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 A l'orée de la bataille - [Cal - Jellan]

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Thowind Kil' Muirt
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Thowind Kil' Muirt


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MessageSujet: A l'orée de la bataille - [Cal - Jellan]   A l'orée de la bataille - [Cal - Jellan] Icon_minitimeVen 12 Nov - 12:28

Marches du Nord – Mois d’octobre – 15h 29.


      « Ah ! Ah ! Ah ! s’exalta l’immense maître des armées lourdes d’Al-Chen. Si j’ai bien compris, tu t’estimes suffisamment qualifié pour mener mes guerriers d’élite dans la bataille ?
      - Je ne pense pas que commander votre infanterie soit le rôle qui m’ait été confié, répondit calmement Thowind Kil’ Muirt. Mais je retiens vos combattants Dessinateurs de l’Académie du lac Chen ; ceux-ci relèvent de ma juridiction. De plus, je crois que mon rôle auprès de l’infanterie est d’une importance notable pour l’issue de la bataille de ce soir.
      - Mesurez vos paroles, intervint Bjorn Wil’ Wayard. Vos vingt printemps passés à vous prélasser dans les quartiers de la bourgeoisie d’Al-Jeit ne vous confèrent pas la force nécessaire pour combattre dans un véritable affrontement contre les dix régiments de soldats raïs qui se destinent à attaquer cette nuit. Vous n’êtes pas un Frontalier, bien malgré votre joli petit talent de bretteur ou votre « invincible » Imagination. Ne vous prenez pas pour Ewilan Gil’ Sayan. »

    L’intonation narquoise qu’il avait choisie en prononçant « invincible » piqua Thowind au vif.

      « J’ai anéanti quinze Envoleurs, il y a un an et quelques. D’un seul Dessin. De plus…
      - La renommée de notre jeune Kil’ Muirt, ici présent, n’est pas à ignorer, le coupa Livio Vil’ Eilien, le général des Eclaireurs, un grand homme fin au regard décidé. Son titre, fraîchement reçu, est le fruit d’un long travail et de voyages et d’actions remarquables. J’ai entendu dire qu’il s’était débarrassé d’un Géant du Septentrion, sans Dessin, en s’étant tiré vivant, une simple fracture du bras comme conséquence de l’affrontement. Ce jeune homme est talentueux, c’est une indéniable réalité, mais face à la haine et au déchaînement des milliers de Raïs menaçant nos frontières, ce n’est pas une simple persévérance et le fruit d’un Don héréditaire notable qu’il pourra survivre, je vous l’accorde. Il vous manque la réelle expérience des champs de bataille, Kil’ Muirt, et la formation requise. Reconnaissez-le. »

    Thowind inclina la tête, puis rétorqua avec respect :

      « Votre sagesse, général Vil’ Eilien, est digne des plus grands stratèges de Gwendalavir. Je salue votre force, votre honneur et votre expérience. (Vil’ Eilien dessina un mystérieux sourire sur son visage) Mais ! lorsqu’on m’a promis la juste considération de Sentinelle, (Wil’ Wayard poussa un long soupir excédé que tous entendirent mais préférèrent ignorer), avant de devenir l’un des principaux Dessinateurs responsables de la supervision et de l’intervention militaires, j’ai dû travailler une formation plus adaptée. J’ai obtenu le titre, et si je suis là aujourd’hui…
      - Mais avez-vous déjà vu ces dizaines de milliers d’hommes se fracassant sur les lances furieuses des Guerriers Cochons ? s’emporta Wil’ Wayard. Avez-vous vu le sang, le déchaînement de fureur de ces créatures du Chaos, rejetons de l’Enfer destinés à tuer ? Les avez-vous vu en face, lorsqu’ils se décident à attaquer, au nombre de trois cent, pas exemple ? Les connaissez-vous réellement ?
      - … Je les ai étudiés, j’en ai affronté plus d’un, je connais leurs mœurs, tout de même… ! »

    Un court silence suivit cette bien maigre déclaration. L’héritier Kil’ Muirt, nouvelle petite recrue de la noblesse d’Al-Jeit, apparaissait, pour beaucoup, comme le nanti le plus obstiné qu’il leur était confié depuis peu. Certains, réalistes, souriaient, ironiques, le voyant déjà mort, un regard de stupeur déformant ses traits, étendu sur le champ de bataille.
    Mais pas Livio Vil’ Eilien, qui reprit la parole d’une voix claire et forte.

      « Vous allez nous écouter, Kil’ Muirt. L’expérience n’est pas un don, c’est le fruit des années passées à gérer des hommes combattant pour l’Empire. Vous n’êtes pas votre oncle, mais vous n’avez que vingt ans. Ce soir, vous resterez auprès des archers et des Dessinateurs. Vous irez à l’arrière et vous ne tirerez pas votre sabre. C’est un ordre.
      - …
      - Vous aurez le droit de donner les ordres aux Dessinateurs aux côtés de Nil’ Stymhales et d’intervenir vous-même à partir des Spires si bon vous semble. Vous avez notre confiance, Kil’ Muirt. Prenez-en soin ; ne commentez pas d’erreur. Je pense que vous en avez le talent.
      - Vous êtes un laxiste, Vil’ Eilien, lança Wil’ Wayard, bouillant de frustration. Il est bien trop jeune et trop inexpérimenté pour obtenir le commandement dédié depuis tant d’années à Nil’ Stymphales. Je réclame un vote militaire. Que ceux qui souhaitent que Kil’ Muirt reste spectateur de la bataille ce soir et n’interviennent sous aucun prétexte et que les Dessinateurs restent sous l’exclusive juridiction de la Sentinelle Heridio Nil’ Stymphales présentent leur sabre. »

    Son œil sévère parcourant les visages des autres généraux, le commandant de la Légion Noire, dans un grand geste, abattit sa lourde lame sur la table de chêne et attendit, les bras croisés.
    Heridio Nil’ Stymphales, drapé de sa sombre tenue alavirienne aux épaulières d’acier noir, embaumait la froide sagesse de celui qui sait. Il n’arqua pas un seul de ses fins sourcils gris, parfaitement immobile, d’une neutralité absolue.
    Seuls, un colonel d’infanterie légère aux iris noirs et durs, le titanesque commandant des armées lourdes d’Al-Chen et un petit caporal-chef de cavalerie déposèrent avec froideur leurs propres épées sur le bois solide.

    Livio Vil’ Eilien adressa un sourire entendu à Thowind. Des neuf officiers présents, il n’y eut que trois commandants qui favorisèrent le choix de Wil’ Wayard. Cette fois, la jeune Sentinelle avait gagné, bien qu’il sût pertinemment que les précieuses grâces des officiers du vote furent surtout le fruit de leur curiosité plus que de leur inestimable confiance. Ils voulaient le voir à l’action avant toute chose.
    Bjorn Wil’ Wayard, le regard pétillant, eut un rictus, empoigna son énorme sabre et sortit de la tente d’un pas rapide. Le suivirent bientôt ses subordonnés et la totalité des autres officiers. Vil’ Eilien, lui, n’avait pas encore esquissé le moindre geste de départ. Il adressa la parole à Thowind d’une voix bien plus chaleureuse que celle qui lui avait réprimandé ses prétentions lors de la réunion des chefs.

      « Allez, Kil’ Muirt ! Montre-leur, à tous ces vieux corrompus, ce qu’est la nouvelle génération militaire. Et, surtout, fais-moi une faveur : gagne cette bataille sans perdre un seul de tes hommes. (Il eut un silence songeur) Ah ! oui. Tu peux faire confiance à Heridio. C’est loin d’être le plus "pur", mais il reste le plus sage de tous.
      - Mon général.
      - Je ne suis pas ton supérieur direct. D’ailleurs, je crois que je n’ai pas eu le droit de te donner des ordres ou de gérer tes droits militaires, pendant la réunion…
      - Vous êtes mon aîné.
      - Non, non, Kil’ Muirt, ne te méprends pas ! Je suis Livio Vil’ Eilien, officier responsable des éclaireurs militaires, troisième stratège en chef de l’Empire de Gwendalavir, rien de moins, rien de plus. Ton aîné, tu le connais ; moi, j’ai mon rôle, j’essaye juste d’éclairer la lanterne de Wil’ Wayard, et de tenir un peu la tienne. Tu as toute la vie devant toi, sache la poursuivre avec l’intelligence de Merwyn Ril’ Avalon.
      - … Euh ! merci beaucoup...
      - Ha ! ha ! ha ! Relève la tête, gamin, et va motiver tes hommes. C’est une longue soirée qui s’annonce ! (Il se tourna vers la sortie, mais Thowind le retint encore.)
      - Attendez ! un instant. Auriez-vous connu un Frontalier s’étant rendu en mission au palais impérial d’Al-Jeit, il y a six ans ?
      - Oh ! je ne connais pas bien les Frontaliers, si ce n’est leur force et leur salut de respect. Je n’étais pas à Al-Jeit il y a six ans, j’avais une mission diplomatique avec une caravane d’Itinérants... Cependant, si je peux te conseiller, demande à Maximilian Sil’ App, c’est le responsable frontalier pour cette bataille. Il a participé à la réunion, je crois, mais je n’en suis pas certain. (Soudain, le général des éclaireurs eut une mine inquiète) J’espère que tu n’as pas d’ennuis avec les autorités frontalières ?
      - Non ! non ! Je cherche juste l’un d’entre eux en particulier, qui m’a rendu un précieux service, un jour. Je vous remercie pour votre réponse.
      - Eh ! bien, bonne chance dans tes recherches. À ce soir ! Je repasserai sûrement en ce qui concerne l’emplacement exact des Raïs pour la bataille. »

    Vil’ Eilien rajusta sa cape et s’en retourna auprès de ses éclaireurs, après un dernier salut de la main à son protégé. Ce dernier, un plan de la Citadelle des Frontaliers nonchalamment choisi parmi les innombrables autres, entendit la voix décidée du stratège une dernière fois.

      « Destos ! Au rapport. Où sont-ils ? Leur progression, leurs effectifs actuels. Et une boisson chaude, je te prie.
      - Encore derrière la montagne, répondit immédiatement le caporal. Ils restent sur place, et semblent attendre quelque chose, impossible de savoir quoi. Le soldat Bellom y est encore, au débouché Est de la Frontière de Glace. Ils sont plus de trois mille, à une quinzaine de kilomètres d’ici. De plus…
      - Ah ! mon thé. Merci, Gracia. Poursuivez, Destos.
      - Oui, mon général. Donc, on suppose qu’ils ne connaissent pas l’état de nos troupes mais… »

    Ils s’éloignèrent et leurs voix se perdirent définitivement dans la foule.

    Thowind jeta un dernier regard aux larges parchemins militaires et sortit, à son tour, de la tente du commandement, la confiant aux deux robustes vigiles qui en gardaient l’entrée avec un professionnalisme étonnant.

      « Messieurs », leur dit-il simplement.
    Et, dans un accord parfait, ils répliquèrent avec force :
      « Mon Seigneur ! »

    Thowind leur sourit et se mit en route, se dirigeant vers le quartier général des Soldats Dessinateurs. Le zèle de ces rudes hommes surentraînés, dont la discipline ne flanchait jamais, avait toujours fasciné Thowind. Avant même qu’il ne se retrouve « réellement » face à eux, avant même sa nomination de Sentinelle, il avait toujours sentit la puissance émaner d’eux sans qu’ils n’aient besoin de naître avec le pouvoir de l’Imagination. Ils avaient eux-mêmes forgé leur force, devenant ces massifs personnages au regard impassible qui protégeaient avec détermination les frontières de l’Empire.
    Sans eux, Al-Jeit ne serait aujourd’hui qu’une ruine de cendres et de masures délabrées.

    Dans la cohue des hommes préparant leur bataille, l’héritier Kil’ Muirt peinait sérieusement à se frayer un chemin. Tandis qu’auparavant, la Légion Noire elle-même se tenait au garde-à-vous devant lui, là, sur la place centrale du camp alavirien, dans le brouhaha, les caisses à déplacer, les gestes vifs, l’artillerie à mettre en place, les fantassins à préparer, les ordres implacables lancés par des contremaîtres toujours impatients, faire passer l’orgueilleux message de « Laissez-moi passer, je suis une SENTINELLE ! » s’avérait beaucoup plus pénible. Ces hommes allaient combattre, ce soir. Il était hors de question de déranger leurs préparatifs, et eux-mêmes le savaient sans qu’on ait besoin de le leur dire ; ils travaillaient aveuglément, avec efficacité, sans voir qu’un de leurs supérieurs hiérarchiques essayait laborieusement de se faufiler à travers leur cohue. Thowind se retenait à grand-peine de leur faire prendre conscience de sa présence. Il était devenu un officier militaire, désormais. Et il avait très bien le droit de leur hurler de s’arrêter maintenant, afin qu’il puisse passer en paix !
    Mais c’eût été la plus ridicule et humiliante de ses présomptions.

    Heureusement pour notre Dessinateur, il n’était pas bien grand. Il parvenait tout de même, difficilement certes, à traverser la masse humaine avec une certaine agilité, travaillée depuis des années de combat au sabre.

    Au bout de quelques minutes, alors qu’il pensait enfin avoir eu l’occasion de sortir du noyau de l’activité militaire et de rejoindre sa section, plus calme et reposante, dans sa précipitation, il se cogna violemment le front contre le crâne d’un jeune soldat. Ce qui ne le ravit en aucun cas. Il avait déployé tant d’effort de souplesse et de finesse pour finir en collision avec le premier petit subordonné venu ? Hors de question de laisser passer ça aussi facilement.

      « Eh ! tu pourrais faire attention, soldat ! »


Dernière édition par Thowind Kil' Muirt le Ven 19 Nov - 19:34, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: A l'orée de la bataille - [Cal - Jellan]   A l'orée de la bataille - [Cal - Jellan] Icon_minitimeSam 13 Nov - 4:03

Un jeune homme se baladait dans les rues d’un village perdu au milieu de nulle part … Enfin, pour une personne n’y habitant pas, c’était le cas. Un petit hameau d’une quinzaine voire vingtaine de personnes avec trois boutiques, une auberge et une poste plus des maisons dans un patchwork coloré et pittoresque. Les quelques passants bavardaient des nouvelles de l’extérieur qu’ils ne voyaient jamais ou de la dernière invention d’un certain voisin … Peu remarquait l’étranger mais pourtant, il faisait non tâche mais éclat dans son habit et sa dégaine par rapport aux autres.

C’est sûr que lui n’habitait pas dans ce coin entre la Forêt de Barail et l’Ombre … Non. Lui venait de loin, d’assez loin pour approcher les montagnes, les chaînes qui se dressent et qui forment des Frontières … de Glace. Le Frontalier qui n’en portait pas l’habit classique était pourtant reconnaissable par d’autres. Par sa famille Sil’ App, frontalière depuis un bon nombre de générations déjà et dont il continuait la voie ; par sa facilité à se battre, vous ne vous tromperez que rarement en voyant un Frontalier se battre ! ou alors par sa célébrité. Il n’aime pas trop cette dernière d’ailleurs et quelques exils dans ce vaste monde lui font un bien fou.

Il était donc parti il y a une semaine de la Citadelle laissant un petit mot à son père qui aimait l’avoir près de lui bien que connaissant sa nature libre. Quand ce dernier trouva le mot, il ne fit qu’un léger soupir avant de passer à une autre de ses fonctions, devenant plus importante avec les arrivées certaines des Guerriers Cochons dans le territoire, et il devait les arrêter au lieu d’aller chercher un fils on ne sait où alors qu’il aurait suffit d’un message … en cas d’importance, bien entendu.

C’était donc ce jeune homme, nommé Caliban Sil’ App, à la dégaine détendue et sûre et qui pourtant pouvait devenir qu’une ombre de son corps car se déplaçant en étant Agile, Rapide, Efficace, Elégant et Terrible : l’ARRET, tel lui avait appris son père dès tout jeune. Le dernier point était en réalité «Tueur » mais cela ne correspondait pas à l’idéologie de la famille, qui l’avait radoucie … un petit peu. Son habit pouvait sembler lourd mais s’il était chaud avec l’approche de l’hiver, le Frontalier était à envier. Effectivement, il n’avait absolument pas froid en hiver mais les tissus et matières utilisés par le tailleur (très cher dont ses parents l’avaient forcé à y aller) qui avait usé de son talent certes créatif mais aussi et surtout pratique. Ses gants et bottes montantes ne l’alourdissaient pas pendant les combats malgré leur certaine solidité et même le reste des vêtements soit le haut, pantalon et même petite cape n’était pas fait de petit tissage fragile, au contraire, il y a une facilité de mouvements, une protection rassurante et une condition thermique idéale.

Ce jeune homme bien sûr le portait simplement pour faire plaisir à ses parents, sa mère surtout qui pensait toujours que bien que son fils soit fort, comme tous, il n’est pas invincible. Quand vous le voyez en tant que citadin, vous reconnaissez son aura de frontalier, quand vous l’êtes vous-même, vous pouvez soit l’envier soit sourire au passage de ce jeunot pourtant déjà fort. Enfin, si vous étiez le petit villageois de ce genre de coin, soit vous ne faites mais pas attention à lui soit vous remarquez qu’il n’a pas les mêmes habits de la boutique de Ginette, la propriétaire du seul magasin de textiles …

Non, dans l’ensemble, par rapport à ailleurs, Cal aimait ne pas faire tourner les regards, s’éloigner des problèmes du quotidien –bien qu’il venait d’aider six personnes depuis ce matin- mais cela, n’était pour lui aucunement un problème … Cela le changeait même de la routine, l’évadait un peu, l’approchait même de sa sœur disparue qui sait ?


*Ah … Adelys. Si seulement tu étais là juste devant moi ! On rentrerait cette fois ci de bon cœur à la Citadelle, chacun raconterait ses aventures respectives, rirait de ce passé si stupide et oublierait tous les problèmes engendrés. Chacun redécouvrirait l’autre avec bonheur et les parents seraient tellement heureux ! Et ainsi je leur montrerais moi, que tu étais sauve … *soupir* Si seulement …*

Le Frontalier s’était arrêté devant l’auberge, dos collé à celle-ci, regardant le sol puis les nuages, repassant aux sourires et lointains souvenirs de sa sœur. Il souriait au vide, le regard perdu dans le lointain quand il remarqua une lumière qui volait dans le ciel, vers lui en fait. Une myriade de couleurs fonçait vers lui et en quelques coups d’ailes le magnifique oiseau atterrit dans un bruissement léger de plume sur le bras tendu de son ami qui souriait avant de dire à haute voix :

- Niji ! Tu es allé chercher un message hein ! Je me disais bien que tu mettais du temps à poster le message chez Tante Yixia …

Il détacha le parchemin d’à peine dix centimètres de la patte de l’animal avant de s’assoir sur la bordure l’auberge où Niji se posa lui aussi. Il déroula le mot non souriant malgré l’auteur du message. Si c’était une remarque pour son départ, il l’aurait eu plus tôt or il était plus le temps de nouvelle importante ! Il lu donc le petit papier ….

Citation :
Mon fils,
J’ai appelé Niji pour te porter ce message sachant qu’il est le plus à même de te retrouver. Comme tu dois t’en douter, c’est non pour te sermonner de ton départ anticipé mais pour te faire une requête que je t’envoie ce mot. Des armées cochons arrivent en masse et si cela n'était pas si important, je ne t'aurais même pas proposer de rejoindre nos troupes. Si tu voyais le nombre de personnalités regroupés en notre salle de réunion, tu comprendrais assurément. Donc, je te prierais de venir le plus vite possible pour te battre à nos côtés bien que je sais que ma demande peut très bien aller dans le vide vu ton caractère.
Pense toujours bien à toi et sais que tu choisiras la bonne décision,
Ton père, Maximilian Sil’ App

Cal sourit en secouant la tête, il connaissait bien son père et pour cette fois, il n’avait pas à peser le pour et le contre longtemps. Son père avait besoin de lui, le fait qu’il est appelé Niji et non n’importe quel messager en était la preuve formelle. Il alla à l’écurie et après avoir fixer toutes son nécessaire, vérifier que Seikatsu était bien à ses côtés tout comme Niji, il partit au galop.

Il voyageait plus vite que nécessaire, ne s’arrêtant que pour la santé de son cheval et non lui-même, il traversa l’Ombre et les Plaines de Shaal. Passant par All-Poll pour une courte durée, il ne lui restait plus qu’à traverser le Pollimage par bateau avant d’arriver à la Citadelle où il avait grandit. Et cela en à peine quatre jours et demi. Le lendemain, il était déjà sur le terrain de bataille, s’affairant à aider pour les préparatifs après avoir vu son père, souriant et confiant comme toujours malgré une tension palpable dans la salle où il sortait.

Une heure plus tard, alors qu’il se dirigeait pour aider un de ses vieux camarades au stand d’armement qu’il percuta un homme ... en pleine tête. Enfin, se n’était pas le premier vu la masse de soldats, Frontaliers et même Dessinateurs ! Mais ce dernier ne semblait pas comme les autres, plus hautain et pas assez afféré pour continuer son chemin comme allait le faire Cal. Il s’exclama même :


- Eh ! tu pourrais faire attention, soldat !

Le Frontalier souleva un sourcil en le regardant, sidéré. Sidéré que cet homme prenne autant d’hauteur ; sidéré qu’il dise que c’était de sa faute alors qu’il semblait se frayer un chemin et donc plus bousculer les gens que de l’être et enfin sidéré qu’on le prenne pour un soldat. Pas que cela le gêne horriblement, mais si son accoutrement ne faisait pas penser tout de suite à un Frontalier, elle ne faisait pas du tout penser à celle d’un soldat comme il y en avait plein autour d’eux.

Cal jaugea l’homme de plus près. Il semblait richement vêtu ou du moins pas le genre d’habits pour aller se battre mais plus pour faire les emplettes à la capitale. Il portait tout de même une lame à son flanc qui rassura presque le jeune homme –*au moins, il s’est se défendre un peu … à moins que ce ne soit que de la déco ?*- qui finalement se dit que ça ne pouvait être qu’un Dessinateur pour être ainsi. Pourtant, un simple Dessinateur ne l’aurait pas appelé ainsi avec un tel air prétentieux dans la voix. D’après ce que son père lui avait dit il y avait dans l’ensemble un chef par section soit pour les Éclaireurs, Archers, Fantassins mais par spécialisations si ce n’était pas de simple soldats avec des Frontaliers, Dessinateurs … Côté Frontaliers, mon père en était responsable et il avait entendu dire que celui des Dessinateurs avait fait polémique … Ça ne pouvait pas être lui comme même ? Il avait à peine un an de plus que lui si c’était le cas et semblait déjà se prendre des airs mais tout de même ! Il s’était passé déjà quelques secondes et le Frontalier se dit que soit il disait quelque chose, soit il partait en soupirant, exprimant totalement son ignorance face à l’homme qui lui faisait face.

La deuxième proposition lui plaisait beaucoup car Siryck, son ami à l’autre bout du camp commencerait à se poser des questions s’il ne se dépêchait pas. Mais d’un autre côté, le fait qu’il n’aimait mais alors pas du tout le Dessinateur –si c’en est bien un bien sûr- et que son côté têtu et voulant toujours avoir raison repris le dessus. Il le regarda de la tête aux pieds cette fois ci avec insistance, son visage sans expression mais qui prenait presque avec plus d’hauteur tellement c’était sincère le rendait narquois. Il déclara d’un ton calme qui fait un constat :


- Je suis un Frontalier tout comme vous un Dessinateur. Pourquoi devrait-on nous attarder sur une bousculade stupide comme tous ceux qui doivent nous contourner en ce moment. Car oui, nous gênons si vous n’avez pas remarquez.

Il laissa sa voix en suspens laissant l’autre réagir mais commença à se diriger vers les tentes disposés sur les côtés, gênant beaucoup moins en cet endroit. Si l’autre voulait vraiment lui chercher des noises il viendrait le chercher même s’il se déplaçait …
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Jellan Kil' Zemol
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MessageSujet: Re: A l'orée de la bataille - [Cal - Jellan]   A l'orée de la bataille - [Cal - Jellan] Icon_minitimeSam 13 Nov - 17:28

  • -Tu me refais tourner ? S'il te plaiiiiiiiiiiiiiiiiiiiit !

    Le cri perçant vrilla ses tympans, lui arrachant une légère grimace. Accroché à ses jambes, le gamin l'empêchait d'esquisser le moindre mouvement. Ses supplications faussement chagrinées retentissaient dans tout le camp. Jellan finit pas abandonner. Une pauvre mentaï comme elle n'arrivait guère à la cheville d'une flopée d'enfants surexcités et quémandeurs. Un sourire aux lèvres, la jeune fille agrippa le petit par les mains, avant de tourner rapidement, sous ses exclamations joyeuses et les applaudissements enjoués des autres spectateurs, attendant impatiemment leur tour.
    Lorsqu'elle le reposa finalement par terre, ce fut pour se retrouver ensevelit sous une montagnes de bras et de pieds, gesticulant dans tout les sens tandis que des braillement joyeux résonnait mélodieusement dans ses oreilles. Priant intensément de ressortir vivante de cette guerre qui s'avérait certainement être la plus meurtrière à laquelle elle eut assistées, Jellan mima parfaitement ce qu'elle savait mieux faire.
    La morte.
    Relâchant toute tension dans ses membres, elle se laissa aller aux secouements excessifs des enfants. Et alors qu'elle se retrouvait ballotée dans tout les sens, Jellan songeait que c'était bien la dernière fois qu'elle se mêlerait à une caravane marchande pour effectuer son trajet jusqu'à Al-Jeit. Ce n'était pas exceptionnel que des voyageurs se joignent aux caravanes pour effectuer une partie de leur voyage. Seulement, dans ces plans, Jellan avait omis la présence des enfants et leur incroyable détermination à mener leur projet à bien. Si au départ elle avait apprécié de se joindre à la jeunesse marchande et partager leur jeu, elle songeait maintenant au confort d'une bonne auberge, ainsi qu'à la douceur d'un lit moelleux.

    -Brindil, laisse donc notre invitée se reposer en paix ! siffla la mère d'une voix stridente. Déguerpissez les gamins ! Allez jouer ailleurs.

    Devant le ton qui n'admettait aucune réplique de sa mère, Brindil abandonna les jambes déjà fourbues de Jellan, pour se ruer au devant de la caravane, en poussant des hurlements de guerre, accompagné des autres enfants.

    -Merci, lança Jellan, soulagée.
    -Il faut savoir dire non, vous savez. Sinon, ils ne vous lâcheront pas.
    -Oui, je m'en souviendrais pour la prochaine fois, rit la jeune femme avec entrain. Je n'ai pas l'habitude de l'excitation inépuisable des enfants.
    -On finit par s'y habituer, mais si cela reste fatigant.
    -Je veux bien vous croire. Je suis Jellan, ravie de faire votre connaissance madame...
    -Kandril. Tout le plaisir est pour moi.

    Les deux femmes poursuivirent leur discussion pendant le reste du voyage. Tenant son cheval par la bride, Jellan écoutait avec intérêt les histoires hétéroclites de la marchande, riant de ses anecdotes, pour le moins burlesques. Bientôt, les couleurs du jour s'obscurcirent, laissant place à un monde foncé et gris. Ce moment de la journée restait un instant presque irréel, où le monde se perdait dans un univers parallèle. Un instant magique, oscillant entre le monde du jour et de la nuit. Ce moment où plus rien ne semblait exister. Jellan leva les yeux vers l'immensité du ciel, drapé d'une couleur rose pâle et grise. Cet enchevêtrement de couleurs quelque peu paradoxales, n'enlevait en rien la splendeur et la magie du moment. La jeune femme n'était pas la seule à contempler ses collines verdoyantes qui se plongeaient timidement dans un sommeil parsemé de gris. Quelques marchands regardaient avec une admiration sans borgne le mélange des couleurs diverses qui teintaient le ciel. Puis, comme si rien de tout cela n'avait existé, ce tableau éphémère s'évapora soudainement, alors que le soleil avait bel et bien disparu de l'azur du ciel. Et la marche reprit.

    Ils s'arrêtèrent une heure après le couché de soleil. Un feu de camps avait été mise en place, et chacun parlait, riait, discutait ou s'amusait entre voisin. Assise à la droite de Kindril, Jellan parcourut des yeux ce spectacle vivant, dessin d'une vie heureuse. Après les histoires racontées au coin du feu, contant, bien évidemment, les exploits d'Ewilan Gil'Sayan, ce fut l'heure d'aller se coucher. Les marchants rejoignirent leur caravane, prêt à s'endormir avant de reprendre la marche. Jellan, se fourra sous sa toile de voyage, calée contre Condor, son cheval. Ses grands yeux verts ouverts, elle parcourut l'immensité des cieux. Les étoiles scintillaient ardemment, princesses nocturnes. Mais la lune restait la plus belle sphère de ce monde ténébreux. Son aura irradiait d'une beauté trop parfaite pour être réelle. Jellan songea avec envie aux contrées inexplorées. Elle aurait bien voulu seller Condor, et chevauchée à bride abattue jusqu'à sa mort. L'appel de le l'inconnu se faisait de plus en plus forte au fur et à mesure que les jours passaient. Mais Jellan ne pouvait se soustraire aux principes de sa Guilde et de sa famille. En tant que Mentaï ce plaisir lui était défendu. Cette pensée ne serait jamais plus qu'un rêve. Un rêve qu'elle se plairait à ressasser, s'imaginant déjà courir dans le ciel et briller de mille feux avec les étoiles. Seulement tout ceci ne serait jamais rien de plus qu'un rêve.
    Ce fut sur cette pensée que Jellan consentit finalement à fermer les yeux, laissant son esprit ne faire plus qu'un avec le ciel étoilé.

    Ce fut un remue-ménage inhabituel qui l'extirpa hors de son sommeil. La jeune femme pressentait que quelque chose n'allait pas. Un sentiment qui ne manqua pas de s'accentuer, jusqu'au moment où elle prit finalement conscience des hennissements préventifs de Condor. Il ne fallut guère que quelques minutes pour que Jellan se retrouve debout, les cheveux ébouriffés, tout ses sens en attente. Le carnage qui se déroulait sous ses yeux était phénoménal. Des Raïs pillait la caravane, massacrait les marchands, répandant un voile de peur et de désespoir sur leur passage. Les soldats avaient tous déjà été exterminés hormis quelques uns, et la pensée qu'elle était encore vivante la frappa de plein fouet. Malheureusement, celle-ci fut de courte durée, car elle n'eut pas le temps de faire quoique ce soit que déjà elle se retrouva poings et mains liés. Voilà autre chose. Elle, une mentaï redoutable, fierté de la famille Kil' Zemol, venait de se faire lâchement avoir par des imbéciles de Raïs. Avec fureur, songeant déjà au carnage qu'elle allait faire, Jellan se propulsa immédiatement dans les Spires. Contact qui fut rapide pour être suivi par un juron effroyable lorsqu'elle s'aperçut qu'il lui était impossible de dessiner. Des gommeurs forcément.
    Devait-elle décliner son identité ? Si les Raïs savait qui elle était vraiment, ils la relâcherait. Enfin pour le faire il faudrait déjà qu'elle est non seulement la bouche libre, mais en plus une manière de prouver ses dires. Et ça, ils ne lui laisseraient sûrement pas l'occasion. Après tout, les Raïs sont connus pour leur stupidité légendaire et inégalable. A quoi bon discuter avec des personnes aussi obtus et bornées ?
    Se résignant déjà à ce qui l'attendait, Jellan choisit d'attendre de voir comment se dérouleront les évènements et agir en conséquences après. Elle était Mentaï. La patience faisait partie de son quotidien.

    Voilà bien trois jours qu'ils marchaient ainsi, ne s'arrêtant que très rarement. Les yeux bandés, Jellan ne pouvait pas contempler le paysage qui l'entourait, mais le sol et les odeurs, ne tardèrent pas à lui donner une vague idée de l'endroit où elle était. Ils étaient plusieurs otages, retenus par les Raïs. Cette attitude était véritablement déconcertante puisque les Raïs n'emprisonnaient pas, mais tuaient. Pourtant ils devaient être une vingtaine, au moins. Déjà, elle avait réussi à reconnaître la voix de Kindril, qui ne cessait de supplier les Raïs de l'informer de l'état de santé de son fils. Fils qui ne devait certainement plus exister à l'heure qu'il est. La jeune femme eut un pincement au cœur à cette pensée. Ah mais qu'elle détestait ce paradoxe de sentiments qui ne cessaient de faire rage dans son esprit. Entre sa dépendance vis-à-vis de sa Guilde, et sa sympathie un peu trop prononcée pour la vie et les autres, elle ne savait plus vraiment où se mettre. Seulement une chose demeurait irréfutable. Jamais elle ne laisserait tomber la Guilde du Chaos. Quoiqu'il arrive, elle resterait une Mentaï. Et ce n'était pas une perspective si désagréable. Elle avait bien fini par s'y habituer. De plus, à la réflexion, elle aimait bien ce métier. Jellan se plaisait dans la saveur de la vie en tant qu'être humain, et les frissons des combats et des missions qu'elle effectuait pour le compte de la Guilde.
    Enfin pour le moment, elle avait des préoccupations plus prioritaires que ses états d'âme. Des oreilles baladeuses et une discussion pas très discrète avait fini par lui révéler qu'ils se dirigeaient vers la Frontière des Glaces. Nouvelle surprise. Que viendrait faire des Raïs de l'autre côté de leur royaume, pour retenir des otages et ensuite retourner chez eux ? La situation devenait de plus en plus inhabituelle pour qu'elle puisse être prise comme un simple raid. Il y avait certainement autre chose derrière tout ça. Sans doute une chose qu'elle n'allait pas particulièrement aimer même.
    Mais pour le moment elle ne pouvait rien faire. Rien faire si ce n'est attendre sagement qu'ils arrivent à destination. Attendre puis aviser.

    Jellan poussa un nouveau soupir. Le voyage allait s'avérer encore plus long qu'elle l'avait cru.
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