Faille et commença à escalader approximativement le ravin. Son second pied bien appuyé sur une pierre accrochée à la paroi, il tira son sabre et trancha avec respect la racine lui ayant sauvé la vie. Ses deux jambes libérées, il lui suffit alors de remonter avec précaution sur la terre ferme... Avec quelques efforts qui lui tirèrent un cri de douleur : son épaule n’était pas encore complètement cicatisée... Mais il était hors de danger pour le moment. La pré-Sentinelle sentait son cœur battre à tout rompre et il haletait comme un taureau déchaîné. Il avait failli mourir à cause de son manque d’attention stupide.
...Et maintenant ? Où était Lily ? Thowind regarda l’affrontement, ou du moins ce qu’il en restait.. Il avait dû rater quelque chose. Deux femmes mercenaires se relevaient avec lenteur, hagardes, semblant chercher quelque chose ou quelqu’un... Lily ! Elle s’était échappée... De plus, Thowind pu voir deux archers en retrait qui le surprirent à leur tour avec horreur. Il encochèrent chacun une flèche en hurlant quelque chose aux mercenaires. La bataille commençait pour la pré-Sentinelle.
Sans plus attendre, Thowind se jeta sur les soldates du chaos, éberluées. Il en cogna une de son bouclier, et transperça la seconde de son sabre sans la moindre pitié. D’un bond en arrière, il arracha l’épée de la chair et se retourna promptement. Les archers tirèrent. Il parvint à parer la première flèche de son bouclier, sans difficulté, et à stopper la seconde de son sabre. Un sacré exploit qui ne put être exécuté que grâce à un précieux réflexe. Thowind courut vers les archers et, d’un large coup d’estoc, trancha le buste du premier et effleura la second qui ne tarda plus à abandonner l’arc pour tirer le sabre. Trop tard : Thowind avait déjà cogné le pommeau de la sombre arme d’un puissant coup de pied. Le mercenaire, troublé, n’arriva pas à conserver sa lame en main et Thowind lui enfonça la pointe de son fleuret dans le cœur. Il se retourna immédiatement et fit un rapide résumé de la situation actuelle. Lily est cachée quelque part. Il y a un, deux, trois, quatre, cinq, six, sept, huit, neuf mercenaires tués. On retient, pour le moment, une unique survivante ; la mercenaire qu’il avait frappé de son bouclier. Elle avait un sale bleu au visage mais était en capacité de parler. « Où est la Marchombre ? jeta Thowind avec colère en lui pointant sa lame sanguinolente sous la gorge. Parle ! - Bui... buissons... »
Et elle s’évanouit. Thowind la relâcha et appela sa compagne d’arme.
« Lily ? Lily ! Tu vas bien ? On va descendre dans la Faille, tout de suite, sinon on va avoir leurs renforts sur le dos ! Lily ? »
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| | | Lily Tiger Nos chers Admins
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| Sujet: Re: Du sable dans les chaussures [Lily - Thowind - Narcissa] Sam 23 Oct - 23:07 | |
| [Thowind .... Cela fait presque trois mois que je n'ai pas répondu ... pas rp tout simplement. Je suis désolé pour cela, les cours me prennent beaucoup de temps et je suis en pleine réflexion sur mon personnage ... Je pense suivre ton exemple et après ce rp dans l'histoire de Lily lui faire une évolution =)
Mais pour revenir à cet rp : j'y ai répondu tout de même ! Merci d'être patient avec moi ... Ça craint comme même un peu par rapport à mon rôle d'admin >_<]
Elle venait de s’enlever une flèche du dos sans un hurlement significatif. Si elle avait été une personne « normale » de une : elle n’aurait pas osé s’arracher du corps l’arme ensanglanté et de deux : si ça avait été le cas, elle n’aurait pas tenu éveillé aussi facilement. Mais pour sa chance ou son malheur, Lily Tiger était une Marchombre dont les convictions pouvait se rapporter à « Quand on veut, on peut » comme tenir en forme après une blessure comme celle-ci.
Oui, elle était plutôt bien consciente et elle analysa rapidement la situation en jetant un coup d’œil de l’autre côté de la Faille : elle put admirer ce qu’elle craignait. Des archers et autres Mercenaires étaient prêts à en découdre et l’apparition du duo n’avait pas eu l’air de les calmer. La Marchombre entendait Thowind qui la cherchait et au lieu d’attendre qu’il s’approche, elle sortit à son encontre … ou plutôt l’attrapa de force par le bras pour qu’il la suive.
S’étant mise accroupie pour avoir plus d’impulsion debout, elle put partir assez rapidement vers la fente énorme. Là, oui vous avez le droit de penser au fait que c’est totalement suicidaire mais cela ne perturba pas la jeune femme … ou du moins pas plus. Le duo était à présent déjà blessé et extenué face à des gardes armés jusqu’aux dents donc un peu plus, un peu moins : tant pis !
Elle avait bien entendu lâché le Dessinateur pour qu’il descende à côté d’elle et le duo étaient partie pour une descente sans réel choix vu les gardes encore en état sur leur propre rive. La Marchombre avait autant de faciliter à escalader qu’à marcher sur un sol plat et sa blessure ne faisait que la gêner pour se mouvoir entre les roches. Pour son ami, ce ne devait pas être autant facile car surtout avec tout son attirail il avait peut être la protection mais pas l’agilité.
Lily sentait les flèches et autres armes qui fusaient vers eux, au moindre moment leur chance allait les abandonner et la chute serait leur seule amie. Elle décida donc d’employer sa dernière arme pour le combat à distance. Le bretteur à côté d’elle l’aurait vu se mouvoir d’une main, l’autre cherchant dans un pli de son habit un objet mystérieux … un gant ? Non, ce n’est pas le légendaire gant de d’Ambarinal (c’est bien de rêver) mais pas si éloigné de cette arme ! Cadeau de son maître, Lily l’avait plus gardé en souvenir qu’utiliser. Il fallait regarder de plus prêt pour voir le mécanisme que l’on ouvrait en tirant sur la corde … d’une mini arbalète très sympathique. A la base servant à accrocher un câble d’une paroi à une autre –ce qui aurait été pratique pour descendre mais elle n’avait pas le câble à cette instant-, elle pouvait aussi faire aussi attaquer avec des fléchettes.
Donc Lily arma ce petit joujou technologique et visa les archers avec le plus de précision de façon mortelle. Raconter comme ça : descendre une paroi rocheuse, accroché dans le vide en recevant toutes sortes de projectiles et en se défendant avec des fléchettes peut paraître simple mais cela fatiguait en réalité beaucoup la Marchombre malgré ce qu’elle voulait montrer. Heureusement pour elle et Thowind qui peinait à descendre, la terme ferme approchait !
Dès qu’elle toucha le sol, Lily regarda de façon circulaire l’endroit : une vingtaine de gardes repartie de ça de là de la Voleuse et cinq autres se positionnant autour de deux jeunes gens habillés assez richement : les parents de Thowind. Avec le reste de ses fléchettes, elle avait déjà tiré sur quelques Mercenaires mais c’était loin d’être terminé. Elle enleva son gant, pour l’instant inutile, et laissa ses griffes grandir à l’emplacement de ses ongles avec un bruit de lames qu’on sort de son fourreau. Il était rare d’entendre ce bruit mais cela signifiait quelque chose de mauvais pour les Mercenaires : elle ne se cacherait pas dans ce combat.
Avant de se jeter dans la bataille, elle ne regarda pas plus d’une seconde Thowind mais d’une manière très significative : on est arrivé jusque là, on peut aller jusqu’au bout, bonne chance et surtout ne meurs pas si prêt du but. Et elle se dirigea vers les hommes et femmes vers l’opposé des parents de Thowind, c’était à lui d’aller les libérer, elle devrait pendant ce temps éliminer le plus d’ennemis : appat ? Non …. Elle ne fait qu’aider… | |
| | | Thowind Kil' Muirt Nos chers Modos
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| Sujet: Re: Du sable dans les chaussures [Lily - Thowind - Narcissa] Jeu 28 Oct - 15:33 | |
| Il y eut un mouvement, un bruissement de feuilles et Thowind, sans qu’il n’ait le temps de réagir, sentit une main ferme se cramponner à son bras et le tirer avec force vers les buissons desséchés. Très vite, il sut que c’était Lily, qui avait préféré l’emmener avec elle dans sa cachette. Bien que Thowind eût favorisé la préparation du prochain assaut, établir une stratégie apparut rapidement comme une alternative à négliger. Les archers à cheval étaient arrivés et avaient bandé, à leur tour, les impitoyables arcs du Chaos. Ils les pistaient. Il ne restait qu'une très petite marge aux deux compagnons d’armes. Le jeune Dessinateur jeta un coup d'œil à Lily. Elle était d’une pâleur effroyable, son visage ruisselait de sueur et son regard noir reflétait la pâle lueur irritée d’une flamme endolorie. La jolie Marchombre féline était méconnaissable. Thowind, inquiet, la fixa avec attention, avant de tourner la tête afin de mieux voir l’état de son échine, qu’elle semblait vouloir dissimuler. Et, d’un œil troublé, il prit conscience de la source de sa souffrance. Il serra les dents et le poing avec colère. Elle était gravement blessée. Une plaie horrible, béante. Sa tunique, trouée, baignait dans le sang... Son air tendu, profondément concentré, indiquait à quel point son épreuve était pénible. Il s’interrompit, ses yeux lui en apprenant plus que les mots. Une flèche de bois noir, ensanglantée, gisait dans l’herbe desséchée, tachant d’un liquide écarlate la jaunisse de la pelouse sauvage décolorée. « Ces salauds paieront pour ça aussi, Lily, je te le promets... » songea l’épéiste alavirien avec vigueur. Il la vit, au prix d’un effort immense, plier les genoux afin de mieux préparer son départ et, dans un grand déchaînement musculaire, elle bondit vers l’immense fêlure naturelle, suivie de près par Thowind qui, bien que moins rapide et moins souple que la Marchombre, n’avait pas été atteint par une de leur saloperies de flèche... L’heure était venue de descendre dans la Faille. La voix rêche d’un des cavaliers noirs avait résonné avec violence. Sans plus attendre, leurs chevaux s’élancèrent et les premières flèches fusèrent, impassibles. Surentraînés, les mercenaires n’étaient qu’une demi-douzaine mais, mortellement préparés, s’ils établissaient avec précision l’emplacement de leurs proies, ils auraient vite fait de se débarrasser d’eux... Tout bouclier qu’eût Thowind, toute souplesse qu’eût Lily, ils étaient plus forts, plus nombreux et, surtout, bien plus avantagés... Arrivés, au bout de quelques secondes, au rebord de la Grande Faille, Lily et Thowind entreprirent immédiatement de rejoindre la plage de galets, une quinzaine de mètres plus bas. La descente d’une surface plane, à main nues, était une tâche bien difficile pour notre future Sentinelle... L’escalade, sport très pratiqué en Gwendalavir, faisait partie intégrante de l’éducation de Thowind et celui-ci avait déjà prit le temps de s’y exercer, l’espace d’une courte année de pratique. Il devait avoir quinze ou seize ans. En y repensant, un sourire dur étira ses lèvres. L’ascension était un exercice bien plus aisé que la redescente. Au moment présent, il avait surtout l’air d’un guignol qui risquait à tout moment de se fracasser les vertèbres au fond de la Voleuse. Sans compter qu’il était d’une lenteur affligeante et que les mercenaires tiraient leurs premières flèches dans leur direction. Et Lily ? Ah ! elle, elle glissait presque sur le rebord, avec une souplesse et une facilité extraordinaire... On eût dit qu’elle avait appris à escalader avant de marcher. Elle s’arrêta même sur place, son poids retenu par une unique et minuscule prise, pour chercher quelque chose dans sa sacoche ! Malgré sa terrifiante blessure, malgré les flèches, malgré toute la tension Elle avait des ressources inépuisables... Thowind la quitta du regard et se mordit les lèvres. Pourquoi n’avait-il donc pas mieux écouté les conseils de son moniteur d’escalade lors des exercices de montée inversée...? Puis, une idée traversa son esprit. Simple, superbe, évidente. S’il n’avait pas correctement suivi ces cours en particulier, c’est parce qu’il n’en avait pas besoin. Il avait son Don. Thowind s’agrippa à une grosse pierre grise exhumée de la terre et dégaina son sabre. D’un geste souple, il l’enfonça dans le sol vertical de la Faille, tout comme il avait pu le faire lors de sa première chute et, les pieds posés sur une prise approximative, se cramponna à son arme de toutes ses forces. A ce stade, il ne risquait plus de tomber. Le Dessinateur esquissa un sourire et plongea dans l’Imagination. Les paupières fermées, il extirpa des Spires une gigantesque structure de bois taillée en une vingtaine de marches. Thowind englua cet étonnant escalier de fortune sur le rebord du canyon et arracha son sabre. Ça y est. Il y était parvenu... Il aurait dû y penser plus tôt. Il retomba lestement sur la surface solide de son escalier et chercha du regard Lily. Alors qu’il crut la voir, un gant noir à la main et le regard plein de concentration, le sifflement sec d’une flèche, très proche de son oreille, le fit sursauter. La pointe de métal du projectile s’enfonça dans le bois de sa construction dessinée. Thowind croisa son bouclier et son sabre au-dessous de sa tête et dévala les marches de l’escalier sans attendre Lily, qu’il savait suffisamment maligne pour ne pas mourir maintenant... Dès qu’il posa le pied sur la plage et que son escalier s’évanouit, il prit conscience du peu de chances qu’ils avaient de vaincre. Vingt gardes de combat au corps à corps, qui semblaient monter la garde bien avant que Thowind et Lily ne fussent arrivés, se précipitaient sauvagement dans leur direction. (Lily, sans dommage notable, l’avait rejoint après avoir achevé sa redescente avec succès ; Thowind ne l’avait même pas senti s’approcher). Cinq autres montaient la garde à côté de deux corps d’adultes, qui suivaient d’un regard hagard les évènements. Thowind ne chercha même pas à comprendre. C’étaient eux. Ses parents. Ils l’attendaient. Et, grâce à la miséricorde des Figés, ils vivaient ! Lily lui lança un regard. Un seul. Thowind, grave et contracté, le lui rendit avec beaucoup moins de certitudes. Tandis que lui n’avait rien subi en plus de sa blessure à l’épaule, elle était grièvement blessée, et elle avait encore la volonté de les combattre, tous, maintenant ? Cette fois, Thowind lui adressa plus qu’un regard lorsqu’elle se retourna vers les vingt barbares qui couraient vers elle, leurs sabres lourds et leurs cimeterres, promesses de mort, serrés dans leurs énormes paumes. « Attends ! Prends ça. Je sais que tu as déjà tes griffes, mais... » Il n’ajouta rien. Dans les mains aux doigts fins de Lily étaient apparus deux dagues ouvragées, rayonnantes, assez courtes, au fil si fin qu’elles semblaient pouvoir trancher n’importe quoi. « J’ai entendu parler, un jour, d’une certaine Marchombre qui possédait une arme similaire. Elle coupait le bois et l’acier comme du beurre et la Marchombre est devenue plus célèbre qu’Ellundril Chariakin. Oh ! ne soit pas surprise que je connaisse ce nom. J’ai traînassé trop longtemps avec des Marchombres au cours de ma vie... (il sourit) Ah ! oui, j’ai aussi entendu parler d’un Frontalier qui avait possédé, l’espace d’un unique combat, un sabre du même type. Je crois qu’il est parvenu à tuer quatre Ts’liches... Si toi, tu en as deux comme ça, je sais que tu seras capable d’en faire autant. N’es-tu pas la plus jeune Maître Marchombre de tous les temps ? Je sais que tu préfères les pensées et l’ardeur des regards, mais moi, je vais te le dire à voix haute, jeune Lily... Ne meure pas maintenant. Ce serait trop bête... » Un regard. Un sourire. Lentement, très lentement, Thowind approcha sa tête de celle de Lily, ses lèvres attirées par les siennes comme par deux aimants... Cette attraction ne lui ressemblait pas. Il s’était promis d’être fidèle à sa fiancée... Mais il n’avait ressenti cela qu’avec très peu de jeunes filles, Cocci’, et Selena... Que se passait-il ? Au départ, Lily ne s’éloigna pas. Thowind ne sut jamais pourquoi. Mais, au moment suprême où leurs lèvres se frôlèrent, ils séparèrent, dans un accord commun, leurs visages d’un geste brusque... Thowind avait le visage peint de la plus pitoyable expression de regret. Et, sans rien ajouter, il fonça vers les cinq mercenaires posté autour de ses parents. « THOWIND ! » hurla une voix féminine mûre et déchirée, pleine de crainte et de détresse. Celle de sa mère. L’ardeur de l’héritier des Kil’ Muirt monta d’un cran. « LAISSEZ LES EN PAIX ! » tonna-t-il. Le premier mercenaire mourut sans comprendre, un gros boulet de plomb apparu au-dessus de son crâne, le second parvint à parer le premier coup d’estoc de Thowind, mais reçut un bouclier vermillon de plein fouet dans l’estomac, le troisième, quelques secondes plus tard, sans savoir grâce à quel prodige son adversaire avait violé sa garde, reçut une lame enflammée dans le sternum, le quatrième vit sa frappe latérale contrée par une impassible protection écarlate aux couleurs d’Al-Jeit avant qu’une lame de feu déchaînée ne lui tranche la tête, et le cinquième, le plus coriace, entama un duel surprenant face à la future Sentinelle militaire, mais ne fit que parer ; un coup, un deuxième, et encore un, puis une dizaine, avant que son sabre, lourd et épuisant, ne tombe par terre et que Thowind Kil’ Muirt se jetât sur lui, le renversa sur la plage de galet et lui enfonça la pointe de son arme dans le cou, acheva sa botte de la Double Charge alavirienne. Haletant, il porta un dernier regard plein de haine aux cadavres et, voyant qu’un des mercenaires respiraient encore, lui envoya son pied dans le visage. Il tourna lentement son regard vers ses parents. Ils étaient décoiffés, leurs habits de voyages étaient trempés et devaient mourir de faim, mais une joie infinie se lisait sur leur visage. Leur fils était vivant. « Maman... Papa... - Eh ! tu vois, chérie, dit Vivyo d’une voix faible qu’il voulait moqueuse à sa femme, c’est un dur à cuire, notre fils ! » Thowind sourit, les larmes lui montant aux yeux. Symphia lui murmura, se relevant avec difficulté : « Thowind... j’ai cru... j’avais cru... - J’ai quelque chose à finir, dit Thowind d’une voix pleine d’émotions. - Sauve-la, dit son père. Au fait, je pense que ta mère va t’aider un peu. » Symphia acquiesça. « Je n’étais pas capable de dessiner quand je ne savais pas si tu vivais... J'ai eu si peur... Mais là... Ton amie a besoin de notre aide. Vas-y, montre-leur ce qu’est un Kil’ Muirt... Je te couvre ! - Ne force pas trop, Maman...! - Ah ! ah ! ah ! Ne t’inquiète donc pas. Je suis plus forte que ton père peut le prétendre. - Roh, ça va,lui rétorqua Vivyo. Qui a plongé à ta suite dans la Voleuse et t'a sortie de l'eau quand tu a reçu la première flèche dans l'épaule ? - Et qui a dessiné les pansements quand tu t’es pris cette pierre, au fond de l’eau ? » Thowind sourit. C’étaient bien ses parents... Les mêmes... « Bon, continuez à vous disputez, moi, je vais sauver Lily ! » Et, il courut vers sa compagne d’arme, qui se débattait au milieu des guerriers du Chaos, dans toute sa grâce et sa souplesse. « Il n’avait pas déjà une fiancée, ton fils ? demanda Vivyo à l’adresse de Symphia. - Laisse-le donc en paix, lui rétorqua sa douce femme. Il sait ce qu'il fait. - Mais il l'a embrassée ! - Oh ! Arrête un peu. Il a failli l'embrasser, mais ça ne veut rien dire, trancha-t-elle en plissant les yeux avec une étonnante concentration. Une immense gemme mauve, sortie du néant, s’abattit sur trois gros mercenaires qui ne combattaient pas encore, avec un bruit terrifiant d'os brisés.
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| | | Lily Tiger Nos chers Admins
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Feuille de personnage Âge: 18 ans à présent Don: La greffe : des griffes d’argents à la place de mes ongles ...
| Sujet: Re: Du sable dans les chaussures [Lily - Thowind - Narcissa] Jeu 28 Oct - 17:37 | |
| [Tu t'es amusé ? x') Enfin bon, je m'adapte à toute situation bien que ce presque baiser t'as permis de me contrôler è_é ... x3 Ah et aussi je t'embarque pas dans ma cachette mais je fonce direct dans la Faille ... Mais laisse, il est très bien ton post x)]
Si elle avait fait un peu plus attention à Thowind, Lily aurait remarqué qu'il se débrouillait finalement beaucoup mieux que prévu pour une personne non Marchombre. Mais elle n'avait pas vraiment fait attention à ça car elle était bien plus blessé qu'elle ne voulait le montrer. Arrivé au sol, elle par la pente et lui par .. un escalier ? qui disparaissait déjà, le duo faisait face à plus d'ennemis qu'il n'en suffisait.
Elle avait beau parfois parlé avec une certaine sagesse, elle préférait les regards bien plus chargé en sentiments qu'un message clair. Mais elle était Maître Marchombre et lui Sentinelle ... Donc, il se mit à lui parler après avoir glissé deux dagues dans ses mains, armes très intéressantes qui firent lever un sourcil à la jeune femme alors qu'elle était prête à partir.
- Attends ! Prends ça. Je sais que tu as déjà tes griffes, mais...
Elle détacha son regard des armes qu'elle fit tourner dans ses mains pour peser leur maintien pour jeter un regard interrogateur. Il semblait inquiet pour elle : *C'est gentil ...* pensa t elle avec humour. Elle détestait cela, qu'on s'inquiète pour elle. Oui, il était plus grand qu'elle mais ce n'était pas son grand frère qui protège sa petite sœur là ! De toute façon elle ne connaissait pas ce sentiment et elle ne voulait pas le connaître. Alors qu'elle était au point de lui redonner les deux lames redoutables, il continua :
- J’ai entendu parler, un jour, d’une certaine Marchombre qui possédait une arme similaire. [Les yeux de Lily s'ouvrirent de surprise, sachant immédiatement de qu'il parlait] Elle coupait le bois et l’acier comme du beurre et elle est devenue plus célèbre qu’Ellundril Chariakin. [Elle lui lança un regard interrogateur devant cette connaissance] Oh ! ne soit pas surprise que je connaisse ce nom. J’ai traînassé trop longtemps avec des Marchombres au cours de ma vie... Ah ! oui, j’ai aussi entendu parler d’un Frontalier qui avait possédé, l’espace d’un unique combat, un sabre du même type. Je crois qu’il est parvenu à tuer quatre Ts’liches... Si toi, tu en as deux comme ça, je sais que tu serais capable d’en faire autant. N’es-tu pas la plus jeune Maître Marchombre de tous les temps ? [Lily venait de détourner son regard du jeune homme, elle n'aimait pas les compliments et elle sentait que les Mercenaires n'allaient pas attendre que son discours soit finit] Je sais que tu préfères les pensées et l’ardeur des regards, mais moi, je vais te le dire à voix haute, jeune Lily... Ne meure pas maintenant. Ce serait trop bête...
[color=darkblue]Les Mercenaires s'approchaient, l'air goguenard devant ce discours. Non, ce n'était pas un adieu pauvre ignorant. Elle ne voulu rien répondre mais hocha tout de même en reprenant dans chaque main une dague, prête à frapper. Puis il se passa quelque chose que même bien plus tard, Lily ne comprit pas.
Il venait de lui renvoyer ce même regard rassurant, un sourire et puis ... La Marchombre ne voulait pas qu'on l'approche autant et pourtant elle ne fit rien quand le Sentinelle s'approcha dangereusement d'elle. Ses yeux regardant droits devant, ouverts et figés, elle semblait paralysée. Ce n'était pas vraiment une peur juste une incompréhension extrême. Ses phalanges devenaient blanches tellement qu'elle serait fort les gardes des lames. Alors qu'elle sentait déjà son visage près du sien, elle se débloqua de sa paralysie brusquement.
Il murmura un "désolé" qu'elle ignora : elle était déjà en train de courir vers les Mercenaires. Elle ne devait pas se laisser déconcentrer par cet acte étrange. Elle avançait, penchée pour accélérer sa vitesse, ses bras disposé en croix avant de se déplier et qu’elle-même tourbillonne dans le groupe de Mercenaires. Coup horizontale, verticale, dans la carotide de celui là, le buste de l’autre. Elle n’était qu’une ombre flou qui faisait couler le sang … Celui de ses ennemis mais aussi le sien. Sa blessure se faisait de plus en plus sentir mais elle serrait les dents, redoublant d’efforts … Elle y était presque.
Mais elle avait beau dégagé toute son énergie face aux Mercenaires ces derniers n’étaient pas tous idiots. Ils sentaient qu’elle faiblissait et son habit se teintait presque entièrement de rouge à présent. Il est lâche d’utiliser les faiblesses des ennemis pour s’approprier les forces … mais les Mercenaires étaient lâche donc … D’un coup elle s’arrêta en lâchant un râle en sentant un katana s’enfoncer dans son dos, à l’endroit où la flèche l’avait blessée un peu plus tôt. D’un coup, ce cri de douleur se transformant en grondement.
Lily avait pris le nom de Tiger car elle avait battu un tigre des prairies, certes mais c’est aussi car elle pouvait totalement se fondre en cet animal quand la douleur lui faisait perdre sa nature humaine. Tout humain est animal en réalité, il suffit juste de relâcher tout. Ce qu’elle fit sans réellement le vouloir. Elle retourna ses dagues pour qu’elle pointe vers l’arrière et les enfonça jusqu’à la garde dans deux Mercenaires déjà trop satisfait de leur victoire après que l’un lui est enfoncer l’arme. A partir de cet instant, le mot flou qui ralentissait précédemment n’est pas suffisant. Ce n’était pas simplement de la vitesse, mais aussi de la force et de la précision.
Après que neuf corps gisent le sol, un arriva à le bloquer juste assez pour que deux autres la désarme. Mais elle ne serait jamais complètement désarmer. Le trio mourut sans comprendre, des lames d’argents appuyant aux endroits stratégiques. Peu à peu, elle revenait à elle. Il en restait encore six quand Thowind arriva. Elle vu du coin de l’œil que ses parents étaient sauf comparé aux gardes qui les surveillaient.
Sa venue ne fut pas de refus car les six qui restaient, étaient encore en pleine forme de ne pas avoir combattu. Trois moururent avec douleur sous un dessin pourpre par le Dessinateur et elle finit les trois autres avant de tomber à genoux. Elle retracta ces griffes et malgré ses yeux qui devenaient flous, elle attrapa les dagues toujours dans les mains des Mercenaires. Calmement, elle les essuya sur l’habit d’un Mercenaire avant de les tendre vers Thowind qui approchait, elle articula avec un sourire :
- Merci … Elles … m’ont beaucoup … aidé … Ahouch ! Tu me permets … vais me repos…
Elle ne finit pas sa phrase tombant sous la fatigue, la douleur et tout cet enchaînement de mésaventures. Elle était tombée près de la Voleuse, une main ouverte, les dagues tombant à moitié sur le sable et l’autre main trempant dans l’eau. Son corps avait déjà était trempé pendant l’assaut et la rivière s’était teintée peu à peu de rouge./color] | |
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