Rencontre Chaotique [PV Sélène et Oril]

Nombreuses étaient les guildes, les clans qui s'étendaient dans tout l'Empire. Des plus connues, comme les dessinateurs, les frontaliers, aux plus sombres et mystérieuses, comme les marchombres, ces clans était d'une importance capitale, pour garantir un certain équilibre, mais aussi pour lier un certains nombres de personnes, ce qui était évidemment utile en période de tension... Faire partie d'un clan permettait d'acquérir une protection... Mais Artémis n'avait que faire d'une telle protection, il n'avait jamais compté que sur lui-même pour se défendre. Ce n'est pas pour autant que les guildes ne l'intéressait pas. Le jeune homme était de nature curieuse, mais plus encore, il aimait se sentir puissant, et n'accordait aucune importance aux notions telles que le "Bien" et le "Mal". N'était bien que ce qui arrangeait le jeune homme et mal ce qui l'embêtait. Après tout, ces deux notions avaient été inventées par les hommes, et Artémis n'avait guère de considération pour eux, même si il en était un.
Artémis avait entendu parler d'une guilde, les Mercenaires du Chaos. Il ne savait pas tellement pourquoi, mais elle l'attirait. Il avait tué ou blessé 5 des leurs, quelques semaines auparavant, à Al-Jeit. Il était revenu voir les corps, et après les avoir oscultés, il avait fait le rapprochement entre ces hommes et la guilde du Chaos.
Malgré le meurtre d'au moins 2 mercenaires, il comptait faire partie du Chaos. Après tout, sa vie n'avait été qu'un vaste chaos : des parents tués, un corps qui ne vieillissait plus, aucune relation personnelle ou amicale avec un autre être humain, pas de situation stable.

Mais Artémis ne comptait pas vraiment faire d'effort pour trouver un mercenaire du Chaos. Il s'était attaqué à quelques uns d'entre eux, ils finiraient bien par lui tomber dessus un de ces jours, et quand ce serait le cas, il verrait bien.
Le jeune homme se promenait actuellement dans Al-Far. Il avait décidé, quelques temps auparavant, de faire le tour des villes principales de l'Empire, et aujourd'hui, ce serait Al-Far...

hj : pas beaucoup d'inspiration pour ce post, désolé ^^'

Iris était déjà venue a Al-Far. Cette ville ne l'attirais pas vraiment mais ses crimes bien plus. Rien de mieux que de s'entrainer sur des criminels pour ne pas rouiller. Elle allait se frayer dans une rue lorsque son esprit lui intima l'ordre de s'arrêter. Elle regarda autour d'elle est elle compris. Il était là, séparé d'elle par un énorme chariot. L'homme d'Al-Jeit.
Il croisa son regard et ils se regardèrent tous les deux. Une autre chose attira son regard. Ses flèches!! L'empennage noir, elle le reconnaissait. Une incompréhension total se peignit sur ces traits. Alors c'était bien lui? Elle traversa la rue souplement sens se faire toucher par qui que se soit malgré le rue bondé et s'approcha de lui.
Elle se contenta de le regarder puis lui posa quand même la question qui l'obsédait.
_ Pourquoi? Vous aviez dit détester la race humaine. Pourquoi m'avez vous aidé?
Ce n'étais pas un lieu tranquille pour discuter. Elle lui prit la main et le guida a sa suite a une taverne mal famé. Ils s'installèrent puis Iris commanda. De la fumé volé dans la pièce mal éclairé et des regards lubriques la dévisageait. Elle ne sens préoccupa pas. Toute son intention était focalisé sur l'homme.

(Ps: Je tape l'incruste! Sa va se corser xD)

Oril et Sélène étaient enfin arrivés à Al-Far, l'impatience de celle-ci n'avait fait que s'accroître au cours du voyage, elle n'avait éprouvé aucun remord à quitter la cité du chaos. La ville était illuminée par un soleil qui encombrait la mercenaire, elle préférait sans aucun doute la nuit où les ombres permettaient le camouflage. Leur arrivée se fit discrètement, aucun bruit, aucune parole échangée, les gardes ne les avaient certainement même pas remarqués. Les rues étaient bondées, cependant, les gens n'avaient pas l'air de remarquer les deux mercenaires vêtus entièrement de noir et armés jusqu'aux dents, ils passaient complètement innapercus à travers la foule. Le travil n'était pourtant pas terminé, il fallait maintenant retrouver cet Artémis qui donnait du fil à retordre à la guilde et qui ne pouvait à priori pas vieillir. Sélène prit un tournant à droite puis un à gauche, elle apercut vaguement un marchombre qui allait trop vite pour qu'elle puisse le détailler, avant qu'elle n'ait réagit, il s'était évaporé.
Oril fut le premier à déceler quelque chose, il vit une femme qui accompagnait un homme, mais ils n'étaient pas...normaux, la femme était une marchombre, ses vêtements en témoignaient ainsi que sa façon de se mouvoir. Et l'homme, il était...différent d'elle, il ne se mouvait pas de la même façon, la femme aurait plus semblé être...une antilope et lui, c'était le prédateur. Sélène avait compris que c'était certainement cet Artémis mais elle voulait en être sûre, la marchombre l'entraîna dans une taverne à première vue "mal famée", et ils s'assirent à une table, sur le côté, Sélène conduisit Oril vers une table de laquelle ils pouvaient facilement les observer, le seul inconvénient c'était que la marchombre et l'homme pouvaient eux aussi les observer, mais finalement, était-ce un inconvénient? Sélène eut un sourire cruel et lança à Oril :

- Prends en de la graine !

Et lorsque la marchombre sentit le regard de Sélène sur elle, elle ne manqua pas de la dévisager, Sélène lui lança un regard assassin lourd de sous-entendus, elle se leva et sortit, elle voulait entraîner la marchombre à sa suite.

[ HJ : Ouais tu te tape l'incruste xD tu l'as eu finalement ton regard assassin !! ^^ ]

Mercenaires du chaos! Rouge, elle voyait rouge, puis noir et enfin gris, telle l'acier. Elle était une arme vivante, ils allaient souffrir. La femme sa leva pour l'entrainer dehors. Iris ne la suivi pas, elle voulait une réponse de son interlocuteur. Plus tard. Elle la retrouverais elle et son compagnon. Une vermine pareille ne devait pas vivre. Iris sentie sa greffe la chatouiller, mais elle ne bougea pas. Plus tard. Plus tard. Iris suivi la progression de la femme du coins de l'œil puis quand celle-ci fut sortie elle se reconcentra sur son l'homme en face d'elle. Elle devait l'avouer, il la fascinait.

(et na dans tes dents xd )

[HJ] Désolée de vous intérrompre, mais il y a deux incohérence dans le rp!
Le premier, est que moi et Sélène ne sommes pas encore arrivé à Al-Far vus que notre post nommé " Départ pour une rencontre chaotique" n'est pas terminé.
Et surtout, Sélène, tu te permet de "joué" mon personnage dans ton post où tout du moins d'inventer à ma place se que fait, pense où dit, etc mon perso!
Donc s'il te plait Sélène, j'aimerais bien que tu revois ton post ici . Euh voilà, désolé de casser le rp qui commencer de débuter! [HJ]

[Hj] je propose qu'on arrête ce RP et qu'on le refasse [Hj]

Dommage! Et si tu refais juste ton post Sélène, je corrigerais le mien après!

Ouais mais on flood là en attendant...

Dommage, j'aimais bien ce Rp, mais pas de problème, on peut en recommencer un. Par contre, si il faut attendre la fin du RP que vous avez commencé dans la cité du Chaos pour en faire un autre, essayez de le finir vite
Au pire, on peut, pour le moment, continuer ce RP entre Iris et moi, pendant que Sélène et Oril, vous finissez celui commencé dans la cité du Chaos. Ca vous dit ?

Pour moi c'est ok

Moi aussi! On supprime les messages!

hj : Oki, dans ce cas, on ne prend pas en compte tes messages, Sélène. On continue ce RP Iris et moi, et Oril et toi n'aurez qu'à nous rejoindre dès que vous aurez terminé votre autre RP !

Artémis vagabondait dans les rues d'Al-Far, comme à son habitude. Il ne cherchait rien de spécial, c'est sur ce principe qu'il avait toujours guidé sa vie. Ne rien chercher, être, tout simplement. Et jusqu'à présent, ce mode de vie lui convenait parfaitement.
Allant de rues en ruelles, de places en jardins, le jeune homme observait. Voilà une autre activité qu'il appréciait, et dans laquelle il excellait : il avait appris, en observant les gens, à savoir plus ou moins qui ils étaient. Certes, pour certains, c'était évident, pour d'autres, cela l'était moins. Mais plus encore, ce qu'appréciait Artémis, c'était de déceler ce que personne ne remarquait : un pique-pocket qui s'empare d'une bourse pleine de pièces, un enfant voler un fruit, le regard d'un marchand s'attarder sur une jolie passante... Ce n'était que des détails, mais les détails pouvaient parfois se révéler être d'une importance capitale, notamment en combat.
Et une autre personne qui savait faire attention aux détails, c'était cette jeune femme, à la démarche souple, qu'il avait rencontré à Al-Jeit ! En effet, cette dernière l'avait reconnu, alors qu'il était en plein milieu d'une foule, avec un trafic important de chariots, de marchandises, et de gens.
Artémis se rendit compte de sa présence lorsque leurs regards se croisèrent. Artémis n'avait pas oublié cette personne, dont les cheveux d'un blanc éclatant contrastait avec le noir de sa tenue. Il n'avait pas non plus oublié le côté félin, et souple de la démarche de la demoiselle, pas plus que son aptitude au combat, et son caractère bien trempé dont il avait été témoin lorsqu'elle s'était rendu compte qu'Artémis n'avait aucunement prévu de payer le tavernier à qui il avait commandé à boire !
Autre preuve de sa capacité d'analyse des détails, la jeune femme avait très rapidement fait le lien entre les flèches noires qui avaient frappé les mercenaires du Chaos d'Al-Jeit et celles que portait Artémis dans son dos. Et cela, le jeune homme n'y avait pas fait attention. Malgré qu'il l'ait reconnu, il n'avait pas prévu de s'attarder en sa compagnie, mais n'eut guère le choix, car quelques secondes après qu'il ait détourné le regard pour s'éloigner de la jeune femme, cette dernière le saisit par le poignet. Dans le vacarme de la rue, il avait entendu les questions posées par la jeune femme. Mais apparemment, elle voulait un endroit plus calme pour entendre la réponse... si jamais Artémis acceptait de lui en donner
N'ayant guère le coeur à se débattre et à s'enfuir, Artémis la suivit, se contentant d'une vague pensée...

*Génial... Il a fallu que je tombe sur une folle, qui veut des explications, au lieu de se contenter de me remercier...*

Artémis fut mené dans une taverne, qu'il aurait habituellement évitée. Malgré ce que l'on pourrait croire, Artémis avait le goût des belles choses, et il préférait une belle taverne propre plutôt qu'une taverne sombre, sale et enfumée comme celle dans laquelle il venait d'entrer ! Mais tant pis, il s'en contenterait.
La jeune femme et lui s'assirent autour d'une table, et ce fut Artémis qui prit la parole :

Je suppose que c'est maintenant que je dois répondre à tes questions ? Vu ta détermination, je ne passerais pas par le moment où je fais semblant de ne pas savoir de quoi tu parles, ça nous fera gagner du temps...
Pourquoi je t'ai aidé alors que j'ai dis détester la race humaine ? Hum... Bonne question... Parce que la race humaine est d'une rare lacheté et qu'en s'attaquant à 5 contre un, ils m'ont incité à punir cette lacheté !
Va pas chercher plus loin, ce n'est pas par humanité, ou une connerie du genre. J'aime juste me savoir maître du destin de quelqu'un, même quelques instants. Et ça a été le cas avec le tien, à Al-Jeit. Pendant ce court laps de temps, j'étais maître de ton destin, ta liberté n'était plus rien... Tu avoueras que c'est génant pour quelqu'un qui à l'air de tenir tant à la liberté !

Un sourire apparut sur le visage d'Artémis : démontrer ce genre de choses était tellement plaisant. Le jeune homme appréciait beaucoup en tout cas ! Restait à savoir comment la demoiselle allait réagir. Pas sur qu'elle prenne bien ce piétinement de sa liberté à laquelle s'était adonné le jeune homme.

Un sourire apparue peux a peu sur mes lèvres. Quels idiots! Il n'avait pas changé!
Je dessinais de mon doigt des figures abstraite avec une goute d'eau tombé de mon verre sans perdre le sourire.
Avec soins je lui répondis:
_Donc pour toi la liberté se borne a être une action? Un simple moment qui ne peu durer que, mm disons cinq minutes? J'avais donc raison, tu un abrutis. Je suis quelqu'un de libre. Entièrement. Le jour ou tu m'a "sauvé", a ce moment crucial j'étais encore libre. Tu ne tenais rien du tout. Tu as juste relancé les dés. Je devais mourir, c'était ainsi, mais en en tuant ces mercenaires tu n'as pas tenue ma vie entre tes mains. Tu la juste relancé. Ne te donne pas t'en d'importance, j'ai depuis très longtemps admis que la mort pouvais me frapper a tout moment.
Je me penchais vers lui en le fixant bien dans les yeux.
_ Personne en ce monde ne me supprimera ma liberté, car c'est tous bonnement impossible. Qui conque essayera ce queutera a un mur. Jusqu'au bout, jusqu'à ma mort je resterais libre. Ce qui n'est pas ton cas. Jamais tu ne connaitra la liberté a cause de ceci.
Je lui désignais du doigt avec lequel j'avais dessiné, ces yeux. Bien trop d'émotion négative qui resterait en lui a jamais.
_Tu es enchainé.
Je changé de sujet.
_ Ta réponse me satisfait, même si elle était idiote. Je suis Iris Izeur. Souviens toi de moi le jour ou tu les rejoindra.
C'était inéluctable, il faisait une recrue parfaite.
Je le regardais une dernière fois et reprenais.
_ Nous nous reverrons, il n'y a aucun doute.

Le jeune garçon écouta son interlocutrice, sans ciller. Il aimait la puissance des mots, à n'en pas douter. Il appréciait tout ce que le seul le langage rendait possible. Et si cela n'apparaissait pas clairement aux yeux d'une majorité de la race humaine, ça l'était complètement pour Artémis. Ayant du vivre seul la quasi totalité de sa vie, il avait appris à se doter des meilleures armes : cela passait par un bon arc, une dague des plus extraordinaires, ainsi que d'autres lames et objets dangereux qu'il conservait toujours avec lui, mais cela passait aussi par une maîtrise de la parole.
Et Artémis était toujours fasciné par les gens qui savait parler, se faire écouter, et faire transparaître bien des choses au travers de quelques mots.
Qui plus est, la parole est un art, tout comme le sont la peinture, la musique, le meurtre... Pour Artémis, le côté artistique des choses n'était pas tant dans l'action en elle-même, mais dans la façon dont on la fait. Prendre un pinceau et barbouiller une toile n'est pas de l'art. Bredouiller quelques syllabes non plus... Se servir de ce même pinceau et de cette même toile pour transmettre un monde complet, et des émotions en est un... Se servir des mots et du langage, de toutes les richesses qu'il offre afin de faire comprendre le plus précisément possible sa pensée en est un autre. Du point de vue de garçon, en tout cas !
Une fois que la nouvellement dénommé Iris Izeur eut fini de parler, le jeune homme prit la parole, après quelques secondes de silence, d'une voix impassible :

La liberté, d'après moi, n'est pas un seul bloc, que l'on a ou que l'on a pas... Elle se conserve, se perd, se retrouve. Chaque nouvelle instant peut nous la faire perdre, et ce jour, à Al-Jeit, alors que tu étais sur le oint de te faire tuer... Tu l'as perdu. Et tu ne l'aurais jamais récupéré sans mon aide. Tu ne serais à l'heure actuelle qu'un cadavre, pourrissant dans un coin de la capitale de l'empire. Cette liberté qui allait t'échapper, elle est venu à moi... Ou plutôt, je l'ai obtenu. Le hasard a voulu que ce jour là, j'ai préféré te la rendre. Peut-être aurais-je mieux fait de la laisser partir. La liberté ne demande qu'à s'exprimer, et ce n'est pas dans le corps sans vie, même d'une redoutable combattante, qu'elle le pourrait !
Enfin bref, je n'ai ni l'envie, ni la capacité de retourner dans le passé pour changer les choses...
Je te serais simplement gré de laisser de côté tes certitudes concernant ta liberté, et ton illusoire conviction qu'elle ne t'échappera jamais !

Un silence se fit, puis, Artémis se remémora les quelques mots qu'Iris avait prononcé sur sa propre liberté, celle d'Artémis. Il laissa quelques secondes passer, pendant lesquelles il laissa son regard vagabonder dans la pièce, perdu dans l'immensité de ses pensées !
Il savait très bien de quoi parlait la jeune femme. Il était inutile de le nier, et Artémis avait depuis longtemps laisser tomber l'idée de le faire. Il avait vécu tant de choses en une seule vie... Et Iris avait trouvé les mots exacts : il y était enchainé. Sauf que contrairement à toutes ces personnes qui n'avait que le mot "liberté" à la bouche, il n'y accordait guère d'importance ! En quoi la liberté pouvait-elle lui rendre la vie plus agréable ! Ce n'était qu'une nouvelle invention de l'homme, pour se persuader que c'était un nouveau moyen d'être heureux. Une invention de toutes pièces, une illusion presque pandémique...
Ce ne furent d'abord que quelques mots qui purent franchir les lèvres du garçon, dont les yeux embrumés laisser clairement paraître qu'il était perdu dans ses pensées :

J'ai déjà été libre... Un jour...

Cette phrase, prononcée d'une voix presque inaudible, se perdit dans les bruits qui animaient la taverne...
Il reprit, d'une voix plus assurée, et où toute émotion avait disparu :

Je suis enchaîné, en effet. Enchaîné à mon passé, un passé que jamais je n'oublierais. Mais contrairement à toi, je ne recherche pas la liberté. Si je la croise un jour, peut-être ferais-je un bou de chemin avec elle, mais elle ne sera jamais la guide de ma vie. Enfin bref, passons, je n'ai pas coutume de m'étendre sur ma vie !
Je suis enchanté de faire ta connaissance Iris Izeur, sincèrement, quoi que tu puisses en penser. Ne t'en fais pas, je saurais me souvenir de ton nom.

Artémis nota la fin de la hrase de la jeune femme. "le jour où t les rejoindra"... Artémis, étrangement, se douta de qui elle parlait. Il ne cotoyait pas les êtres humains quotidiennement, cela ne l'empêcait pas d'être au courant de bien des choses, y compris l'existence de nombreuses guildes, et clans.
Et cela trottait dans la tête du garçon depuis bien longtemps : la jeune femme faisait inévitablement partie de l'une d'elle. Et le nom de l'une de ces guildes paraissait coller parfaitement à cette jeune femme, aussi discrète qu'une ombre, et dont la démarche légère et féline était d'une incroyable délicatesse : Marchombre...

Quelle tristesse! Il ne pouvait pas comprendre bien sur mais j'esseya une dernière fois de lui expliquer. Je penchait ma tête légèrement sur le côté et la soutenait de ma main.
_ C'est triste. Tu ne t'attardes qu'a la surface des choses. Tu ne me comprendras surement jamais et tu continueras surement à penser que tu tenais ma vie entre tes mains. Je vais quand même t'expliquer une dernière fois. Si la mort m'avais frappé je l'aurais accepté, que tu arrives au bon moment a fait changer ma destiner mais en aucun cas tu n'a tenue ma liberté entre tes mains. Même enchainée, enfermé dans une pièce sans fenêtres, et a l'agonie, jusqu'au bout je serait restait libre, la liberté ne se limite pas aux mouvement et au contrôle des actions. La liberté avec un grand L est une partie intégrante d'une personne qui la possède réellement. Beaucoup de personne se l'octroi a tores. Ce n'est pas mon cas. Dés le début de ma vie j'ai eu la chance de posséder une liberté que peu d'enfant possèdent a cette age. Puis je l'ai acquis totalement. Elle est encrée en moi. Je n'ai plus de limites. Et quand j'en rencontre une je la franchie. N'esseille pas de comprendre, tu ne connait pas ça et sa se voie dans tes yeux, mais je devais quand même te le dire. Reste dans tes illusions, pour ton propre bien sinon tu sombreras dans la folie en comprenant que ta vie est raté. C'est triste mais c'est ainsi.
Il me regardais avec une pointe de doute dans les yeux. Je redressais mon crane et me levais.
_ Je sais que tu te souviendras de mon nom, car je doit bien être la seul personne libre que tu es rencontrais jusqu'ici pour m'avoir tenue un discours pareille. Moi je ne connait pas le tien mais je ne t'oublierais pas pour autant.
Elle se tue, ne finissant pas ça phrase, la partie qui disait que la prochaine fois ce ne serait plus des paroles échangeaient autour d'une table mais un combat entre elle et la guilde qui le recruterais. Un combat entre l'équilibre et le chaos.
L'homme qui lui faisait face possédait un esprit destructeur que seul les un esprit machombre arrivait a ne pas ce laisser influencer. Auliane ne l'était pas encore et elle ne voulais pas qu'elle face la connaissance de l'homme. Elle devait partir avant que ce ne soit elle qui arrive.

( Je ne quitte pas le post, Auliane ma chére apprentie arrive ^^!)

Artémis écouta la marchombre. Quelqu'un qui s'y serait connu un peu pus en guilde se serait sûrement rapidement rendu compte que cette femme ne pouvait qu'être marchombre. Tenir tant à la liberté, et y accorder une telle importance était chose rare. Certes, tout le monde aimait penser qu'il était libre, ou que c'est ce qu'il désirait être, mais aucun n'en parlait avec une telle fougue, aucun ne témoignait un tel désir d'être libre !
Apparemment, la jeune femme tentait de faire changer le point de vue du jeune homme, d'essayer de lui faire comprendre toute l'importance que pouvait revêtir la liberté. Sauf que c'était une tentative vouée à l'échec, c'était certain. Artémis avait son point de vue, sa façon de penser, et même si il ne rechignait jamais à écouter l'avis des autres, il n'était pas du genre à suivre aveuglément quelqu'un, embobiné par un beau discours.

Soit. Admettons que je n'ai pas tenu ta vie entre mes mains, et que je n'en ai pas été maître lorsque j'ai sauvé ta miséra... enfin, ta vie. Tu serais morte, et quoi que tu dises, tu n'aurais pas "accepté" la mort... On accepte que ce que l'on peut refuser, et on ne refuse pas la mort... On meurt, voilà tout. Quand on est dans une situation dans laquelle on a le choix entre cette situation et la mort, certes, on est libre : mourir, ou vivre. On a le choix, il suffit de faire le bon. Mais lorsque la mort nous frappe, on n'est plus libre : on ne peut pa y échapper, et pour moi, c'est ne pas être libre.
Enfin bref, je suppose que nous ne trouverons pas de terrain d'entente, nos avis sont bien trop opposés. Et puis, reconnaître que sa liberté nous a échappé alors qu'on y tient tant n'est jamais chose aisée.
Je voudrais te poser une question, si tu le veux bien : Tu as l'air d'avoir ta conception propre de la liberté. Explique-moi ce que tu considères être la liberté...

Iris avait, quelques instants plus tôt, parlé du fait que, d'après elle, Artémis ne connaîtrait jamais la liberté, que sa vie était ratée, et un certain nombre d'autres remarques guère appréciables. Artémis laissa un temps de silence, puis repris la parole :

J'ai du mal à penser que ma vie puisse être ratée, surtout lorsque le seul critère sur laquelle repose ton jugement est une impression selon laquelle je ne possède pas quelque chose qui n'est peut-être finalement qu'une invention humaine, une invention illusoire qui plus est. Quant à sombrer dans la folie, j'ai tendance à penser que croire en une chimère, comme tu le fais avec la liberté, te rapproche de cette folie. Ca reste un avis personnel, mais que je compte bien défendre.

Artémis savait qu'il rencontrerait de nouveau cette certaine Iris. Le jeune homme était intimement convaincu que certains destins était liés, que certaines personnes étaient destinées à se croiser plusieurs fois au cours de leur existence. Et quelque chose faisait qu'il était persuadé de la recroiser, mais que cela ne finirait peut-être pas forcément bien, pour l'un ou pour l'autre.
L'esprit de la marchombre et du jeune homme était diamétralement opposé, et les probabilités qu'un jour, ils soient sur la même longueur d'onde étaient faibles, très faibles.
Artémis reprit une dernière fois la parole. Comme l'avait fait remarqué la jeune femme, il n'avait pas donné son identité. Le jeune homme n'avait jamais réellemen eu l'occasion de la donner. Mis à part lors du départ des deux ou trois voyages qu'il avait fait par le passé pour escorter une caravane dans le pays, il n'avait jamais donné son nom, ni son prénom... Une identité qui était l'un de ses derniers souvenirs de son enfance. Un prénom qu'il réentendait parfois, lors de longues nuits, prononcé par une voix féminine, légère et douce, celle de sa mère, ou par une voix masculine, plus grave, mais dans laquelle transpercait beaucoup d'amour, celle de son père. Mais ce fut d'une voix neutre, presque froide, que le jeune homme prononca un unique mot, un prénom qui aurait put être celui d'un jeune homme équilibré, aimé et heureux, mais à qui le destin avait imposé une vie bien plus difficile :

Artémis...

_ Artémis
Je répétait son nom mais d'un ton neutre et non froide comme lui même avait prononcé son prénom.
Ma voie se fit distante.
_ Tu ne peux comprendre, je le voie bien, même si je passé des mois ou encore des années a te montrer ce que j'appelle liberté tu ne verrais pas ce qui doit être vue.
Il n'est pas simple même pour des être moins noir que toi de voir ce que je perçoit. Mais certaine personne y arrive. Bien sur que pour toi le terme liberté soit une chimère! Tu n'as pas eu le loisir d'y gouter et plus jamais tu ne pourras t'approcher de la liberté. J'en suis désolé. Maintenant voici mon point de vue. Les mots que j'ai employé son crues et je ne le regrette s pas car tu doit savoir. Ta vie va devenir plus noir encore que ce que tu as connue,plus jamais tu ne retrouvera un semblant d'équilibre, ta route sera parsemait de sang et de cadavres.
Mes yeux se firent perçant.
_ Mais tu ne t'en rendra pas compte. Tu éprouvera du plaisir devant l'illusion qui te servira de vie. Tu éprouvera de la puissance et tout le contraire de ce que je viens de dire. Le jour ou tu mourra sera tout autre. Tu comprendra qu'a ce moment ce que je t'ai dit. Tu comprendra a quel point mais mots étaient juste.
J'inspirais profondément. Que de noirceur, il ce détruirais ce qui restait de son âme. Je devais le détruire avant qu'il ne devienne un de ces êtres pervers, qui prennent du plaisir a voir souffrir leur victime. A leur prochaine rencontre. Marchombre contre mercenaire.
Cet homme avait souffert et n'avais pas réussi a recoudre ces blessures. Elles étaient maintenant empoisonnées et plus rien ne pourrait le faire revenir en arrière. Il était intelligent et lucide, il n'avait pas cette lueur de folie qui caractérisé les sanguinaires. Pas encore. Le jour ou cela devrait arrivé elle pourrait le considérait comme mort. Pas maintenant, là elle avait devant elle un adversaire redoutable.
J'étais blindé. Plusieurs mercenaires m'avais proposé de les rejoindre. Ils avaient péri. Leur devise menacé le monde dans le quel j'évoluai, je pouvais me permettre dans épargner un seul. Je pouvais tué de sang froid lorsqu'il le fallait. Aucun remord.
Je le tuerais sans remord.

Cela peut paraître étrange, mais plus je t'écoute, plus les questions que je me pose sont nombreuses... Ne va pas croire que je commence à t'envier, ou une bétise de la sorte, mais la foi et l'importance que certaines personnes accordent à une notion, ou à une religion m'a toujours fasciné.
Par exemple, j'ai du mal à concevoir qu'une personne profondément noire ne puisse atteindre la liberté comme tu dis, et même de la percevoir ! Nous sommes tous des êtres humains. Constitués de la même façon, la seule chose qui nous distingue vraiment est la disposition de notre esprit, ou si tu préfères, ce en quoi l'on croit. Je pourrais de nouveau répéter que la liberté n'est qu'une chimère, quelque chose de fictif, mais cela ne nous avancerait pas à grand chose, puisque je doute que tu changes d'avis.

Sur ce terrain-là, Artémis savait que jamais ils ne s'entendraient, c'était certain. Puis, le jeune homme écouta ce que prévoyait Iris. D'après elle, Artémis deviendrait une personne profondément noire, avec le mal ancré en lui. Et que par dessus tout, il connaîtrait une vie chaotique, et que vivant cette vie, il volerait celle de nombreux autres.
Ses prédictions étaient loin d'être joyeuses, et pourtant, dans le fond, Artémis sentait qu'elle ne devait guère être loin de la vérité. A détester la race à laquelle on appartient, il est difficile de vivre une vie normale et heureuse.

Soit. Tu as peut-être raison. Et peut-être pas... Le problème avec le futur, c'est que le seul moyen d'en être sûr est d'attendre qu'il se produise.
Pour tout avouer, si ma vie future ressemble à ce que tu viens de décrire, qu'il en soit ainsi. Je vis pour moi, pas pour les autres. J'ignore le but précis de ma vie, alors je me contente d'exister. Ma vie sera ce qu'elle doit être.

Un court silence s'installa, puis Artémis repris la parole, d'une voix glaciale, et avec sourire carnassier :

Pourquoi tu ne me tues pas, si tu es tellement persuadé de la malfaisance et du danger que je représente ?

C'était une question simple. Pourquoi l'avait-il posé ? Aucune idée... Cette femme était capable de le tuer, c'était certain. Le jeune homme n'en avait pas peur. Non pas parce qu'il "accepterait" sa mort, on n'accepte jamais ce qui est inévitable, mais parce que la mort l'intriguait plus que l'appeurait. Et quelque chose en lui faisait qu'il se doutait que la marchombre ne le tuerai pas...

Crois-tu qu'un jour, tu me tueras ? Crois-tu qu'un jour, nous nous affronterons, et que l'un de nous mourra ? Ou crois-tu qu'au contraire, jamais plus nous ne nous reverrons ?

Il avait raison. Il devait au moins vivre pour lui.
Pourquoi tu ne me tues pas, si tu es tellement persuadé de la malfaisance et du danger que je représente ?
Pourquoi? J'arquais un sourcil en arborant un nouveau sourire, sourire aussi carnassier qu'Artémis.
J'allais a répondre quand il reprit:
Crois-tu qu'un jour, tu me tueras ? Crois-tu qu'un jour, nous nous affronterons, et que l'un de nous mourra ? Ou crois-tu qu'au contraire, jamais plus nous ne nous reverrons ?
Intéressant.

Que je te tuerais? Je faisais la moue. Je ne sait pas, je ne suis pas prétentieuse mais notre combat sera sans pitié et serré. Ce qui répond a ta seconde question. J'en suis sur. Ce qui élimine donc la dernière. Maintenant je vais répondre a ta toute première question. Tu ne l'ai pas encore. Je ne te tuerais pas aujourd'hui. Qui c'est, peut être que tu mourras de façon stupide avant de les rejoindre? Peut être même que tu aura une illumination -- J'en doute fort -- et que tu changeras d'avis.

Je regardais autour de moi. Les hommes me dévisageaient de manières lubrique. Rien de nouveau. Je leur envoyais mon plus beau regard foudroyant, ce qui généralement suffisait puis appelais le patron de l'établissement. Notre conversation ne se finissait pas j'en profitais donc.
L'homme trapu, grisonnant et à l'air revêche s'approcha pour prendre ma commande.

Avez-vous un beignet a la pomme?

Le patron me dévisagea comme si j'étais folle mais finit par incliner la tête. Je le remerciais et faisais de nouveau face a Artémis.

Et toi pense tu que nous nous reverrons?

Je lui offrait un nouveau sourire curieuse de sa réponse.

Me tueras tu maintenant en connaissant mes projets?

Mon beignet était là et je mordit à pleine dents en attendant la réponse. Mais yeux ne le lâchaient plus.

Artémis écouta les réponses de la jeune femme, concernant une éventuelle nouvelle rencontre entre eux, dans le futur. Pour elle, il ne faisait apparemment aucun doute qu'ils se reverraient. Et qu'un combat sans pitié serait livré, chacun luttant pour sa survie, mais surtout pour tuer l'autre.

Je ne mourrais pas de façon stupide... Sois en certaine.
Quant à les "rejoindre", bien que tu ne les ai pas nommé, je suppose que tu parles des Mercenaires du Chaos... Ne pas les rejoindre reste possible. Je ne sais pas ce que me réserve mon destin...

Artémis se tut pendant la courte période où le tavernier s'enquit de ce que désirait consommer la jeune femme en face d'Artémis. Cette dernière désirait un beignet au pomme, que le tavernier ne tarerait apparemment pas à lui apporter. Pas un geste, pas une parole de la part d'Artémis. Il ne désirait rien commander.
Il reprit la parole lorsque l'homme s'éloigna :

Quant au reste, c'est-à-dire le fait de se retrouver face à face, une lame à la main, j'ai le sentiment que ça finira par arriver. Mais je n'ai guère l'habitude de faire trop de prédictions sur ce qui n'est pas prévisible...

Un nouveau silence s'installa, quelques secondes. Elle voulait savoir si, en connaissance de sprojets de la jeune femme, Artémis la tuerai. C'était une question interessante. Il aurait pu. Se lancer dans un combat en plein milieu d'une taverne ne le dérangeait pas. Rien ne le dérangeait réellement à vrai dire. Sauf qu'il n'en avait guère envie, ou plutôt qu'il avait d'autres projets...

Je suis loin de connaître tes projets. Le mystère t'enveloppe bien trop. Mais sache une seule chose : je saurais trouvé, si cela est nécessaire, un moyen bien plus cruel que te tuer pour te faire souffrir. Crois-moi sur parole...

Elle ne rigolais plus. Artémis ne la menaçait pas ouvertement et lui promettait de la faire souffrir de manière bien plus ignoble.
J'étais pourtant bien trop sage pour montrer ma fureur, cet homme aurait était capable de s'infiltrer par cette brèche.
Je reniflais dédaigneusement.

Des menaces? Tu veux me faire souffrir? Pour quelle raison? Je sais que en serait capable mais ne me provoque pas.

Je me penchais vers lui.

Que crois tu que je ferais lorsque tu auras mit ton plan a exécution? Crois moi je ne me conterais pas de tuer.

C'était vrai, j'avais beaucoup appris sur énormément de sujet. Et celui du "comment faire souffrir bien plus que vous avez souffert" je le maitrisais.
Je reprenais le beignet le finissait et m'essuyais les doigt un par un.
Mes pensées rejoignais Auliane, ce malade, si il l'avait décidé pourrais s'en prendre a elle. Elle devait donc l'entrainer et surtout rejoindre Al-Jeit.

Tu n'es donc qu'un lâche, je ne mit attendais pas. Tu as donc si peur de moi que tu préfère me faire souffrir par derrière plutôt que de me blesser?

Je lui jetais un nouveau regard dédaigneux.

Tu ne vaut donc guère mieux qu'un de ces petits mercenaires descendant des Ts'lich. Ou mieux encore. Un humain. Rafraichit moi la mémoire, ce n'est pas ça que tu détesté chez eux?

N'as-tu pas l'impression de t'emballer un peu rapidement ? Je n'ai pas dis que je comptais te faire souffrir, j'ai seulement mis en avant le fait que, si un jour, c'était nécessaire, je saurais le faire : répondit Artémis d'une voix simple.

La jeune femme avait l'air de le prendre au sérieux, c'était déjà cela. Et elle pensait qu'apparemment, il avait déjà des raisons de vouloir la faire souffrir, ce qui n'était pas spécialement le cas. Certes, elle était humaine, sûre d'elle, à la limite de l'arrogance par moment, et avait voulu se montrer supérieure à lui, mais cela ne constituait pas une raison valable pour qu'Artémis veuille la tuer, ou la faire souffrir. Ou en tout cas, pour qu'il le fasse. Le jeune homme avait appris à contrôler un minimum ses actes et sa pensée, sinon, comme l'avait dit la jeune femme quelques instants plus tôt, la route d'Artémis serait déjà jonchée de cadavres. Et puis, après tout, le seul monde qui mérite d'être conquis est celui délimité par notre peau et nos pensées, et cela, Artémis l'avait bien compris.

Tu es bien sûr de toi, et de tes prédictions quant à mon avenir, j'ai l'impression. Mais laisse moi te dire quelque chose : tu ne liras pas en moi comme dans un livre ouvert... Je n'ai pas de plan à exécuter, je n'ai pas non plus de raisons valables de vouloir te faire souffrir, et dernière chose, entre toi et moi, fais moi confiance, tu es celle qui est le plus atteignable au niveau de la souffrance. Je n'ai de lien avec personne, je n'attache d'importance à rien, à part ma vie. Tu ne peux, par conséquent, que m'infliger des douleurs physiques, ou me tuer. J'ai du mal à penser la même chose de toi, ne serait-ce qu'en observant ton regard briller d'un léger éclat lorsque je parle de faire pire que de te tuer...

Artémis savait que les gens comme lui étaient rares : ces gens liés à aucun autre être humain, qui se moque éperdument de la mort de quelqu'un, et que l'on ne peut pas atteindre par le biais d'un proche. C'était, par moment, une force redoutable, et Artémis en était conscient ! Surtout qu'il ne doutait pas un seule instant que cette femme, aussi redoutable soit-elle, avait un point faible : les personnes qui lui tenaient à coeur !
Et si il le fallait, ce serait sans acun scrupules qu'Artémis s'y attaquerait. Si il le fallait...

Je n'ignore pas que je suis un humain, et tu peux me comparer à un ts'lich, ou un mercenaire si tu veux. Après tout, ce sont les ts'lich, qui ont, un jour, tenu sous leur joug tout l'empire grâce à un verrou. Alors qui sait, peut-être qu'un jour, c'est ton bonheur que je tiendrai sous mon joug...
L'avenir nous le dira. Mais pour le moment, tu peux dormir sur tes deux oreilles : je ne compte pas m'attaquer à toi.

_Crois moi, je préfère encore me tromper sur ton avenir. Mais changeras-tu ton destin? C'est a toi de voir.
Je soufflais.
_En plus tu es prétentieux ET stupide. Tu me menace sans raison puis tu me demande de ne pas m'emballer. Tu sais a quoi t'attendre et sache que je ne suis pas du genre a dormir sur mes deux oreilles. A et puis laisse mon bonheur là ou il est, tu n'est pas capable de comprendre le terme liberté je pense donc que tu auras beaucoup de mal a le tenir entre tes mains.
Auliane
Je regardais une fois de plus autour de moi, rien d'intéressant n'attira mon regard.$

(C'est court mais je savais plus quoi mettre,^^ j'ai était assez du, pardon! )

hj : Bravo pour ton passage au rang de modérateur

Artémis commençait à se lasser de cette conversation. Il savait bien qu'ils ne trouveraient pas de terrain d'entente, et étant un jeune homme qui vivait sans règles, ni contraintes, il n'allait pas tarder à quitter l'établissement dans lequel la marchombre l'avait amené.

Je te laisse finir de te forger une idée sur ma personne, bien qu'apparemment, ton avis soit déjà bien arrêté ! Je n'ai guère d'interêt à te plaire, peu m'importe que tu m'apprécies ou non...

Artémis passa sa main gauche d'un geste distrait sur la table, puis le long du poignard qu'il avait à son flanc droit. Artémis se leva, lentement. Une fois debout, il laissa son regard faire le tour de la taverne. Il n'y avais guère de monde, deux ou trois ivrognes, quelques habitués qui partageaient un moment d'amitié un verre à la main, et la jeune femme, Iris... Le regard du garçon termina sa course dans celui de la marchombre. Après quelques secondes, il sortit quelques pièces d'une bourse qu'il gardait dans une des nombreuses poches intérieures de son manteau. Il les déposa sur la table, dans un tintement...

Voilà, comme ça, j'ai racheté ma dette pour l'autre jour où tu as payé pour moi...
A un de ces jours... peut-être...
En attendant, profites de la vie, du bonheur qui a l'air d'être ton quotidien, de ta liberté, et de toutes ces choses qui comptent tant pour les humains... Il paraît que rien ne dure...

Artémis repoussa sa chaise, et tourna les talons... Le jeune homme quitta l'auberge, persuadé que son chemin recroiserait celui de la jeune femme qu'il quittait. L'avenir lui dirait si Artémis avait raison de croire cela.

L'homme déposa des pièces sur la table:

_Voilà, comme ça, j'ai racheté ma dette pour l'autre jour où tu as payé pour moi...
A un de ces jours... peut-être...
En attendant, profites de la vie, du bonheur qui a l'air d'être ton quotidien, de ta liberté, et de toutes ces choses qui comptent tant pour les humains... Il paraît que rien ne dure...

Un sourire apparue peut a peut sur mon visage. Un vrai, sincère. Je l'accompagnais d'un éclat de rire qui accompagna la sortie d'Artémis.
Je hochais la tête toujours un sourire au lèvres, il avait raison sauf sur le "du bonheur qui a l'air d'être ton quotidien". Chacun avait un jour ou un autre connue un jour d'une noirceur à vous perdre. Le fait d'être marchombre m'avais aidé a me redresser sens me laisser sombrer dans mes pensées les plus sombres. Pourtant, certain marchombres pourtant avancé sur la voix n'y était pas arrivés. Je ne m'attardais pas sur ces pensées ci. Je passé a la suivante, "Il paraît que rien ne dure" cette fois il avait raison et je luttais de toute mes forces pour garder mon bonheur intacte. Chose qui n'était pas aisée.
Le fait de le rencontrer aurait pus mal tourné, qui aurait pus prévoir?
Je me levais en regardant avec amusement les pièces qui brillaient sur la table. Et rigolais de nouveau, il y avait donc fait intention, son orgueil l'avait il poussait a faire ce que j'avais fait pour lui? Je quittais la taverne d'un pas léger, et disparaissais après être revenue au grand jour.
Un jour ils se recroiseraient et seul la Dame savait se qui arriverait. En attendant, on m'attendais et la journée était radieuse, ainsi que mon humeur.

hj: Merci Artémis