Nom :. Jiloyn
Prénom :. Lunaëlle
Surnom :. Lu', Luna
Âge :. 23 ans
Sexe :. Féminin
Race :. Humaine
Guilde ou clan :. Marchombre
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Caractère :.
Le caractère de Lunaëlle n'est pas le plus courrant en société. Autrefois souriente et exubérante, Luna est aujourd'hui dure, fermée, asociale. Elle établis très difficilement des contacts avec les autres personnes, et celui-ci n'est jamais durable. Evidemment, la seule exception est son maitre - bavard - qu'elle a dû supporter pendant trois ans. Elle parle avec lui, vu qu'elle en a pris l'habitude. Mais en général, elle n'ouvre pas la bouche plus que de nécessaire. Lu' vit sa vie au jour le jour, elle ne se soucie que très rarement de ce qui pourrait lui arriver le lendemain ou encore des semaines plus tard. La routine est sa pire énemie, elle ne supporte pas tomber dedans. Dès qu'un geste commence à se répeter trop souvent à son goût, à devenir quotidien, elle s'empresse de changer de mode de vie. Pour les mêmes raisons, elle aime bien partir en quête, en mission. Rester inactive trop longtemps lui filerait des boutons. Pour une Marchombre, elle n'est en revanche pas très réfléchie. Elle serait plutôt du genre impulsive et anarchique. Elle n'est organisée que quand elle se bat et ne se soucie pas des règles ou de réfléchir avant d'agir. Les conséquences, c'est pour plus tard.
Qualités/ défauts :. Ses qualités, une détermination à toute épreuve, il est pratiquement impossible de lui faire abandonner quelque chose qu'elle entreprend. Elle est aussi débrouillarde et optimiste; elle n'a pas de mal à trouver la solution à un probléme. Son sang-froid est aussi une grande qualité, bien qu'il soit terni par une impulsivité régie par ses seules envies. Elle est très solitaire et pense n'avoir besoin de personne. Ca, c'est un défaut. C'est juste de la fierté mal placée. Autre défaut, elle ne se comporte pas bien es société. Elle est froide, voir carément misanthrope. Mais loin de négliger les intérets des autres, elle a un sens aigü de la justice. Ah, et, sa détermination est souvent prise pour un défaut. Elle est bornée comme deux mules. C'est toujours elle qui a raison. Sa manière de voir les choses est, selon elle, la meilleure. Et il n'y a aucun intéret à la contredire.
Goûts :. Il n'y a pas grand chose que Lunaëlle aime ou n'aime pas. Ce sont simplement des préférences. Elle préfére, par exemple, le calme et la solitude. La nuit. Comparé à une foule agitée ou à des personnes trop envahissantes qui ne se soucient pas du fait que vous avez mieux à faire que bavarder avec elles.
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Description Physique:.
Lu' est une fille de taille moyenne, 1m 70, fine et musclée. Elle a les cheveux noirs, courts et en bataille. Si elle les a coupés, ça aurait pu être parce qu'elle était incapable de les coiffer correctement, mais en fait c'est plutôt une question pratique. Ses yeux sont sombres et enfoncés dans leurs orbites. Ses sourcils sont broussailleux et perpétuellement froncés et sa peau mate est plutôt sèche et dure. A l'image de sa peau, son visage est dur, fermé et on la voit rarement sourire. Ses épaules sont larges, mais elle ne s'en soucie pas autant que de sa poitrine, trop grosse à son goût, bien que pas énorme. Elle ne trouve pas ça pratique, alors... Malgré ces défauts, son corps est d'une souplesse de rigueur pour tout Marchombre. Souplesse de rigueur mais acquise sans problèmes au cours de sa jeunesse.
Particularités :. Un tatouage sur l'omoplate gauche, un loup.
Objets, armes :. Un poignard dans chaque jambe de pantalon, un autre à sa taille dans le dos des lames de jet planquées un peu partout sur elle et un arc. Pour le reste, elle se sert de ce que tout bon Marchombre sait maîtriser: son corps. Elle préfère d'ailleurs le combat au corps à corps.
Don spécial :. La greffe qu'elle a obtenu l'année précédente : des crocs. Des crocs aussi affutés que ceux d'un loup affamé.
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Histoire :.
Dans les vieux quartiers d'Al-Far, une gamine est née. Lunaëlle a grandi dans les bas-fonds de la quatrième ville de Gwendalavir. Petite, c'était une enfant joyeuse, éxubérante. Elle trainait toujours dans les pattes de ses parents pour les aider à faire des choses dont elle était en réalité incapable. Jusqu'à ses cinq ans, tout se déroula ainsi. Mais cette année là, son père mourru. Comme une bonne partie des hommes du quartier, il passait de nombreuses soirées à boire dans un bar, quel qu'il soit. D'après ce qu'on a rapporté à sa mère, le père de Lunaëlle avait été provoqué dans une bagarre et est mort des suites de ses blessures. Lunaëlle, étant une enfant, ne comprit pas très bien et ne mis pas longtemps à se remettre de cette disparition. Sa mère, elle avait pas mal de souvenirs de son mari. Les bons, comme les mauvais. Ce dernier lui avait laissé ses dettes sur le dos. Dettes à payer avec son maigre salaire d'employée chez un fleuriste. La petite Lu' continuait à évoluer insouciament dans les rues délabrées d'Al-Far pendant encore plusieurs années. Mais cinq ans plus tard, un homme à qui son père devait de l'argent a débarqué en ville. Il était parti pendant plusieurs années et on n'avait pas eu de nouvelles de lui. Seulement, les sommes qu'il demandait étaient astronomiques et il les voulait pour le mois suivant car il repartait à Al-Chen. Il harcela la mère et sa fille pendant des semaines, réclamant toujours son dû. Une semaine avant la date limite, il craqua. Il déboula soudain dans l'étroite cuisine de leur maison, alors qu'elles étaient en plein repas. Avant que l'une ait eu le temps de faire quelque geste que ce soit, il avait sorti un long poignard recourbé qu'il tenait sous la gorge de la petite Luna, terrorisée. La suite était prévisible. Il emmena son otage chez lui afin d'obtenir sa rançon plus rapidement. Au début, Lunaëlle ne cessait de se débattre et de crier qu'il la relâche. Alors il perdit patience, l'assomma et quand elle reprit ses esprits, elle était ligotée et bâillonnée. Elle ne sait pas combien de temps elle passa ainsi, dans une pièce aux dimensions réduites et avec pour seul éclairage, une raie de lumière passant sous une porte. Elle était si affaiblie qu'elle ne se rendit même pas tout de suite compte que son ravisseur l'avait libérée de ses entraves et laissé la porte ouverte. Elle rampa vers la sortie et comprit que l'homme n'avait pas exécuté sa menace sur la bonne personne. Sa mère était morte. Il avait laissé une enfant orpheline, l'esprit aussi vide que son estomac.
Sans trop savoir comment, Lunaëlle avait réussi à survivre à la faim qui la vidait de toutes forces après ce séjour. Elle vivait tant bien que mal, volant, pillant, et à deux reprises même, tuant. Il lui semblait avoir oublié ses sentiments, émotions et autres états-d'âme dans cette maison qui lui avait servi d'enfer. Ne pouvant éternellement voler les gens, elle finit, malgré elle, par se trouver un boulot de serveuse. Elle prit l'habitude d'esquiver habilement les propositions des hommes trop appuyées et d'éviter les mauvais endroits en pleine nuit. Mais Lunaëlle aimait vivre de nuit. Elle vagabondait souvent sur les toits, aux heures désertes, contemplant le ciel. Elle avait pri l'habitude de la noirceur de la nuit, et n'avait presque plus de problèmes à distinguer les choses tant qu'il y avait une lune ou des étoiles. L'année de ses seize ans, lors d'une de ces escapades nocturnes, elle avait mis pied à terre le temps de rejoindre le toit où elle avait pris l'habitude de dormir, même en hiver. Entre deux ruelles sombres, un groupe d'ivrognes l'aborda un peu trop directement à son goût. Leurs intentions étaient claires, aussi, Lunaëlle ne perdit pas son temps en joûtes verbales. Elle tenta de créer une ouverture dans le cercle des ébréchés et frappa à l'estomac celui qui semblait le plus fragile du groupe. Mais elle échoua. Le type était plus musclé qu'il n'y paraissait. Lunaëlle ne s'était jamais battue contre quatre personnes à la fois, et elle avait suffisament de mal avec un. Heureusement pour elle, les autres étaient un peu plus balourds que le premier. La jeune fille ne se contentait pas d'envoyer des coups à tort et à travers. Elle les plaçait aux endroits les plus sensibles du corrps humain. Elle ne prêtait pas grande attention aux "règles de combat" disant que les coups sous la ceinture étaient déloyaux; quand on se bat pour sa vie, on n'a que faire de la loyauté. Pis encore, elle se servait de tout ce dont elle pouvait avoir l'utilité: ses ongles - qu'on aurait sans hésité appelé des griffes quand à leur forme - et ses dents - pas très pointue, mais quelle puissance! Lunaëlle commençait à avoir du mal. Elle recevait de plus en plus de coups, et arrivait de moins en moins à faire mouche. Soudain, un cinquième homme apparut. Lu' n'en pouvait plus, elle n'avait pas la moindre envie qu'un adversaire s'ajoute au gros lot qu'elle avait déjà tiré. Mais à se grande surprise, l'homme ne s'attaqua pas à elle mais plutôt aux ivrognes. Dejà à terre, elle ne prit plus la peint de bouger. D'ailleurs, les types étaient bien trop occupés par le nouvel arrivant pour prêter attention à elle. Elle regarda l'homme avec une expression d'extase. Il ne se battait pas seule ment, on aurait dit qu'il dansait. Ses mouvements étaient d'une incroyable fluidité, enchaînés avec un naturel dépassant l'entendement. Il n'était pas bien gros ni très grand, mais il ne mit pas plus de trois minutes à faire fuir les agresseurs. Il proposa son aide à Lunaëlle pour la relever. Se rendant soudain compte de son attitude, celle-ci ferma la bouche et refusa en ronchonant, par pure fierté. L'homme eut un sourire mystérieux et fit mine de repartir là d'où il venait. Ne pouvant s'en empêcher, l'adolescente l'appela et lui demanda qui qu'il était. Pour seule réponse, il lui fit signe de le suivre. Sans un mot, ils parcourient les rues sombres de la villes. Ils s'arrêtèrent dans une des rares auberges encore ouverte à cette heure avancée de la nuit. Il s'installa, lui fit signe de le rejoindre, commenda à boire pour deux, tout sans sant même lui adresser la parole. Elle commença à en être agacée mais ne dit rien. Ce fut seulement quand leurs verres arrivèrent qu'il daigna enfin ouvrir la bouche. Précisant simplement qu'il n'avait pas le temps de bavarder inutilement, il commença à lui raconter des tas de choses sur une guilde qu'il appelait Marchombre. Au bout d'un moment, il fit une pause et la regarda droit dans les yeux. Ebahie, Luna lui demanda ce qu'elle voulait demander depuis le début sans en avoir l'occasion. "Mais pourquoi vous me dites tout ça maintenant, comme ça?". Il sourit encore et lui dit qu'il avait ses raisons. Il se leva de table, payant les deux verres et sortit encore sans un mot. Il était décidément aussi bavard que Lunaëlle. Il se dirigea vers une étable et y récupéra un bel alezan qu'il sella rapidement. Il lui dit simplement qu'il reviendrait en ville l'année suivante et que, si elle avait fait son choix, il la prendrait comme élève pendant trois années où elle devrait le suivre sans rechigner. Il laissa aussi malencontreusement tomber une bourse contenant quelques pièces. Quand elle se redressa pour la lui rendre, il avait disparu aussi soudainement qu'il était apparu. Elle demanda à voix haute comment être prête et une voix lui sursura un mot à l'oreille: "Liberté".
Pendant plusieurs mois, elle tourna et retourna le souvenir de cette conversation - ce mot en particulier - sans parvenir à en comprendre le sens. Puis un soir, alors qu'elle méditait à la question sur son toit préféré, elle comprit. Il ne lui restait que trois mois, et elle savait qu'il lui faudrait simplement faire un choix. Elle n'avait pas à hésiter, une vie fade et routiniaire n'avait rien à envier à une route incertaine peuplée de dangers. Pendant trois mois, elle travailla de plus en plus dur pour se payer de quoi partirsans trop de problèmes. Puis il est revenu. Sur le même cheval et à la même heure. Son choix était fait, ils sont partis en pleine nuit.
Pendant trois ans, son quotidien fut peuplé d'escalades de l'impossible, de traversées à la nage, de rencontres avec des gens peu amicaux, de méditations et autres choses faites pour un super entrainement. En gros, tout se passait comme elle l'avait imaginé - peut-être en pire - sauf un léger détail. Son maitre, Ryalan Tokjo, n'était pas dutout - mais alors pas du tout - comme elle l'attendait. On aurait pu s'attendre à ce qu'il soit, comme à leur première rencontre, mystérieux et silencieux. Tu parles!! En fait, il a tenu trois jours avec cette attitude, après, il a craqué. Il disait qu'il en avait marre des foutus principes Marchombres qui parlent pas. Mais au moins l'avantage était qu'il n'a jamais rien demandé à Lu' sur son passé. Lui non plus ne parlait pas de lui, il parlait très souvent pour ne rien dire en fait. Au cours de sa deuxième année d'apprentissage, Ryalan décida de faire passer l'Ahn-Ju à Lunaëlle. Celle-ci réussit le test sans trop de difficultés majeurs - bien qu'à un moment, elle crut bien qu'elle allait échouer - mais son maître ne lui indiqua pas pour autant l'emplacement du Rentaï. Selon lui, elle n'était pas encore prête à aller quérir la greffe. Lunaëlle n'était pas encore assez avancée dans la voie pour avoir une chance de l'obtenir. L'apprentie Marchombre ne comprenait pas très bien jusqu'où il lui faudrait aller.
Elle poursuivit son apprentissage, s'entendant régulièrement répeter qu'elle devait trouver la Voie. Sa Voie. L'année suivante, elle commença à comprendre ce que cela pouvait bien signifier. Toutes ces années, elle savait qu'elle devait faire tout ce que son maître lui disait. Cependant, rien n'avait jamais interdit à protester. Elle obéissait à chaque ordre comme un automate, sans jamais se plaindre ou demander quelque chose ou même s'énerver.
Être Marchombre, ce n'est pas obéir aux règles. Être Marchombre, c'est être liberté.
Quand elle eut compris ça, tout lui parut infiniment plus facile, plus intéressant.
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Avez-vous lu les règles? :. Oui =)
Preuve :. "juin"
Comment avez-vous commu le forum? :. Grâce à Tow!!
Sam 22 Aoû - 18:27
