Présentation de Thowind Kil’Muirt

CARACTÈRE : Thowind est un jeune homme au caractère contradictoire. En effet, il peut être du genre à se faire remarquer incroyablement facilement comme à éviter incroyablement soigneusement de l’être : lorsqu’il se sent entouré de ses proches amis, il aime se laisser aller, en riant et plaisantant de bon cœur... Et cela tourne vite à la dérision. Cependant, il peut tout aussi facilement se sentir bien moins à l’aise, en cours par exemple, en se mettant de côté et en ne parlant que très peu, par timidité voire par crainte de l’erreur « fatale » qui l’éhonterait. Pour Thowind, le ridicule ne tue pas, oui, mais peut faire très mal. C’est donc par une sûreté tout de même exagérée qu’il limite les contacts avec les personnes qu’il ne connaît pas ou peu, tout en se lâchant littéralement avec ses complices de l’Académie. Bien que Thowind soit un très bon Dessinateur, il utilise son Don de façon modérée, soit par demande, soit par véritable besoin. Cette limitation est dûe au fait que Thowind est tombé sous le charme d’un autre talent alavirien, le maniement des armes (voir Histoire). Même s’il ne supporte pas donner la mort, il rêve de devenir un jour une grande Sentinelle avec un talent de bretteur confirmé. Ses proches ont confiance en lui : Il est de nature à terminer, et même à réussir tout ce qu’il entreprend. Il a un petit côté susceptible que ses amis Dessinateur lui reprochent quelquefois, mais il est doté d’une agréable générosité.
QUALITES : Doué pour le dessin, sympathique, persévérant, généreux.
DEFAUTS : Timide, susceptible, se laisse trop facilement aller. Un rien prétentieux aussi…
GOÛTS : Thowind est un grand amateur des duels au sabre. Il adore les grands et somptueux paysages de Gwendalavir, ainsi que la vue des nuages. Il aime plaire aux gens, mais est horriblement déçu si le contraire survient… Il glorifie son Don et aime aussi voyager, même si les occasions sont actuellement peu nombreuses. (Etudes !>.<)
DESCRIPTION PHYSIQUE/IMAGE : Sans être véritablement séduisant, Thowind est, avouons-le, beau. Il a un regard d’un bleu oscillant légèrement vers le vert, et des cheveux bruns-noirs toujours ébouriffés, qui assaillent de mèches son front et ses yeux. Un petit nez un peu écrasé et un menton pointu ornent aussi le visage aux traits engageants du jeune homme et son sourire, bien que timide et reservé, peut aussi être rayonnant de joie et de gratitude. Il n’est pas bien grand, mais pas petit non plus. Plutôt maigre, élancé et assez musclé par l’entraînement au sabre, son corps est enveloppé dans les tenues alaviriennes les plus classiques de l’Empire, et il préfère le rouge orangé aux autres couleurs vestimentaires.
PARTICULARITES : Thowind est très proche de sa lame. Il l’a toujours sur lui, même si il n’a pas un très grand niveau lorsqu’il la manie… Pour le moment.
OBJET/ARMES : Le sabre de Thowind, dont la lame, polie, aiguisée et astiquée tous les jours est longue de 75 centimètres environ et est une de ses plus grande fierté. Il a dépensé la totalité de ses économies lorsqu’il avait 16 ans pour l’obtenir.
DON SPECIAL : Le Dessin. Il a un niveau suffisant pour faire un pas sur le côté, et est bien parti pour devenir une Sentinelle comme son oncle, jusque dire à la place de son oncle…

HISTOIRE : Thowind Kil’Muirt est né par un bel après midi de mai à Al-Jeit, dans le cabinet d’un rêveur spécialisé dans les naissances. L’accouchement, réalisé sans le moindre problème apporta à Symphia et Vivyo Kil’Muirt un petit bonhomme en pleine santé qui installa le bonheur dans la petite famille. Gens aisés, le couple Kil’Muirt vivait bien et sans problèmes, même après la période de trouble de l’Empire passée. Symphia, dont les aïeuls étaient de père en fils des dessinateurs de renom, était la sœur du traître Holts Kil’ Muirt, aujourd’hui réduit à souffrir d’infinis troubles mentaux après le combat singulier contre la célèbre dessinatrice Ewilan Gil’ Sayan. Symphia aurait pu sans difficulté devenir Sentinelle, mais avait préféré vivre une vie tranquille, sans les innombrables responsabilités qu’imposaient le titre. Elle n’aimait pas tellement son frère et les petits complots qu’il profilait contre l’Empire, mais lorqu’il trahi clairement Gwendalavir et voulut assassiner l’héroïne ayant sauvé le pays entier, elle n’éprouva plus rien d’autre pour Holts la Sentinelle Déchue qu’une honte hors du commun, atteignant presque la haine et répugnait désormais le titre de Sentinelle. Elle devint artisane dans le verre, l’argile, la porcelaine, et toutes les autres matières fragiles recquérant douceur et doigté, en s’aidant sans retenue de son Don. Elle tomba amoureuse d’un maître bijoutier d’Al-Jeit, Vivyo, et s’installèrent dans un grand appartement au second étage d’une des innombrables tours de la capitale. Thowind grandit tranquillement et dans la sérénité. A 15 ans, il rencontra dans une des tavernes d’Al-Jeit un Frontalier de passage. L’homme était rompu aux entraînements et dégageait une aura de force et de respect hors du commun. Il fascinait Thowind au plus haut point et lorsqu’il lui demanda de lui montrer le sabre attaché à son dos, il fut sous le charme. L’homme, interessé par l’attirance du garçon sur la lame, lui montra quelques bottes et lui confia de menus mais précieux conseils sur les combats au sabre. Tout cela acheva de contenter Thowind qui se jura d’en posséder un un jour. Un an plus tard, il révéla un Don du dessin très développé : il avait dessiné sans le vouloir un superbe glaive orné de pierres précieuses qui disparut une minute après son arrivée , au plus grand regret. de son créateur. Le lendemain, il réussit à basculer dans la réalité un grand vase rempli de pièces triangulaires dont il avait désespérement besoin pour s’acheter la lame trop vite disparue. (l’argent finit par disparaître à son tour et Thowind dut travailler encore quelque mois pour obtenir son sabre) Il fut analysé par Maître Duom à Al-Vor et il s’avéra qu’il possédait un cercle de Volonté très important, un cercle de Créativité au diamètre preque aussi grand mais un cercle de Pouvoir moins éminent. Il commença alors ses études à l’Académie, se fit des amis fidèles, et se rapprochant, contrairement à sa mère, du grade de Sentinelle qu’il espèrera arborer avec fierté pour rattraper l’honneur des Kil’Muirt.