NOM : Irnavan
PRÉNOM : Cynlea
SURNOM : Lea
ÂGE : 20 ans
RACE : Humaine
GUILDE OU CLAN : Guerrière Frontalière
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CARACTÈRE : Je m’apprécie en tant qu’une personne autoritaire et mûre surtout TRÈS responsable. J’ai grandi, pour une partie de ma vie, seule et j’y ai appris comment me débrouiller dans certaines situations désagréables. Outre cette division de ma jeunesse imprévisible, j’ai vécu avec mon père qui désirait que je devienne une Frontalière comme il l’était. C’est dans cette pensée qu’il m’enseigna quelques combines typiques des Guerriers. Puis, j’ai bâti la tentation de suivre les traces de mon père. Je me suis donc forgée un mauvais caractère dans le bût de réussir, ce qui contrariait parfois mes amis et les autres. L’ambition prend souvent le dessus et je n’ai guère la possibilité d’y changer quelque chose. Je suis comme cela. Je n’aime surtout pas lorsque l’un de mes proches entreprend d’altérer ma façon de parler, de contempler les gens et de concevoir les choses. Je n’ai jamais eu le don de consoler les gens. J’ai un tempérament de farceuse et au moment où je décide de tourner la tristesse en blague, la situation prends une tournure imprévue. De plus, je n’aime pas pleurer, ce n’est que pour les fragiles petites fillettes de cinq ans. Pour ce qui est de la portion des rencontres, je n’ai pas la facilité d’aller vers quelqu’un pour lui adresser la parole. C’est pour cela que je suis, pour la plupart du temps, délaissée, infréquentable et isolée des gens. Souvent, je m’absente involontairement des conversations. Mais il ne faut pas omettre le fait que je suis une personne exceptionnelle et attentionnée.
QUALITÉS/DÉFAUTS :J’ai quelques qualités qui font de moi une personne remarquable. Je me considère comme quelqu’un d’agile avec toutes sortes d’armes surtout les lames. Je suis astucieuse (enfin, c’est ce que mes alliés disent). Je suis courageuse, audacieuse. Mes connaissances émanent de mon intelligence et de mes aptitudes à déceler les humeurs en examinant les expressions des visages des individus. J’ai aussi des défauts, évidemment, je suis un être humain, tous les humains ont des anomalies. Comme j’ai quelques difficultés à approcher les foules et les gens, je suis parfois isolée. Je traine souvent avec mes copains mais nos promenades, nos expéditions et nos petites sorties ne suffisent pas à faire dissiper ma solitude. J’ai parfois un mauvais caractère lorsque l’on me fait dépasser mes limites. Il y a quelque chose d’autre que je déteste au plus haut point; me faire aider. J’ai été éduquée par mon père qui a toujours maudit la moindre parcelle de secours de la part des autres. Je crois que je lui ressemble beaucoup. Je n’aime pas pleurer, surtout le montrer. Je refuse aussi que l’on m’aide. Je préfère me débrouiller.
GOUTS :J’aime me balader dans les forêts profondes toute seule malgré les abominables créatures qui nichent dans ces bois. J’aime aussi combattre, tester ma sauvagerie dans le cours d’un duel ou d’une escarmouche. J’apprécie plus que les autres armes, les épées, surtout celle que je me suis forgée moi même. J’aime aussi m’allonger dans l’herbe pour contempler le ciel sans nuages.
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DESCRIPTION PHYSIQUE :(je vais garder cette image quand même)Je suis une jeune femme de 19 ans. Je suis dotée d’une longue et fine silhouette et d’une musculature dévoilant ma force. Je possède une éternelle chevelure brune et de profonds yeux violets. Je porte des vêtements de mailles et de plaqués. J’attache ma dague à ma ceinture et je la cache quelquefois dans mon armure pour passer inaperçue.
PARTICULARITÉS : Je suis capable de rester immobile pendant plusieurs heures. Ce qui est très utile pour passer inaperçue.
OBJETS, ARMES : J’embarque sur la monture de mon père, Tempête. C’est un joli cheval blanc à la crinière ne neige. Je possède un sabre. C’est une épée que je me suis forgée moi-même. Je possède la dague que mon père m’a léguée.
DON SPÉCIAL : Aucun
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HISTOIRE :J’ai vécu avec mon père jusqu’à l’âge de 13 ans. Vers mes 6 ans, il sut que ce fut le moment de me former en tant que Frontalière, comme il l’était. Il était un modèle pour moi. J’ai toujours désiré suivre ses traces pour lui faire honneur. Oh! Ma mère est morte quand j’avais 5 ans. Elle était une Dessinatrice et aimait expérimenter. Elle me décrivait souvent ses introductions dans l’Imagination pour que je puisse vivre ce qu’elle vit. Un jour, pour transmettre des messages au roi de la Citadelle et au chef de son expédition, elle fit le pas sur le côté, enfin… plusieurs. Elle s’épuisa à-même dans les Spires. Son corps était présent mais, immobile, le regard absent. Son esprit était ailleurs, coincé à tout jamais. Personne ne put intervenir et ils continuèrent leur route sans elle. C’est ce que mon père, Gryan, m’avait expliqué lorsque je lui ai demandé où elle était.
Vers l’âge de 8 ans, les entraînements devenaient ardus et pénibles. Ma vie était constamment en péril. Bras écorchés, cicatrices aux jambes… L’entraîneur pensait que je n’étais plus une petite fillette sans défense. Certes, je suis en pleine croissance mais, la douleur était toujours là.
Lorsque j’avais 13 ans, une invasion de Raïs chaparde mon village qui devint complètement enflammé en quelques minutes. J’étais en balade avec mes compagnons hors des frontières lorsque cet incident arriva. L’un d’entre eux se mit à crier;
-Regardez! Dit-il en pointant en direction du village.
Nous contemplâmes la fumée qui jaillissait dans le ciel sans même reconnaître l’endroit. Nous nous dirigeâmes en courant vers la cité enfouie dans les flammes. Je décidai de partir de mon côté pour chercher mon père, qui n’étais pas loin, j’en étais certaine. Je traversai les divers quartiers en ruines et enflammés. Je m’orientai alors vers ma demeure pour être sûre que Gryan y était toujours. Je posai ma main sur la poignée de la porte rouge de mon domicile. J’ouvris la porte…
Le choc fut terrible tel un coup de poing dans l’estomac. Je vis mon père, allongé, baignant dans les planches de bois ensanglantées du salon. Je m’approchai pour l’examiner. Il avait le regard vide et sans profondeur. Il était immobile.
-Père?
Il détourna son regard du plafond pour me regarder dans les yeux. Il raffermit la prise autour de la lame de son couteau et me le tendit.
-Sauve-toi. Ce sont des Raïs, ils vont te tuer si tu ne pars pas maintenant. Prends Tempête, elle est à toi désormais et va à la Citadelle, ta sœur t’accueilleras chez elle.
Je caressai la gigantesque plaie traversant son abdomen du bout des doigts.
Je pris possession du poignard de mon père et hocha de la tête, abattue. J’entendis alors des pas et des voix provenant de dehors.
-Cache-toi. N’oublie pas que je t’aime. Je t’aime Lea…
J’entendis alors le son de sa voix rauque pour la dernière fois. Je me cachai pour sauver ma peau.
J’ai fui les Raïs. Ils peuvent me rattraper si je ne pars pas sur-le-champ. J’enfourchai ma nouvelle monture, Tempête, et quittai la cité, désormais en ruines.
Je retrouvai mes alliés. Il en manquait une.
-Elle est morte Lea.
-Quoi!?
Je m'écroulai au sol. Je crachai tous les sanglots dont j'avais tant retenu depuis ma plus tendre enfance.
-C'est impossible! Je dois y aller.
Je me relevai pour essuyer la terre sur mes habits et commenca à courrir en direction de... Quelqu'un me retiend, par le bras.
-Arrête, nous devons partir, dit-il.
J’étais désormais seule, dans les bois profonds. Ils m'ont tous abandonnés. Je sentis les larmes me monter aux yeux, chose très rare chez moi. J’avais désormais l’habitude de dormir dans les prairies et dans les forets ou sur le gazon jauni par le soleil des clairières. Un soir, je m’arrêtai à proximité de la Citadelle pour me reposer et dormir confortablement. Mais, je ne pus somnoler. Les lits de l’auberge étaient trop moelleux. J’en eus mal au dos pendant des semaines.
Malheureuse. Voilà ce que j’étais. Je m’allongeai sur le bord d’une falaise et me recroquevillai sur moi-même, dans l’espoir que je devienne inanimée et que la mort m’amène avec elle. C’est alors qu’après trois jours et demi qu’un homme me retrouva. Il m’apporta à manger et posa des bandages sur mes brulûres.
-Aye! Mais qu’est-ce que vous faites? Qui êtes-vous?
-Tais-toi et cesse de bouger.
-Mais arrêtez! Vous me faites mal.
Il ne cessa point d'apposer un bandage sur mon bras. Les yeux émeraudes portés sur la plaie, il parraissait serein, rien ne l'aurait distrait. Il palpa une blessure à ma cuisse. Je réprimai une plainte. La douleur irradiant était attroce.
-Mais allez vous me dire qui vous êtes? Dis-je, irritée.
-Rien ne m'oblige à te révéler qui je suis. Tu n'a aucun besoin d'entendre à mon sujet. Tu...
Il se tut. Un flot de gêne m'emporta. Ce n'était qu'une interrogation quelquonque. Cet homme n'avait aucun besoin de s'emporter si facilement. Ses traits devinrent plus harmonieux.
-Je suis un Marchombre.
-Un marchombre?
Il m'observa avec dédain.
-Ce n’est pas grave. Dis-moi jeune fille, que fais-tu ici dans cette foret sombre toute seule et sans nourriture?
-Je ne suis pas sûre que vous voudriez le savoir, dis-je en serrant les lèvres.
Il comprit aussitôt. Il s'excusa.
-Être marchombre, ce n'est strictement rien comparé à ce que tu crois que nous sommes. La voie des marchombres apporte liberté et rien de plus.
-Intéressant, dis-je.
-Toujours dans cet esprit, je vais te proposer quelque chose... Souhaites-tu me suivre?
Auhrenhal, maître marchombre venait plus ou moins de m'embarquer dans son histoire... Je le fixai du regard et sans même me soucier de ce qu'il pensait, je répondait:
-Vous suivre? Où? Pourquoi? Pour combien de temps? Vais-je revenir? Euh...
L'homme posa sa main sur mon bras.
-Oui, me suivre. Où? Là où la voie nous emmenera. Pour combien de temps? Trois ans. Vas-tu revenir? Si tel est ton choix.
Impressionnée par son manque de politesse et du fait qu'il me tutoie, je devins nerveuse.
-Mais de quoi parlez vous?
-Tu sais, j'ai rencontré un maitre marchombre suite à un deuil. Il m'a ainsi proposé de devenir des leurs. Cette formation m'a permis de me préocupper d'autre choses que de ma tristesse. Je vois en toi une tristesse dépassant celles que j'ai eues dans toute ma vie. Tu vois, je t'imagines très bien à ma place...
-Je...je...je ne crois pas vraiment que vous le puissiez...
Son regard émeraude resta accroché au mien.
-Je vois... Alors cela veux dire...
-Je ne voulais rien insinuer, l'imterrompais-je.
Nous restâmes au bords de la falaise pendant que Auhrenhal me soignait et que j'avalai le paté de termites qu'il m'avait donnée gentiment. Il était temps que je mange quelque chose après trois jours je crois que je serais morte de faim.
-Alors, se lança-t-il, as-tu pris ta décision?
Je baissai la tête. Je n'avais pas réfléchi à sa proposition lorsque je mangeais. Il fallait que je décide, au plus vite. Acidument. Je devais prendre LE choix d'une vie à treize ans, quelle idée...
-Je...
-Tu?
-Je...
Il semblait pressé de plus en plus que les minutes passaient. Je pris la meileure alternative...
-Je... je n'ai rien à accomplir en devenant marchombre. Je ne suis pas faite pour cela. Mon père "était" Frontalier, je veux faire de même...
Je poursuivit:
-Par-contre, j'aurais besoin de votre aide. Pouvez vous me guider vers la Citadelle?
Je me dressai et commenca à marcher aux côtés de Auhrenhal. La L'endroit nous nous dirigions était tout près.
La Citadelle des Frontaliers.
La meilleure alternative, enfin je crois...
J’ai maintenant 19 ans et je suis Frontalière. Je suis quand même emplie de solitude, sans pour autant m’isoler constamment. Je suis devenue, avec le temps, une personne exceptionnelle et amicale. Depuis l’invasion des Raïs, mes copains se sont éloignés de moi. Je rencontrai alors mes frères et sœurs Frontaliers avec qui je traîne souvent. J’ai acquieri les connaissances de mon père lors de mes entraînements et j’ai appris à me battre comme eux.
J’ai aussi un petit côté Marchombre. Aurenhal m’a appris, pendant notre voyage, des techniques de combat typique de sa guilde.
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AVEZ-VOUS LU LES RÈGLES ? : Oui
PREUVE : "septembre"
COMMENT AVEZ VOUS CONNU LE FORUM ? : Mon amie, Katherine (Kéla Uthaï) m’a conseillé les trilogies et je me suis embarquée sur ce forum.
IDÉE D'AMÉLIORATIONS ? : Aucune, c’est déjà super.
REMARQUES : J’ai trop hâte de poster.